Demolition Man - Marco Brambilla (1993)

[tuco]

Doublage français de France sur le blu !

-> http://www.hdnumerique.com/dossiers/445 ... man-1.html

Mais seulement en 5.1

[MadXav]

Putain comme ça fait plaisir. C'est peut être l'un de mes plus grands plaisirs haute définition en fait. J'aime beaucoup le film et toutes les éditions DVD avaient été baclées, affichant des poussières dégueulasses et des problèmes de compression incompréhensibles. C'était un vrai travail de barbare et je n'avais pas tenu plus de 30 minutes devant ces copies. Aujourd'hui, je tombe devant un blu-ray peut-être encore perfectible (pb de netteté sur certains rares plans) mais qui fait office de véritable résurrection numérique. Aucune griffure, pas la moindre saloperie, des couleurs belles, une compression invisible... Bref, Demolition Man ne date plus de 93 mais de 2005. Non seulement le film est toujours aussi bon mais il est ici magnifique, et hautement recommandable. En bref, je ne m'y attendais guère mais heureux je suis !!! Surtout que j'ai choppé la galette pour 8,5euros sur amazon dans l'offre 3 BR pour le prix de 2.

[Manolito]

Tiens, je n'avais jamais laissé mon avis sur le film dans ce thread...

Je rejoins évidemment le clan des convaincus, un beau retour en forme pour un Sly hyper sympa, formant un tandem vraiment marrant avec Sandra Bullock et brocardant de façon bien trouvée les excès de ridicule du politiquement correct. Bon, la confrontation avec Wesley Snipes, les scènes d'action finales sont bateau, mais c'est surtout en tant que satire futuriste que "Demolition Man" tire bien son épingle du jeu !

[Manolito]

Revu... Bon déjà en VO, le film passe un peu moins bien que mes souvenirs de la VF, c'était prévisible. Surtout, on sent qu'on ne passe pas loin d'un vraiment grand film. C'est un cousin des films de SF violents de Verhoeven, et c'est évident qu'il manque derrière ce projet un metteur en scène plus affirmé, un scénario mieux bordé aussi. Et puis une direction artistique moins toc (les blousons en pneus de moto de méchants... ). On sent trop présence de Joel Silver, sans réelle vision artistique derrière pour contrebalancer l'alternance fuck-fuck-boum-boum qui compose l'essentiel de sa touche. Bref, on passe pas loin d'un Robocop ou d'un Terminator, et c'est dommage ! Cela dit, "Demolition man" se regarde quand même agréablement, surtout grâce au tandem très réussi entre Stallone et Bullock, les gags sur les anachronismes, qui restent efficaces. L'histoire avec Wesley Snipes, par contre, c'est moins ça. Ca reste sympa, mais j'attendais plus de ce film pas revu depuis l'âge de la VHS...

Vu sur le bluray warner, disque nickel, sans problème.

[fiend41]

j'ai enfin compris un truc j'étais persuadé avoir lu que le film avait eu une fin alternative à base de combats à coup de pieds au dessus d'un précipice ou marmite haute température... le journaliste avait du extrapoler au vu du cliché d'époque (vapeurs s'échappant, pas des tonnes de combat donc un combat qui compte pour finir le film...)

il suffisait d'examiner les décors autour pour comprendre où ça se passait , c'est tt de suite plus clair grâce à ce youtubeur, il s'agit d'une scène dans l'underground quand le pont vacille.. et qu'ils se battent donc sous le pont, suspendus..



y'a quand même eu un paquet de coupes commentées ou légendes urbaines sur ce film et tjrs pas d'uncut dispo ou perdu à jamais (hors ptet dans un précieux vault..). (en plus Stallone & Snipes ont fait du rab pour les scénettes du jeu video digitalisé ce qui peut ajouter un peu à la confusion)

[Machet]

le truc hallucinant, c'est que Demoltion Man fut réalisé par un illustre inconnu italien... et qu'il s'agit de son premier et... avant-dernier film.

https://www.imdb.com/name/nm0104193/?ref_=tt_ov_dr

Qu'avait bien pu faire Marco Brambilla pour que Joel Silver le mette à la tête de cette super production avec deux comédiens aux caractères forts en face de lui ?

[Superwonderscope]

C’est pas vraiment un inconnu mais un photographe/artiste/videaste canadien très reconnu encore à ce jour (il s’est spécialisé en VR récemment). Il faisait partie de cette génération montante au début des années 90, venant généralement de la pub et s’y étant fait un nom, servant surtout de techniciens modelables à merci pour Joël Silver et ses projets de films d’action improbables (genre Andrew Sipes ou Michael Lehmann entre autres exemples) .

[comte vonkrolock]

le truc hallucinant, c'est que Demoltion Man fut réalisé par un illustre inconnu italien... et qu'il s'agit de son premier et... avant-dernier film.

https://www.imdb.com/name/nm0104193/?ref_=tt_ov_dr

Qu'avait bien pu faire Marco Brambilla pour que Joel Silver le mette à la tête de cette super production avec deux comédiens aux caractères forts en face de lui ?

Il a bien plus de talent (malheureusement pour lui) que le réalisateur du premier Judge Dredd, Danny Cannon qui lui a quand même pas mal d'occasion de briller sans y arriver....

[Fatalis rex]

C'est curieux que ce sujet refasse surface, vu que hier soir je regardais justement cette vidéo, qui démontre que DEMOLITION MAN, sous ses allures Z, était un vrai film d'anticipation. Au même titre que RETOUR VERS LE FUTUR 2, d'ailleurs.

[Machet]

C’est justement parce que j’ai vu cette video de Dirty Tommy que j’ai réagi.

En l’écoutant il parlait d’un film de 1993. J’étais persuadé qu’il datait de 96-97...

Je n’ai jamais vraiment accroché à ce film... le fric est à l’écran, la déco, la lumière, les explosions gigantesques... Mais rien à faire, ça ne me passionne pas.

[Fatalis rex]

Comme tous les films d'anticipation, il imagine le futur avec une esthétique du présent. RETOUR VERS LE FUTUR II est typé années 80, LE PRIX DU DANGER, qui est censé se dérouler dans le futur, aussi, DEMOLITION MAN est marqué années 90, LE CINQUIEME ELEMENT est marqué 2000... BLADE RUNNER y échappe un peu mais bon, il fait tout le temps nuit