Ca va chier.
Archétype du polar qui vise droitier, Code of Silence emprunte tous les clichés du genre. ET les malaxent de manière plutôt adroite. Haha. Chuck Norris marche sur les plates-bandes de Dirty Harry, l'ambition et le style en moins.
Ca commence de manière assez sèche, avec une opération policière sabordée (c'est réussi); Après, ça s'embourbe dans des méandres d'une histoire compliquée où les scénaristes (4!) mettent en parallèle l'Omerta/ "le code du silence" en vigueur à la fois dans les milieux des flics (ne pas dénoncer son partenaire même s'il fait quelque chose de répréhensible) et des trafiquants de drogue.
Le point de vue est intéressant. malheureusement, on n'est pas chez Richard Fleischer ou Peter Yates, et le film verse dans le nawak-bis au final avec un homme-armée (qui refuse la modernité, bien ^sur) qui utilise un robot-flic pour expédier ad patrès 250 hommes de main d'Henry Silva. Très Cannon-like. Silva est impeccable (as usual) en salopard de service...
Deux ou trois scènes sortent du lot, comme celle du bar des flics. A croire que c'est mis en scène pâr quelqu'un d'autre vu le ton et le style.
Il reste de belles cascades made in Aaron Norris. Celle sur le metro aérien (merci Bébel), pas mal du tout, se terminant par un saut impressionnant... et chute "bateau" plus que conne

Une certaine routine dans le récit et le personnage de Chucky 'ton ami pour la vie' Norris. Ca se regarde d'un œil tranquille, presque distrait. Je serais tenté de dire que c'est encore un Norris potable (même si'l n'a toujours qu'une expression faciale : faut le voir rassurer la jeune fille ayant perdu sa famille!), avant de verser dans le bisseux débilos (Portes disparus 3 ou encore Hellbound, houlalala!)
549 000 Entrées France en juillet 85, quand même.
Vus sur le Blu Ray 20th Fox français, 1.85:1 correct, sans éclat et un DTS DH MA 1.0 mono adéquat.