Inferno in diretta / Amazonia de Ruggero Deodato (1985)

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Dragonball
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Inferno in diretta / Amazonia de Ruggero Deodato (1985)

Message par Dragonball »

"Inferno in diretta"




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L'enquéte d'une jeune femme sur un traffice de drogue la menne jusqu'au fin fond de la jugnle tropicale hostiles ou sévissent des indigènes hostiles, un gourou psychopathes (Rychard Lynch) et son homme de main patibulaire (Michael Berryman)

Ruggéro Déodato renoue denouveau, 5 ans après "Cannibale holocaust", avec un film ayant pour cadre la jungle et tout ses dangers, mais malheureusement avec cette fois ci beaucoup moins de maestria.
En effet, "Inferno in diretta" ("Cut and run", "Amazonia, la jungle blanche") s'avère assez léger niveau action et même les scènes gores ne sont pas spécialement impréssionnantes, même en version uncut.

Si c'est toujours un plaisir de voir Rychard Lynch et Michael Berryman dans un film, ceux ci n'ont malheureusement pas des roles très importants. De plus, le film n'évite pas certaines fautes de gout assez impardonnable Spoiler ( Michael Berryman meurt vraiment comme une merde !").

Reste quelques bonnes scènes comme l'assault de Michael Berryman dans un camp de traficants de drogue au début du film et quelques scènes gores par si par là (Dont un mec coupé en 2 si mes souvenirs sont bons). Mais bon, rien de transcandant non plus.

L'ambiance générale du film reste sympa, mais bon, Déodato aurait pu faire un film beaucoup plus nerveux.




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eric draven
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Message par eric draven »

Voila un film sur lequel je suis tjs resté mitigé. Inferno in diretta alias Amazonia la jungle blanche m'a tjs ennuyé.
Ruggero reprend le cadre amazonien de Cannibal mais ici pour un simple film d'aventures de jungle matiné de traffic de drogue. Le film est trés soft-hormis le massacre d'ouverture sur le bateau, on cpte juste qques fleches empoisonées tirés par qques indigènes, une décapitation et ecartelement gentillet.
Amazonia n'est en fait qu'une gentille serie exotique sur fond de traffic de cocaine et disparitions d'adolescents le tout baignant ds la sueur et l'humidité tropicale.
Plutot anodin, vite vu vite oublié.. reste un casting assez joyeux: une karen Black vieille et blonde en special guest star, les gueules tjs hallucinées de Berryman et lynch, Leonard Mann, Lisa Blount, l'ex teen sex idol Wilie Aames déjà vieilli et sans bouclettes, John steiner tjs aussi méchant et surtout Gabriele Tinti deja malade et ca se voyait !
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

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milton arbogast
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Message par milton arbogast »

eric draven a écrit :.. reste un casting assez joyeux: une karen Black vieille et blonde en special guest star!
:!: :!: :!: Voila deja une raison incoutournable pour le voir!!! ...que voulez vous, moi une nana qui pilote un 747 en péril, je peuX pas resister! :oops:

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Superfly
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Message par Superfly »

un film assez bancal mais quand même bien plaisant ... le AB est pas mal sauf pour les scènes cut assez crapouilles si je me souviens bien.
nuit du chasseur
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Message par nuit du chasseur »

J'avais vu ce film lors de sa sortie, j'avais alors 15 ans, et j'avoue avoir été assez traumatisé à l'époque. Je me souviens en particulier d'une scene de viol-torture-execution par les indigènes au début, la scene choc du film, qui est l'écartelement vivant d'un type (tripe qui gicles....), et une scene où le vilain chauve (celui qui joue ds la colline a des yeux) éventre un type qui retient ses tripes.
diebitch
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Message par diebitch »

Je l'ai vu aujourd'hui.

"Cut & Run" est pour moi une excellente série B bien rythmée avec tout ce qu'il faut : de l'action, du gore, des nichons, un viol, un pimp, de la coke et Michael Berryman.

On peut toujours déplorer un petite baisse de régime en seconde partie de métrage et un final assez ridicule, mais le résultat reste très efficace.

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fantomas 2
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Message par fantomas 2 »

J'ai toujours entendu dire que ce film existait en deux versions, je ne parle pas ici de coupures, mais de scènes réellement tournées deux fois, de deux façons différentes, avec plus ou moins de gore afin de contenter tous les pays susceptibles d'acheter le film.

Quelqu'un peut confirmer ?
nick
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Message par nick »

milton arbogast a écrit :
eric draven a écrit :.. reste un casting assez joyeux: une karen Black vieille et blonde en special guest star!
:!: :!: :!: Voila deja une raison incoutournable pour le voir!!! ...que voulez vous, moi une nana qui pilote un 747 en péril, je peuX pas resister! :oops:

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haaaa Karen! :roll:
Attention, tu risques d'être un peu déçu par son rôle. Elle se contente de suivre l'action en différé, et elle semble avoir bu un coup de trop avant chacune de ses visites sur le plateau. :?

Personnellement, j'aime bien ce film, même si Michael Berryman et surtout Richard Lynch sont très sous-employés et que j'aurais espéré davantage de folie. A voir en version intégrale : la mort de John Steiner est anthologique! :shock:
eric draven
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Amazonia la jungle blanche- 1985- R. Deodato

Message par eric draven »

Cette semaine, une acalmie meteorologique dans le ciel Dravenien, une sucrerie pour novice.. sur laquelle Eric se penche malgré un lumbago douloureux puisque rien ne lui fut encore consacré apparemment.

Tout fraichement enorgueilli par le succès mondial de Cannibal holocaust, Deodato tentait avec Inferno in diretta de renouer avec ce cinéma-vérité brutal qui venait de le propulser sur les marches de la gloire.

Si à la vision de Inferno in diretta rebaptisé ainsi aprés que Wes Craven à qui le projet avait été confié 4 ans auparavant sous le titre Marimba ait quitté le navire, la déception est vite au rendez-vous, Deocato crie haut et fort qu'il tenta alors de rester fidèle à l'idée originelle de Craven.

Avec cannibal Holocaust et La maison au fond du parc, Deodato s'était alors taillé une réputation dans le monde du cinéma de réalisateur choc, force est de constater que cet Enfer en direct appartient plus au cinéma d'action de série B.

L'histoire nous entraine une fois encore en Amazonie à la poursuite cette fois d'une bande de trafiquants de drogues menée par un redoutable gourou.
Si on excepte la séquence d'ouverture particulièrement alléchante, le fameux massacre sur le radeau laissant présager du meilleur suivi de quelques plans sanglants ( la découverte d'un veritable carnage dans une chambre d'hotel), le film sombre vite dans une routine ronronnante qui finit par quelque peu ennuyer.

Deodato ne retrouvera plus cette violence avec laquelle il débute son histoire et se laisse aller à une mise en scène sans surprise d'où tout suspens est absent. En fait, ce n'est plus ni moins qu'un banal film d'aventures tropicales comme il en pleuvait alors. On suit sans grand interet les peregrinations d'un groupe de journalistes cherchant à démanteler cette fameuse bande afin de décrocher un scoop et se retrouve bien vite au coeur d'une Amazonie qui sert de repère à leur chef.

Deodato reprend donc les bases de Cannibal holocaust, la formule ayant fait ses preuves, mais ici, sans grande imagination ni conviction, Inferno.. ennuie plus qu'il ne passionne.
Le film qui se veut une descente vertigineuse dans le monde impitoyable des trafiquants de drogue s'avère être plus une excursion amazonienne plutot gentille et guère palpitante où rien ni personne n'est très méchant malgré l'envie évidente de Deodato ne rendre ses protagonistes peu sympathiques.

Hormis beaucoup transpirer sous leur crasse, ils sont ici assez quelconque tandis qu'un zeste d'érotisme un rien brutal vient pimenter l'ensemble de façon épisodique. Le Colonel Horne, grand gourou de cette secte, redoutable chef de bande n'est guère impressionnant malgré la volonté de Deodato d'en faire un personnage cruel aux limites de la folie. Ainsi, ses monologues rapellent ceux du colonel Kurtz dans Apocalypse now mais n'en ont ni la force ni la démence.
On remarquera que Deodato a intégré de véritables images d'archives de Jonestown dans lesquelles il fait apparaître un plan de Horne, s'octroyant l'audace d'y figurer lui aussi en cameo.

Seul le personnage de Vlado a quelque chose de réellement detestable donc jouissif pour nous notamment dans ses dialogues par moments fort osés ( You can thank god you're white s'exclame t'il aprés avoir tué le compagnon de Tommy ou Fuck her, Fuck her till she screams s'écrie t'il alors qu'Ana jouée par l'incandescente Forte est donnée en cadeau.. ca, c'est du dialogue qu'on adore 8) ). Sa mort sera un des rares moments réellement brutaux du film et demeurera un grand moment de par sa violence, le corps litteralement scindé en deux.

Comme pour Cannibal holocaust, Deodato tente de dénoncer le pouvoir des médias et de l'image à travers la recherche du scoop du siècle mais de façon assez maladroite ici, sans le fantastique coté choc qu'avait sa predente oeuvre.
C'est ce qui fait cruellement défaut au film. En ce sens, le final qui se veut spectaculaire dans le sens médiatique du terme ne l'est guère à l'écran. La prise d'otages en direct et le suicide du gourou face aux caméras juste avant le massacre qui cloture le film manquent sincèrement de cette folie, de cette intensité qui aurait du les en impregner. Tout cela se noie donc dans le ton général de l'ensemble.

Deodato a échoué dans sa tentative de réitérer le climax de Cannibal holocaust et délivre une petite série B tropicale à petit budget assez oubliable sans être dispensable ou désagréable pour autant mais on aurait pu esperer beaucoup mieux de la part de l'Homme de qui vint le scandale par le passé.

Tourné dans de trés beaux décors naturels du Venezuela, on y retrouvera tout de même avec plaisir quelques gueules du Bis telles que Gabriele Tinti violant la Forte, John Steiner dans la peau de Vlado, la Magnolfi qui faisait là son retour discret sur les écrans après sa descente aux Enfers, la Blount, le jeune Willie Aames 8)) et ses blondes bouclettes échappé de la série 8 is enough, Michael Berryman et Richard Lynch incarnant ce gourou de la drogue.
On n'oubliera pas le cameo de la toujours strabique karen black et en valeureux heros, un plaisir visuel, Leonardo Mann, celui dont le regard fut le seul a pouvoir rivaliser avec le bleu ocean de Franco Nero, Leonardo qui nous foudroya par sa beauté jadis dans une poignée de Westerns et polars, chevauchant ses destriers comme on aurait revé le chevaucher! 8))
Quel casting en fait!! :-D

On mentionnera la belle partition musicale signée Claudio Simonetti qui accompagne le film d'un bout à l'autre.

Le corbeau-gourou qui adore faire le paon devant les cameras! :-D
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bluesoul
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Re: Amazonia la jungle blanche- 1985- R. Deodato

Message par bluesoul »

Tommy (Aames) Bradford a joue dans un Deodato post-"holocaust"!? :shock:

Papa Bradford va faire une crise cardiaque!! :mrgreen:
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: Amazonia la jungle blanche- 1985- R. Deodato

Message par Seb2 »

toujours pas de prévision zone 2 avec VF et STF pour chez nous ????
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Re: Amazonia la jungle blanche- 1985- R. Deodato

Message par Dragonball »

A priori non.

Sinon, c'est un doublon ! :wink:
Manolito
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Re: Amazonia la jungle blanche- 1985- R. Deodato

Message par Manolito »

Dragonball a écrit :A priori non.

Sinon, c'est un doublon ! :wink:
hé oui, mais quand on fait écrit les noms des réalisateurs avec des fautes d'ortographe, on ne les retrouve pas (ou difficilement...) :wink:
eric draven
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Re: Amazonia la jungle blanche- 1985- R. Deodato

Message par eric draven »

bluesoul a écrit :Tommy (Aames) Bradford a joue dans un Deodato post-"holocaust"!? :shock:
Papa Bradford va faire une crise cardiaque!! :mrgreen:
He oui.. le beau Willie, aussi blond que bouclé, est un des protaganistes principaux du film.
Le blond éphèbe n'en était pas à sa 1ere apparition ciné puisqu'on l'avait vu dans la teen comedy sucrée Paradise.
Hormis ces 2 films, il passa toute sa carrière débutée a l'age de 11 ans a la TV et restera celebre pour la série 8 ca suffit.. et Les robinsons suisses pour les plus vieux. :mrgreen:
Il fut donc partie du casting americain de Amazonia, toujours aussi séduisant sous sa couche de sueur.. Hmm!! 8))

Willie hier comme on se le rapelle dans la série et Willie aujourd'hui

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Amazonia nous reserve aussi un beau casting: on ne presente plus Gabriele Tinti, John Steiner pour les italiens.. ni Richard Lynch ou Berryman pour le casting US agrementé de la Blount et du cameo de Karen Black..

On retrouve aussi la Forte, enflammée et torride, qui offre son corps dégoulinant ici aux cameras de deodato avant un gentil viol sous l'oeil de Steiner hurlant: Fuck her till she screams :-D ! La Forte qu'on avait découverte dans Blastfighter puis revue dans Body count et arriverderci Roma.

Amazonia voyait aussi la réapparition de la Magnolfi après plusieurs années d'absence dues a sa descente aux Enfers, son mariage avec marc Porel l'ayant anéantie. Drogue, prison, desintox.. puis la mort de Marc et la bataille acharnée qu'elle dut mener pour garder leur fille que la famille de Marc voulait lui reprendre.. Deodato lui redonna sa chance en lui offrant une apparition dans son film..

Et puis Leonard Mann alias Leonardo manzella, superbe Leo, inoubliable regard bleu ocean qui nous chavira dans quelques westerns spag dont Les pistolero de l'ave maria, son 1er film en 69.. et nous renversa dans quelques polizesco ( La polizia interviene: ordine di uccidere, Napoli spara, Indagine su un delitto perfetto et Le chatiment avec la Schubert.
Il finit dans des oeuvres de second plan: La 4eme rencontre, Copkiller, Le monstre de Florence..

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Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.

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Re: Amazonia la jungle blanche- 1985- R. Deodato

Message par Superwonderscope »

le film arrive pour septembre 2017 en Blu Ray:

http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10416
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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