A Snake Of June - Shinya Tsukamoto (2002)
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A Snake Of June - Shinya Tsukamoto (2002)
Revu sur le Blu-Ray UK (Third Window). Un film picturalement très soigné, peut-être le plus beau visuellement de son auteur avec Tetsuo The Iron Man. La structure du film est à peu près similaire à ce dernier d'ailleurs, et Tsukamoto y joue un rôle similaire : celui qui va harceler et pervertir une autre personne jusqu'à la pousser dans ses derniers retranchements et jusqu'à ce que finalement celle-ci se révèle à elle-même.
Le tout aurait pu être tourné à la manière d'un thriller psychologique très classique, mais Tsukamoto choisit le point de vue de son personnage féminin pour en faire quelque chose de beaucoup plus sensoriel. Le choix de la saison pluvieuse du mois de juin au Japon n'est pas un hasard. C'est bien simple, il pleut tout le temps et le plus gros effet spécial du film, c'est la pluie! Ici tout est humide et moite... et donc érotique. Et la belle Asuka Kurosawa nous offre quelques performances particulièrement intenses. On n'échappe pas à quelques envolées surréalistes, qui pourront paraître de trop pour certains, mais qui ancrent définitivement le film dans l'univers de son créateur.
Le Blu-Ray offre un master de très bonne qualité, très bon piqué avec le grain inhérent au 16mm boosté en 35mm. Le monochrome bleu est parfaitement rendu et est juste sublime. Seul petit défaut : des lignes horizontales apparaissent en bas d'écran à chaque changement de plan, parfois perturbant. En bonus : une interview de Tsukamoto (qui apporte beaucoup d'éléments sur le film), un making-of d'époque et des bandes-annonces.
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Re: A Snake Of June - Shinya Tsukamoto (2002)
Je ne m'attendais pas à ça : j'ai eu du mal à rentrer dedans...
Ok pour la femme, l'éveil à sa sexualité assumée, tout ça, mais je ne sais pas, déjà le mari...
Sans oublier les passages "surréalistes" abrupts ; je n'ai même pas saisi ce que ça faisait là.
Sinon c'est toujours un plaisir de retrouver Susumu Terajima.
Ok pour la femme, l'éveil à sa sexualité assumée, tout ça, mais je ne sais pas, déjà le mari...
Sans oublier les passages "surréalistes" abrupts ; je n'ai même pas saisi ce que ça faisait là.
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