[PIFFF2017] du 5 au 10 décembre au Max Linder Panorama

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Allan Theo
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[PIFFF2017] du 5 au 10 décembre au Max Linder Panorama

Message par Allan Theo » lun. nov. 20, 2017 6:52 pm

Hello,

La prog du PIFFF est disponible sur le site --> http://pifff.fr/

Et la bande-annonce aussi



Qui y passera cette année du forum ?
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."

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Re: [PIFFF2017] du 5 au 10 décembre au Max Linder Panorama

Message par Manolito » lun. nov. 20, 2017 7:18 pm

A priori moi sur pas mal de seances...

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Re: [PIFFF2017] du 5 au 10 décembre au Max Linder Panorama

Message par Allan Theo » mar. nov. 21, 2017 12:08 am

Youhouuu 8))
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Re: [PIFFF2017] du 5 au 10 décembre au Max Linder Panorama

Message par Manolito » mar. nov. 21, 2017 8:16 am

Je suis en vacances cette semaine et serai a priori dispo tout les festival (sauf le 7 au soir, concert d'Alice Cooper à l'Olympia !)...

Sachant que j'irai avec ma carte illimitée, est-ce que les séances d'ouverture et de fermeture seront envisageables ou est-ce qu'elles seront sans doute déjà pleines une heure avant ?

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Re: [PIFFF2017] du 5 au 10 décembre au Max Linder Panorama

Message par Allan Theo » mar. nov. 21, 2017 1:11 pm

On préviendra sur les RS si la jauge de vente d'une salle arrive au niveau du complet.
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Re: [PIFFF2017] du 5 au 10 décembre au Max Linder Panorama

Message par Omega » mer. nov. 22, 2017 3:52 pm

Nous serons présent mon acolyte et moi-même la journée/soirée du 9 !

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Message par Romain » mer. nov. 22, 2017 9:28 pm

Et tu peux pas remonter le sujet de la nuit bis? :D
Visitez le site www.jaws-3d.com !

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Re: [PIFFF2017] du 5 au 10 décembre au Max Linder Panorama

Message par Manolito » mar. déc. 05, 2017 12:50 pm

Ca commence ce soir... :)

Je commence pour ma part cet après-midi à l'UGC les Halles pour rattraper quelques sorties récentes en retard (Coco, Happy Bithdead, Mazinger) et après cap sur le Max Linder... :) )

Si tout va bien (et si la prog n'est pas trop mauvaise... :D :@ ), je devrais pouvoir tout voir sauf "JoJo's Bizarre Adventure"... :)

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Re: [PIFFF2017] du 5 au 10 décembre au Max Linder Panorama

Message par Manolito » mer. déc. 06, 2017 12:56 pm

Bon je vais revoir la voilure : les travaux sans fin à la gare Montparnasse rendent mes retours de fin de soirée vraiment trop compliqués. Pas de train sur ma ligne passé 22h00, transport de substitution annoncés mais en fin de compte inexistants, affichage d'infos en panne. Je vais donc sécher les séances de 21h30/22h00 et après... Ca devrait être mieux l'année prochaine... :(

En tout cas première soirée artistiquement réussie, avec "A ghost story" de David Lowery en ouverture : un jeune homme meurt dans un accident de voiture et devient un fantôme qui hante sa propre maison. C'est du cinéma indépendant US / art et essai très soigné (superbe photo !) mais qui a aussi un coeur, dont le sujet est vraiment l'humain. Il demande de la patience, mais à l'arrivée il est satisfaisant. Il y a quelques tics du ciné indé post Gus Van Sant dont on se serait passer, comme le long plan fixe de dévoration de gâteau, ou le monologue trop long sur le big bang. Mais l'émotion passe et le point de vue mi-premier degré, mi-ironique sur le fantastique fonctionne.

Second film : "Blade of the immortal" de Takeshi Miike. J'avais un peu perdu la trace de ce réalisateur depuis son revival samouraï très réussi de "13 assassins" (déjà produit par Jeremy Thomas). "Blade of the Immortal" retrouve son esprit, mais avec un ton manga et fantastique affirmé. Nous sommes dans le cadre classique d'un conflit entre écoles d'arts martiaux, mais le héros étant immortel en théorie, cela donne un côté "Highlander" nippon à l'oeuvre. Pour l'aspect manga, nous avons des personnages hauts en couleurs, aux coiffures décapantes et à l'armement bigarré bien Bis. Certes, "Blade of the immortal" fait plus fauché et expédié que "13 assassins", mais en fin de compte, il parvient à transmettre son épopée sanglante et tragique, très premier degré. Bien ! Je n'ai d'ailleurs pas trop compris les fréquents rires dans la salle durant cette projection dès qu'il y avait du gore, ça fait ambiance nanarland pas très passionnée à mon sens... :(

Je reste en tout cas ébahi par la qualité des projections numériques du Max Linder. J'ai aussi été voir deux films à l'UGC Les Halles cet après-midi, et il n'y a pas photo : en terme de lumière, de netteté, le Max enterre la concurrence ! En plus ils ont du faire des petits travaux car il y avait un accroc sur l'écran cet été (sortie de "Dunkerque") et il a été réparé.

Le fait de faire les festival dans cette salle unique est très bien car on évite les soucis de cohabitation avec les complexes multisalles classiques (circulations, attente aux caisses...).

Bravo au Pifff et au Max, et à tout à l'heure sur les grands boulevards... :)

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Re: [PIFFF2017] du 5 au 10 décembre au Max Linder Panorama

Message par Manolito » mer. déc. 06, 2017 11:29 pm

J2 avec seulement 2 films pour moi.

"Dave made a maze" de Bill Watterson : un jeune homme a construit un labyrinthe géant en carton dans son appartement. Il s'y perd et ses amis y partent à sa recherche... "Dave made a maze" est un espèce de film sous forte influence de Gondry (on y pense pratiquement tout le temps) ainsi que dans une certaine mesure de Gilliam et compagnie. Du cinéma fantastique visuel et créatif donc. Mais ici, le dispositif tourne beaucoup à vide, l'humour est répétitif et lourd (l'équipe de tournage !). Le propos du métrage, réflexion sur la création, n'est pas dénuée d'intérêt, mais est peu développé (seulement dans la scène de l'interview en fait). Je suis resté hermétique à ce spectacle très délibérément hipster (l'arterfact final qui résout tout est une platine vinyl !) et l'ai sèchement noté d'un 2/5 sans pitié à la sortie de la projection !

Revu en séance rétro "Le maître des illusions", pour la première fois en salles et dans son director's cut. Bon, j'ai été gêné par le côté confus de certains points du métrage, par son rythme inégal (première moitié laborieuse), sa longueur aussi qu'on sent bien à la fin. Scott Bakula reste un acteur trop "télé" et lisse pour ce rôle. Néanmoins, "Le maître des illusions" reste une oeuvre très originale où à nouveau, Barker lance des passerelles entre le cinéma populaire et la culture pop/undreground anglaise d'alors (Diamand Galas en générique de fin, chanson d'Erasure, piercing, scarification, le personnage très gay SM de Butterfly qui semble un clone maléfique de Marc Almond, etc...). Inégal, mais toujours singulier et intéressant...

Pas de film ce soir, mais je me suis dégoté un petit squat à Paris intramuros pour les jours à venir et pourrait donc bien profiter des séances tardives du weekend ! :)

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Re: [PIFFF2017] du 5 au 10 décembre au Max Linder Panorama

Message par Allan Theo » jeu. déc. 07, 2017 9:43 pm

Manolito a écrit :Pas de film ce soir, mais je me suis dégoté un petit squat à Paris intramuros pour les jours à venir et pourrait donc bien profiter des séances tardives du weekend ! :)
Youhouuuu !
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Re: [PIFFF2017] du 5 au 10 décembre au Max Linder Panorama

Message par Manolito » ven. déc. 08, 2017 1:24 am

J3 avec 2 films à nouveau pour moi...

"68 kill" de Trent Haaga raconte l'histoire d'un jeune homme au caractère peu trempé, que sa compagne entraîne dans un cambriolage qui tourne ultra mal. Même si le film est à sa place dans le festival par son caractère ultra-violent et des personnage totalement psychopathes, "68 kill" est en fait un bon gros néo-noir sur fond rural du sud des Etats Unis. L'écriture n'est pas totalement bien boulonnée (le couple très improbable dès le départ, le personnage qui montre fièrement ses 68k dollars et la cachette de son coffre-fort), mais "68 kill" est amusant, plutôt bien fait dans son genre et surtout bien rythmé. On a pourtant l'impression d'avoir déjà vu ça ailleurs, entendu ces dialogues... L'ombre palpable du Tarantino période "Pulp fiction"/"True Romance" se fait sentir. Mais bon, sympa à voir en festival, le public réagit bien. J'ai royalement mis un 3/5 à "68 kill"...

"Tigers are not afraid" d'Issa Lopez. On change de braquet avec ce film fantastique très noir et ambitieux. Dans une ville mexicaine, des enfants rendus orphelins par les méfaits des narcotrafiquants doivent trouver en eux la force de survivre dans un monde inhumain... "Tigers are not afraid" est une version réactualisée du chef-d'oeuvre de Bunuel "Los Olvidados", influence évidente, qui racontait l'enfer vécu par des enfants abandonnés à eux-mêmes et à la loi de la rue. Ici les enfants sont confrontés à l'univers des trafics d'êtres humains et autres ignominies qui sont pourtant le quotidien de l'actualité mexicaine. Le fantastique est surtout présent au travers de l'imaginaire des enfants, mais pas seulement ; difficile d'en dire beaucoup plus sans spoiler. Dur, poétique, original, singulier, une belle réussite contemporaine, une belle découverte du PIFFF que j'ai gratifié d'un 4/5... :)

Pas de film ce soir, j'ai fait quelques centaines de mètres sur les grands boulevards pour aller voir Alice Cooper à l'Olympia... Très, très sympa, un grand show grand guignol à l'américaine avec évidemment monstre de frankenstein géant et guillotine à l'oeuvre... :)

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Re: [PIFFF2017] du 5 au 10 décembre au Max Linder Panorama

Message par Manolito » sam. déc. 09, 2017 10:50 am

J4 avec 3 films

"Sicilian Ghost Story" de Fabio Grassadonia et Antonio Piazza. Ce film italien est une version romancée d'un célèbre fait divers des années 90, à savoir le kidnapping de Giuseppe Di Matteo, fils d'un mafieux repenti que le parrain en place voulait réduire au silence. "Sicilian Ghost Story" est avant tout un drame de la pègre et de ses méthodes dégueulasses. Mais Grassadonia et Piazza l'abordent de manière sentimentale, par le regard d'une adolescente de 12 ans, camarade de classe de Giuseppe et éprise de lui. Par le biais du sentiment et du fantastique, "Sicilian Ghost Story" rend le film plus supportable qu'il serait sans cela - il reste quand même très dur, vu le sujet. Ce choix peut néanmoins être reproché au métrage, en particulier avec sa fin relativement "gentille". Mais pour ma part j'ai totalement adhéré à "Sicilian Ghost Story" que j'ai vu comme une sorte de prolongement de "Tigers are not afraid" vu la veille : à nouveau le merveilleux est une consolation, une aide pour les enfants à surmonter et appréhender la dureté d'un monde inhumain par bien des aspects. Une sorte de "Secret de Therabitia" méditerranéen, en plus rude... Un très beau film, formellement magnifique aussi, avec un emploi majestueux des paysages siciliens, vraiment à découvrir. Il sortira en France au printemps 2018, ne le ratez pas ! 4/5

Revu "Les aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin", dans une copie numérique tout simplement magnifique, vraiment restaurée (contrairement à celle du "Maître des illusions" qui était quand même moins propre). Je revois régulièrement "Jack Burton" et avec plaisir, même si c'est un film qui a des défauts : dialogues mystico-confus, sensation de bordel ambiant, alternance de scènes réussies et d'autres plutôt ratées (la scène de bataille générale au moment du mariage : on est très loin des modèles invoqués par Carpenter en terme de qualité de scènes d'action !). Mais bon, dans ce bazar passe toujours une ambiance sympa, détendue, un Carpenter qui s'amuse bien, une nostalgie années 80 palpable en émane. Toujours sympa pour moi ! Il va ressortir en salle cet hiver...

Mais beaucoup moins pour savoy1 qui à la sortie a lâché un "j'ai vraiment souffert" que je trouve compréhensible quelque part... :D

Dernier film de la journée : "Tragedy girls" de Tyler MacIntyre. Afin de devenir des vedettes sur les réseaux sociaux, deux adolescentes se lancent dans une carrière de serial killers... Bon, là, on est dans une parodie de slashers, une comédie noire et gore sur fond de nouvelles technologies, parsemées de clins d'oeil évidents à des classiques du genre. A priori, pas grand chose de nouveau sous le soleil, mais c'est tout de même un film bien exécuté, avec une finition technique et un rythme tout à fait satisfaisants sur grand écran. Sympa, sans être génial, mais ça se regarde bien au ciné. 3/5

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Re: [PIFFF2017] du 5 au 10 décembre au Max Linder Panorama

Message par Omega » dim. déc. 10, 2017 2:41 pm

Bon, journée de samedi faite ! Une première pour nous au PIFF. Si la salle du Max Linder est évidemment superbe avec un son à tomber, niveau programmation, c'est kiff kiff .. On alterne excellents et très très mauvais films :

- "Revenge" : A force de trop vouloir jouer la carte du féminisme revanchard (avec une présentation bien racoleuse sur les événements Balancetonporc passés, tentative maladroite d'être dans la "hype" de dernière minute, fruit du hasard), ça tombe dans la caricature manichéenne absurde. 10 minutes de travelling sur le postérieur de l'héroine principale en ouverture, une bonne scène de fellation inutile, surmonter par des "ton cul est un extraterrestre" pour amener à une scène de viol ridicule, faussement empathique (ça pue le malaise dans le jeu des acteurs, oui) absolument pas réaliste, ni poisseuse (et pourtant, on franchit généralement ce cap assez vite sur ce sujet très délicat). S'en suit alors scènes ridicules et totalement invraisemblable (vous utiliseriez vous aussi cette méthode de façon totalement spontanée pour vous dépaler après un viol, une course poursuite, une chute et le tout sous une température d'un désert ? Je ne pense pas .. ).

Les scènes ridicules s'enchainent (la comédie française vous présente la douleur .. :mrgreen: ), une pseudo tentative d'iconisation de l’héroïne qui fait un flop, des scènes de cache-cache qui se bouclent sur elles-mêmes .. et c'est long, c'est long. On évite les nues féminins pour placer des plans testicules ici et là (ça change, mais le trop est l’ennemi du rien).

On nous place donc deux camps bien tranchés (les hommes sont tous des porcs quoi qu'il en soit et trompent leurs femmes évidemment, la seule héroïne doit être une bimbo soumise se transformant comme par magie en Road Warrior increvable de façon toute naturelle par simple miracle d'une canette de bière et d'une drogue hypnotique ... ), on tente à une critique féministe ultra maladroite et donc ça tombe à plat et vise à côté. Un pseudo Rape & Revenge pour bobo en mal de sensation dans la veine de Grave pour le côté intello/message raté.

Note - 1/6 pour la musique de Rob évidemment.

- "Matar A Dios" : Assurément la perle de la journée ! Une réalisation sans faille, des plans travaillés, des acteurs "bouffes" attachants à la manière d'une comédie italienne typée Lino Banfi, une partition ultra travaillées elle-aussi et un scénario très original. Sans spoiler (et la critique sera courte pour les éviter) quoique ce soit, les deux réalisateurs mêlent à la perfection humour, morale, fantastique, gore, comme une fable pour adulte. Si l'on peut évidemment citer quelques longueurs évidentes (mais nécessaires pour appréhender l'ensemble des personnages et leurs caractéristiques), le film se révèlent passionnant dès l'ouverture .. curiosité ? Certes, car le film cherche à engendrer un suspens et des réponses à beaucoup de questions posées ici et là dès la première demi-heure. On se laisse donc emporter par ce Matar A Dios léger et qui fait réfléchir finalement.

Pour un premier long métrage, on peut dire chapeau !

Note : 5/6

- "Leatherface" : Ah, on l'attendait celui-ci .. et que ça aurait pu s'appeler "Détour Mortel 25", "Le plouc fugitif" ou qu'importe que cela n'aurait rien changer. Et pire encore - malgré tout le respect que je dois au duo - ils ont réussi à faire pire que Texas Chainsaw 3D. Et c'était un pari compliqué ...

Que dire ... malgré une introduction (provenant d'un choix des producteurs imposés et non de leurs volontés) plutôt "réussie" (on sait que l'on s'attend à une merde) où l'on se dit "bah, ça commence dans l'âme de la franchise, chouette", queninni ... on bafouille le TCM de '74, on casse la mythologie du personnage en le présentant comme un mec normal, d'une corpulence normale, avec de l’empathie et même de l'amour, devenant fou et autiste d'un coup .. comme ça ... paf. Parce que. 30/40 minutes d'orphelinat inutiles, des séquences de traques ou de folies type Pulp Fiction (oui, oui, tu as bien lu) qui n'ont strictement rien à foutre dans un TCM ! Le film n'a rien à voir avec la franchise jusqu'au dernières minutes faisant office de "ah merde les gars, faut que l'on accroche à la saga que l'on porte sur nos noms quand même". La réalisation se permet même un jeu du "mais qui donc sera notre anthihéro de l'affiche ?" .. pendant les 5/4 du film. Un ratage total, une merde sans nom. Ah oui ...mais QUE FAIS CETTE PU*AIN DE SCENE A LA NEKROMANTIK LA DEDANS ?! Il n'y a jamais eu de sexe dans un TCM, tout juste des allusions phalliques, et là, ça se permet des choses .. mais des choses. A force de vouloir choquer, on tombe dans la gratuité que rien ne justifie. Une seule scène de tronçonnage là dedans ... une seule scène ... le reste n'est que flingues sur la tempe. Tristesse.

Mais merde quoi, cette aberration est juste un crachat dans la gueule de tous les fans de la franchise (et pourtant, on s'était dit que ça ne pouvait pas être pire). Leatherface n'a rien à voir avec le Leatherface de la franchise : autiste, balafré par la maladie de sa peau (ou suivant les versions, automutilations), queer, costaud, obèse, géant, forcené .. bref, rien à voir. C'est un tout autre film. Et c'est assez triste de voir le duo se dédouaner sur scène, tout en affirmant précédemment "on voulait faire un mix entre Virgin Suicide et Terrence Malik" .. A croire que personne n'a regardé l'original. Tobe Hooper est mort deux fois.

P.S : on nous parle d'unique sortie francophone en salle sur l'écran du Linder hier soir .. alors que le film est sortie depuis au moins un mois en Belgique. Erratum ?

Note : 0/6

- "Downrange" : Pour conclure après le naufrage précédemment émis, voici une petite bouffée d'air frais .. Une excellente surprise que ce huis-clos à ciel ouvert. Minimaliste, cassant un peu les codes du genre (une fin terriblement nihiliste), un score qui t'enfonce dans ton siège, une empathie générale par la gratuité des événements. La réalisation se veut sobre, avec quelques plans géniaux (mais parfois de mauvaise qualité, face aux changements de caméras évidents) et surtout terriblement muette sur les motivations de ce tout : on se fiche de savoir qui est qui (et pourquoi), on assiste juste à une succession d’événements (parfois trop fous), avec un bodycount faisant la honte à nos meilleurs boogeymen. Le réal est généreux et de bonne humeur (comme précisé dans l'introduction) voulant juste se lâcher derrière la caméra.

Une conclusion redonnant foi à ce qui avait été bafoué précédemment :mrgreen:

Note : 4,5/6

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Re: [PIFFF2017] du 5 au 10 décembre au Max Linder Panorama

Message par Cosmodog » dim. déc. 10, 2017 4:07 pm

Bien joué Oméga mais on ne te crois pas !!

Tu n’as pas pu voir tous ces films... on sait tous que si t’etais à Paris samedi c’etait d’abord pour passer la moitié de la journée derrière Le cercueil de Johnny !!

:mrgreen:

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