Le rouge est mis - 1957 - Gilles Grangier

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Manolito
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Le rouge est mis - 1957 - Gilles Grangier

Message par Manolito »

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Garagiste et gangster, Louis organise des braquages. Mais ses complices, trop trouillards ou trop nerveux, lui causent des soucis...

Du cinéma hyper pépère, complètement axé sur Gabin en patriarche gangster, entouré de seconds rôles alors en début de carrière (Ventura, Annie Girardot, Marcel Bozzufi). L'intrigue est sans surprise, la mise en scène très, très tranquille. On sourit, le charmé rétro fait son effet, mais c'est tout de même du cinéma assez oubliable.

Vu au Desperado de Mocky (qui joue dans le film !), copie 35mm noir et blanc 1.33 dans un cycle Lino Ventura.

Existe en dvd et bluray chez gaumont.
DPG
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Re: Le rouge est mis - 1957 - Gilles Grangier

Message par DPG »

Je rejoins Manolito, un Gabin assez lambda de l'époque, avec les ingrédients habituels, tout est rodé, rien ne dépasse, mais ça reste quand même assez pépère... On est content de voir tout ce petit monde (on trouve aussi ds un minuscule rôle un JP Mocky ultra jeune !), ça se suit sans ennui, et la patine du Paris d'époque a son charme, mais on aurait aimé un peu plus de prise de risque, de surprise, d'innovation plutôt que ce numéro un peu simpliste où tout reste convenu et se voit venir à des kilomètres... Vu sur le BR Gaumont, bonne copie, pas vu les bonus.
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ANTISOCIAL
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Re: Le rouge est mis - 1957 - Gilles Grangier

Message par ANTISOCIAL »

le perso de Gabin est calqué sur le gangster de l'époque, Georges Hainaut, dit "jo les cheveux blancs" (cf le livre d'Auguste le Breton les Pégriots, et si je ne m'abuse, Le Breton a aussi écrit Le rouge est mis)
Pour l'anecdote, Gabin et Hainot s'étaient croisés, puisqu'ils fréquentaient les mêmes restaus à l'époque...

C'est donc ce perso de gangster que Gabin incarne, à quelques nuances scénaristiques près.
On notera quand même une certaine violence dans le film, menée par Ventura, en brute sans limite, des assassinats de convoyeurs, de flics, une cascade en voiture (rare pour l'époque j'imagine), et Gabin complice d'une certaine manière.

La fin, très morale des années 50, où le mal ne peut gagner, est prévisible.
Mais sur d'autres films de l'époque où Gabin tient à peu près le même rôle (et de moindre ambition (qualité ?) comparés à celui-ci) il lui arrive de s'en sortir, ses "crimes" restant pardonnables...
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