Lors d’une emission radio sur les matricides, Norman Bates appelle le studio sous un faux nom. Lambeau par lambeau, il devoilera son passe et...un projet de meurtre a venir !
4 annees apres Psycho III (1986), et apres une tentative de serie (avortee apres un « pilote » ; « Bates Motel » (1987) ), une troisieme suite, destinee cette fois-ci a la television, est tournee. Pas seulement le media, mais aussi la narration seront tres differents des episodes precedents, a ceci plusieurs raisons...
D’emblee, et apres avoir cree un Norman malade et arrete en pleine serie de meurtres, suivi par un Norman gueri qui retombe dans la folie suite a une attroce conspiration, le tout couronne par un killing-spree au terme duquel il est arrete une deuxieme fois, les scenaristes et producteurs se trouvent devant un probleme de taille ; de deux choses l’une, ou Norman Bates est gueri, et au plus il peut avoir a affronter ses demons du passe, ou il n’est pas gueri est il ne devrait pas etre hors d’une institution psychiatrique.
Ces deux choix limitent forcement les alternatives, car contrairement a des tueurs arborant des masques de hockeyeurs ou d’Halloween ou ces tueurs qui hantent les reves, Norman Bates est un personnage humain et complexe. De plus, l’ombre de Sir Alfred hante toujours les studios Universal, soumettant inevitablement la production d’une suite a un de ses films a une pression non-negligeable. Il est a noter que le scenariste de ce volet sera d’ailleurs le scenariste du film original ; Joseph Stefano, ceci rassure un (tout) petit peu quant a la tache.
Ainsi face a de multiples problemes de credibilite dans la narration, mais aussi dans le concept (un tueur matricide travesti de—quand meme—cinquante-huit ans ) dans le cas d’une aventure « chronologique » de Norman Bates, l’approche du scenariste sera a l’arrivee assez originale.
Le metrage se tournera effectivement vers le passe du tueur, car le passe matricide et tueur de Norman, meme s’il a apporte son quotat de « revelations », revelations qui ont d’ailleurs ete assez indirectes, car literalement « narrees » par des personnages tiers du recit, des zones d’ombres restent. Une idee—tres balisee—aurait ete de laisser la parole a des psychiatres, mais ceci n’aurait pas ete tres credible, car le « cas Bates » a du (en coulisse) etre deja debattu au-dela du premier et troisieme volume.
Il sera ainsi decide de laisser le personnage principal—Norman Bates—narrer son drame en personne !
Cependant, ceci generera un nouvel ecueil a surmonter ; ejecter le personnage principal de son propre recit, car Anthony Perkins etant (bien sur) trop vieux pour incarner son propre role etant jeune, il serait rendu de par trop « statique », simple homme-tronc narrant ses « exploits » passes. Ainsi, sera greffee sur la premiere idee, un deuxieme recit—dans le present, cette fois-ci, permettant d’exploiter le protagoniste principal.
A l’arrivee, et meme, si le procede est effectivement un peu force (surtout les dernieres scenes dans la residence Bates qui paraissent tres artificielles), tant la partie « passe », que « present » parviennent a retranscrire tant le calvaire et la naissance du monstre que ses dernieres « angoisses » desquelles a nouveau, l’horreur risque de jaillir...
Anthony Perkins reprend donc une derniere fois son role-« fetiche » et y est, comme a l’habitude, impeccable. Il y est tres bien seconde par Henry Thomas (Elliott dans « E.T. » (!!) ) dans le role de son jeune et innocent « moi », CCH Pounder dans le role de la presentatrice de radio et surtout de, Olivia Hussey parfaitement haissable, dans le role de Mme Bates.
Apres trente longues annees de tragedies, morts et horreurs, restera enfin...l’espoir...
A voir, car malgre ses defauts, une tres honorable conclusion aux « aventures » du plus « humain » des tueurs en serie.
Pyscho IV : The Beginning : 4 / 5
Psycho IV – The Beginning (1990) – Mick Garris
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Psychose IV (1990) Mick Garris
Universal les ressort en HD pour début septembre.


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Snake Plisken Escape from NY

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Re: Psychose IV (1990) Mick Garris
Après deux excellent suite, et au vu de comment se terminait Psychose III il était réellement impensable qu'il n'y est pas là matière à nous sortir une nouvelle séquelle.
Un téléfilm pourtant mal aimer, mis de coté comme s'il était un rejeton inavoué de cette série. Pourtant il est à bien autant de qualité que les précédentes, une mise en scène très loin d'être limité par le fait qu'il soit produit pour la télévision. La réalisation de Mike Garris est toujours entrainante, que se soit une caméra qui tourne autour de protagonistes qui se livrent une joute verbale dans une radio. Et surtout d'avoir eu l'originalité de monté les séquences entre le passé et le présent de manière non chronologique. Font qu'a aucun moment ce film ne m'a ennuyé.
Il y a aussi ces interprètes, Olivia Hussey et un parfait Henry Thomas (E.T.) dans le rôle du jeune Norma Bates, rappellerons pour ceux qui suivent comme moi la série Bates Motel à quel point il ont pillé dans se film pour donner du corps à leurs histoire. Bien entendu ont retrouve encore et toujours Anthony Perkins qui ne pouvait pas partir sans dire adieu définitivement à ce personnage qu'il lui a tant collé à la peau. D'une certaine façon on jurerais que ce métrage à été réaliser uniquement dans ce but. Sachant aussi que se fut son derniers rôle
Vu sur le BR éditer par Universal, alors certes il ni a aucun bonus, Universal semble l'avoir sorti en France et dans une partie du reste du monde pour préserver ces droits. Ont est donc très loin des éditions sortis chez Shout au US, ou bien Arrow. Mais bon en l'état, s'il ni a rien à ce mettre de se coté là. Reste des stfr et une VF. Ainsi qu'une copie cinéma à la hauteur, certes encore une fois s'est peut-être pas le top comme chez les indépendants. Mais encore une fois de se coté là, Universal aime soigne ces copies HD, rien à redire face à une image contrasté, et qui a du grain en quantité. De se coté là s'est rare qu'il foire leurs coup.
NB : Pas tout à fait le dernier rôle de Anthony Perkins puisqu'il fera L'Homme d'à côté en 1991 avant son décès en 1992.
Un téléfilm pourtant mal aimer, mis de coté comme s'il était un rejeton inavoué de cette série. Pourtant il est à bien autant de qualité que les précédentes, une mise en scène très loin d'être limité par le fait qu'il soit produit pour la télévision. La réalisation de Mike Garris est toujours entrainante, que se soit une caméra qui tourne autour de protagonistes qui se livrent une joute verbale dans une radio. Et surtout d'avoir eu l'originalité de monté les séquences entre le passé et le présent de manière non chronologique. Font qu'a aucun moment ce film ne m'a ennuyé.
Il y a aussi ces interprètes, Olivia Hussey et un parfait Henry Thomas (E.T.) dans le rôle du jeune Norma Bates, rappellerons pour ceux qui suivent comme moi la série Bates Motel à quel point il ont pillé dans se film pour donner du corps à leurs histoire. Bien entendu ont retrouve encore et toujours Anthony Perkins qui ne pouvait pas partir sans dire adieu définitivement à ce personnage qu'il lui a tant collé à la peau. D'une certaine façon on jurerais que ce métrage à été réaliser uniquement dans ce but. Sachant aussi que se fut son derniers rôle


Vu sur le BR éditer par Universal, alors certes il ni a aucun bonus, Universal semble l'avoir sorti en France et dans une partie du reste du monde pour préserver ces droits. Ont est donc très loin des éditions sortis chez Shout au US, ou bien Arrow. Mais bon en l'état, s'il ni a rien à ce mettre de se coté là. Reste des stfr et une VF. Ainsi qu'une copie cinéma à la hauteur, certes encore une fois s'est peut-être pas le top comme chez les indépendants. Mais encore une fois de se coté là, Universal aime soigne ces copies HD, rien à redire face à une image contrasté, et qui a du grain en quantité. De se coté là s'est rare qu'il foire leurs coup.
NB : Pas tout à fait le dernier rôle de Anthony Perkins puisqu'il fera L'Homme d'à côté en 1991 avant son décès en 1992.
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