Alors là, cheapeau !
Au début, on essaie d'y croire, d'autant plus que le film a l'air de chercher à renouer des liens avec les quatre premiers (quête du plaisir, Lemarchand...). Puis vient l'ennui devant ce qui n'est en fait qu'n slasher rasoir comme il y en a beaucoup. Et enfin la stupéfaction face à une série de twists absolument effarants de connerie ! Lance Henriksen n'était peut-être jamais tombé aussi bas... Quant à Doug Bradley, on a vraiment envie de lui coller deux baffes pour cautionner par sa présence ce crachat à la gueule des fans d'Hellraiser, de ses propres fans ! Joel Soisson et Rick Bota ont définitivement eu la peau de Pinhead...

Le pire c'est que ce n'est même pas vraiment fauché ou mal réalisé. C'est juste un film animé par des intentions totalement malveillantes quant au spectateur et à la franchise. Pressons la série Hellraiser comme un citron, jusqu'à la dernière goutte, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien !
En fin de compte, les quatre derniers films ont vraiment été sacrifié sur l'autel de la nullité scénaristique. L'emploi de twists finaux pour excuser et effacer aux derniers moments des scénarios ineptes semble vraiment le point commun de ses produits. Le 5 s'en sortait par sa mise en scène et son ambiance, le 7 est encore celui qui tient le moins mal debout. Mais on se rend vraiment compte que, chez Dimension, on ne se fait guère d'illusion sur le QI des spectateurs de films d'horreur...