The Imitation Game - Morten Tyldum (2014)

[Superwonderscope]

Benedict Cumberbatch endosse le role d'Alan Turing, qui aura percé le secret du code Enigma pendant la seconde guerre mondiale. Mais son destin personnel sera inversement proportionnel à cette découverte cruciale pour les alliés. En effet

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homosexuel, il finira condamné par la justice britannique en, 1952, sera castré chimiquement et mourra en 1954 d'un empoisonnement au cyanure. Suicide ou accident, les circonstances n'ont jamais vraiment été éclaircies.

Avec Keira Knightley, Charles dance, Matthew Goode, Steven waddington... le film sort le 14/11/2014 en UK et le 28 janvier 2015 en France.
Par le réalisateur de Varg Veum : Falne Engler et HeadHunters.

A noter qu'Alan Turing est en passe d'être (enfin) réhabilité par le Royaume Uni.

Trailer:
https://www.youtube.com/watch?v=Fg85ggZSHMw

[Superwonderscope]

Benedict Cumberbatch est étonnant! Sa personnification d'Alan Turing est sans conteste l'atout majeur du film. Il rayonne sur l'ensemble du casting mais la mise en scène fait aussi sorte qu'il n'eclipse personne.

Morten Tyldum rejoint en cela l'autre personnage dysfonctionnel qu'il a mis en scène dans Headhunters, sorte de loner qui tente de repousser les limites de sa personnalité, avec déjà un acteur au physique à part (Aksel Hennie). Une narration qui entrermèle le récit principal (la recherche du code pour briser la machine Enigma entre 1941 et 1944) avec un élément de son enfance en 1929, déterminant. Puis l'événelent final de 1951. Très belle photographie (à noter les tons différents utilisés à la fois la fois pour les scènes de différentes époques). Un scope élégant , avec une caméra au plus proche des visages - une trèds belle scène vers la fin où Alan Turing

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montre graduellement osn visage se décomposer lors de la visite de son ex-fiancée

Ca n'est cependant pas un "grand film" tel qu'il aurait u être. Déjà, c'est un "bon" film, ce qui est déjà beaucoup!
Mais un scénario qui fonctionne assez mal, très didactique par mome,nts. et cédant aux rebondissements hollywoodiens téléphones (la scène de

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la découverte de l'attaque imminente des nazis sur une flotte britannique

est assez médiocre. Ca veut tirer les larmes, expliquer par A+B les implications des décisions de Turing... et ça met par terre tout naturel.
Des personnages apparaissent et disparaissent au gré du film sans explication : Charles Dance (excellent ) présenté d'emblée comme un militaire exécrant Turing, est jeté au caniveau narratif au beau milieu du film alors qu'il était un ressort esse,tiel pendant une heure. Pourquoi? Parce que.
Certains effets spéciaux de bombardements sont assez laids et auraient pu être évités, privilégiant l'insert habile d'images d'époques. Les scènes à SFX sentzent le passage obligé de mettre "de l'action". Influence TWC?

Qui plus est, le récit se permet quelques libertés sur la vérité historique. L'espion travaillant pour les soviétiques n'a jamais travaillé avec Turing, tout comme le fait d'a oir centré la révélation

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romantique et la décision de vie de Turing autour d'une crypotanalyste

. De ce fait, ont été évacuées

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toutes les scènes relatives à la nature de Turing

.

La fin est de loin le plus grotesque, là aussi allant à l'encontre de la fin de Turing. Sans omettre le fait que le film pointe qu'il ait été accusé d'etre un espion soviétique Et que son choix

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de la castration chimique

n'avait aucun rapport avec son rapport avec sa "machine"... je n'ai pas de problème à priori sur le fait que le cinéma joue (parfois) avec la vérité historique, mais ici cela s'avère totalement contre-productif. Très dommage.

Maintenant, je ne saurais nier avoir passé un bon moment de manière globale, même si cela reste un biopic "allégé" assez convenu dans sa forme. On reste assez loin d'un ouevre plus ambitieuse comme La Taupe.

2.40:1
1H54

Vu à l'Odeon Brighton, salle 4 : projection numérique 2K agréable, quoique quelques scintillements notables? Son num"rique limpide qui fait la part belle sur le mixage à la très belle musique d'Alewandre Desplats (qui sous certains aspects, m'a rappelé ses influences de Benjamin Button et la Boussole d'Or...)

[comte vonkrolock]

Un film qui ma bouleversé pourtant comme Superwonderscope je n'arrive pas lui trouvé se plus qui en ferait définitivement le film culte ou a se revoir souvent.

Benedict Cumberbatch est sans conteste encore une fois l'élément clé de se drame historique. Il a beau tendre constamment la main à ces partenaires sans pour autant que ceci n'arrive jamais à son niveau. Charles Dance à l'air de s’être échapper de la série Games of Thrones sont personnages sans relief se limite dans un jeux ou il a l'air aussi crétin que les communistes ou nazies qu'il combat. Keira Knightley essaye de faire illusion, mais ne semble définitivement pas à la hauteur du rôle, là ou elle excellait dans The Jacket avec Adrien Brody.
Heureusement que le reste du cast est plus solide (Mark Strong, Matthew Goode, Allen Leech...). Sinon cette entreprise prendrais assez vite l'eau....

Un film qui se voudrait tellement différent dans l'approche de se qu'on a pu voir la décennie précédent, qu'il paye finalement ces mauvais choix . Par moment sa tire trop sur le larmoignent (en effet le choix de ne pas donnés certaines informations trop secondaires), et a d'autres on est complétement noyé dans le technique.

Un film qui pourtant ne pourra laisser indifférent son spectateur du fait de l'importance capital qu'ont eux ces hommes sur cette guerre, et Alan Turning trop longtemps laisser dans l'ombre alors qu'il aura été un peu l'inventeur de l'ordinateur moderne. Quel génie méconnu.

n'avait aucun rapport avec son rapport avec sa "machine"... je n'ai pas de problème à priori sur le fait que le cinéma joue (parfois) avec la vérité historique, mais ici cela s'avère totalement contre-productif. Très dommage.

J'ai trouvé ça moins pire que sur un U-571 par exemple, bon s'est pas le même genre non plus action vs drame
C'était une fin logique vu que le film est totalement tourné dans le sens de cette machine qui prend la plus grande partie du scénario, et est montré comme le bébé de Turning.

Merci pour ces infos Superwonder

[Manolito]

Après "Le discours d'un Roi", les Weinstein repartent à la chasse aux Oscars avec un biopic édifiant et british nous rappelant son prédécesseur : mise en scène sage, anglais distingués, seconde guerre mondiale, casting brillant, personnage historique "différent" et confronté à de nombreux obstacles injustes... Cumberbatch ressert son numéro rôdé de génie excentrique, mais y ajoute une vulnérabilité bienvenue et touchante. Le sujet est intéressant, les problématiques qu'il soulève sont hélas encore d'actualité. "The Imitation Game" s'avère un spectacle académique, mais néanmoins bien fait. Le thème du décryptage dans l'espionnage n'est pas si souvent traité et donne de l'originalité au film.

Vu sur ciné+ replay 2.35 16/9 SD, VM anglaise stéréo STF.

[arioch]

Je l'ai vu il y a quelques mois de cela sur le Blu-ray français et j'avais trouvé ça vraiment bien. Et, effectivement, le destin de ce personnage méconnu est assez surprenant.

[Fatalis rex]

Sujet assez audacieux et casse-gueule, en gros : un autiste asperger asocial engagé pour casser le codage de la fameuse machine à coder Enigma pendant la 2nde Guerre Mondiale. Fatalement, il y a des longueurs. Le personnage est antipathique, et il passe le plus clair de son temps à fabriquer une machine, le premier ordinateur quelque part. Et pourtant ça se laisse voir. L’interprétation de Bénédicte truc est juste. L'intrigue est rythmée par des flash-backs, et une pseudo-amourette. Le film aurait sans doute gagné à être un peu plus court.