Under the Silver Lake - David Robert Mitchell (2018)
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Under the Silver Lake - David Robert Mitchell (2018)
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À Los Angeles, Sam, 33 ans, tombe fou amoureux de sa jeune et mystérieuse voisine.
Lorsqu’elle disparaît brusquement, Sam se lance dans une enquête surréaliste à travers la ville pour percer le secret de sa disparition. Cela l’entraînera jusque dans les profondeurs les plus ténébreuses de la Cité des Anges, nimbées de mystère, scandale et conspiration…
Très curieux de découvrir cela après les deux perles de vu de ce jeune réalisateur. Donc en compétition officiel au prochain festival de Cannes.
Alors je sais pas si se film est à classer dans le genre Fantastique, j'ai préférer ne pas prendre de risque et le mettre dans les Non-Fantastique, au modo de les faire migré (merci d'avance) dans la bonne section si il y a nécessité
La news Devildead:
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Snake Plisken Escape from NY
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Re: Under the Silver Lake _ David Robert Mitchell (2018)
En effet, je suis hyper curieux aussi. Ca ne me semble pas fantastique (tut du moins à la lecture du dossier de promotion que j'ai vu) mais plus un polar qu'autre chose. Un des films que j'attends le plus sur cette période cannoise... même si le réalisateur me fait peur car j'ai détesté it Follows - copieusement.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
- hitcher
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Re: Under the Silver Lake _ David Robert Mitchell (2018)
Et bien moi j'ai adoré It FollowsSuperwonderscope a écrit : ↑jeu. avr. 19, 2018 2:19 pmUn des films que j'attends le plus sur cette période cannoise... même si le réalisateur me fait peur car j'ai détesté it Follows - copieusement.
Par contre je n'ai pas aimé son 1er film: American Sleepover.
Under the Silver Lake se situe entre les deux.
Une constante se dégage de ses films: Mitchell aime filmer ses protagonistes déambuler.
C'est encore le cas ici, et sous peine de s'ennuyer, il faut accepter de se laisser embarquer dans cette errance pour apprécier le métrage.
Si l'on se laisser porter par l'ambiance mystérieuse et la superbe musique de Disasterpeace (qui après It Follows, confirme son talent avec cet "hommage" à Bernard Hermann) on suit alors avec plaisir les déambulations d'Andrew Garfield en se demandant où tout ça va le (nous) mener.
Mais en revanche, il est inutile d'insister si dès le départ, votre esprit cartésien est réticent à ce scénario "nimportnawak".
Ca reste comme ça pendant les 2h20 du métrage, et ce ne sont pas les différents hommages/références qui parsèment le film qui viendront vous sauver.
Personnellement, je n'ai pas trouvé de longueurs malgré cette durée (à part peut-être la toute fin) et j'ai plutôt bien apprécié ce film intrigant, original et frais, mais c'est bien loin de la claque que j'avais pris avec It Follows.
En tout cas, je comprends aisément que l'on puisse détester ce film, (et c'est ce qui se passera pour ceux qui ont detesté It Follows )
Mitchell est définitivement un réalisateur intéressant, mais qui divise, et ses films sont à réserver aux aficionados du bonhomme.
Si on m'avait dit qu'un jour le forum Devil Dead tomberait dans les mains de personnes woke et intolérantes.
Et pourtant...
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Re: Under the Silver Lake - David Robert Mitchell (2018)
Complétement conquis si j'avais
Le cinéma de David Robert Mitchell est tout autres de celui auquel ont peut s'attendre à longueur d'années dans le cinéma US, il y a la fois un véritable hommage et une critique de se monde là. A la fois du Billy Wilder et du HItch derrière ces nombreuses errances auquel est confronté le personnage de Andrew Garfield.
Les restes d'un mythe qui semble se dilué à l'image du Hollywood actuel. Dans tous les cas un vrai film de cinéma, avec une mise en scène encore plus belle que sur ces précédente métrages, une partition musical encore une fois à la hauteur qui créer une tension un suspense et s'est se faire enveloppante. J'ai rarement vu un scope aussi beau ces derniers temps pour dire
Dommage pour le manque de bonus, il n'y en a aucun. Mais le film se suffit à lui même tellement ont est dans un cinéma qu'il sera difficile de complétement interpréter, comme le dis si bien Hitcher on est loin d'un cinéma cartésien. Il faut juste se laisser allez à ces belles errances.
J'ai particulièrement apprécier à la fin: Au final un film presque inclassable (néo-noir, fantastique...) et avec 3 réussite de se genre, les jours de David Robert Mitchell sont clairement conté, espérons qu'il aura encore les coudés assez libre dans les années à venir pour nous surprendre encore une 4ème, voir 5ème fois
Vu sur le BR éditer par le Pacte/Warner, une image HD de référence, tous comme le son normale il n'y a que ça sur la galette.
Le cinéma de David Robert Mitchell est tout autres de celui auquel ont peut s'attendre à longueur d'années dans le cinéma US, il y a la fois un véritable hommage et une critique de se monde là. A la fois du Billy Wilder et du HItch derrière ces nombreuses errances auquel est confronté le personnage de Andrew Garfield.
Les restes d'un mythe qui semble se dilué à l'image du Hollywood actuel. Dans tous les cas un vrai film de cinéma, avec une mise en scène encore plus belle que sur ces précédente métrages, une partition musical encore une fois à la hauteur qui créer une tension un suspense et s'est se faire enveloppante. J'ai rarement vu un scope aussi beau ces derniers temps pour dire
Dommage pour le manque de bonus, il n'y en a aucun. Mais le film se suffit à lui même tellement ont est dans un cinéma qu'il sera difficile de complétement interpréter, comme le dis si bien Hitcher on est loin d'un cinéma cartésien. Il faut juste se laisser allez à ces belles errances.
J'ai particulièrement apprécier à la fin:
Spoiler : :
Vu sur le BR éditer par le Pacte/Warner, une image HD de référence, tous comme le son normale il n'y a que ça sur la galette.
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- hitcher
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Re: Under the Silver Lake - David Robert Mitchell (2018)
et ben, t'as mis le temps pour le voir après ton post initial
Si on m'avait dit qu'un jour le forum Devil Dead tomberait dans les mains de personnes woke et intolérantes.
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Re: Under the Silver Lake - David Robert Mitchell (2018)
Je me suis bien emmerder devant ce film à l'étrangeté au final assez commune. Avec certains film, comme Donnie Darko, ça marche, mais là, purée, au bout d’une heure j’en pouvais déjà plus !
Re: Under the Silver Lake - David Robert Mitchell (2018)
Merci à la mention du titre par Comte vonkrolock récemment. du coup j'ai été assez intrigué pour le découvrir. et bien que ça soit en dessous de "Detention", "John dies at the end", "Donnie darko", voire "Holy mountain", ça s'inscrit aussi dans le registre des "game nights", je ne regrette pas le trip malgré des moments ou choix bancals. ça démarre à la Hitchcok notamment, et s'installe bien mais finit assez décevant..
déjà pour le flottement ambiant, pour les ambiances nocturnes (dommage que ça ne continue pas jusqu'à l'aurore), pour certaines virées en jeu de piste, pour certains moments que je devinais juste avant ! (acteurs ou lieux), pour l'hommage aux hobos, moins pour certaines issues ou finalités. l'aspect Mario bros & Zelda est bien taré mais plus digne de films d'indices d'adolescence à la "Goonies"
bien que ça soit décousu (ce qui fait aussi le charme) et je n'ai pas compris la fin de certaines énigmes (le pirate ? la femme hibou ?), le film a plusieurs niveaux d'inception.. et quand même le plus logique niveau raisonnement et indices (les biscuits dans la poche.. et le roi venait de comprendre ainsi !) semblerait que...
en tt cas il réussit largement là où notamment la série "Now apocalypse" de Gregg araki n'a jamais su décoller !
déjà pour le flottement ambiant, pour les ambiances nocturnes (dommage que ça ne continue pas jusqu'à l'aurore), pour certaines virées en jeu de piste, pour certains moments que je devinais juste avant ! (acteurs ou lieux), pour l'hommage aux hobos, moins pour certaines issues ou finalités. l'aspect Mario bros & Zelda est bien taré mais plus digne de films d'indices d'adolescence à la "Goonies"
bien que ça soit décousu (ce qui fait aussi le charme) et je n'ai pas compris la fin de certaines énigmes (le pirate ? la femme hibou ?), le film a plusieurs niveaux d'inception.. et quand même le plus logique niveau raisonnement et indices (les biscuits dans la poche.. et le roi venait de comprendre ainsi !) semblerait que...
Spoiler : :
Re: Under the Silver Lake - David Robert Mitchell (2018)
Enfin vu et j'ai vraiment adoré, c'est voire même pour moi le meilleur film que j'ai vu depuis bien longtemps! J'ai aimé cette ambiance qui emprunte à De Palma (et donc Hitchcock forcément) et Antonioni mais en résolument plus moderne, et puis cette B.O. pleine d'harmonies à l'ancienne (rarissime de nos jours). L'intrigue est à la fois tordue et d'une simplicité confondante, il suffit de se laisser embarquer par ce jeu de pistes farfelu mais diablement astucieux! Et puis surtout, il y a du fond, des choses qui sont dans l'air du temps. Il reste encore quelques mystères à la fin mais ce n'est qu'une invitation à le revoir encore et encore. J'avais déjà bien aimé It Follows, mais niveau visuel et narratif, David Robert Mitchell pousse ici un bon cran au dessus. Un réalisateur à suivre!
Spoiler : :
- DPG
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Re: Under the Silver Lake - David Robert Mitchell (2018)
Vu en salles et pas vraiment convaincu ... Sans aller jusqu'au rejet pour autant, parce qu’indépendamment, il reste pas mal de trucs cools ici ou là. Mais ça ne fait pas un film, et encore moins un bon film ! J'ai bien aimé la structure labyrinthique de l'enquête, et je veux bien accepter le côté "grand n'importe quoi" des résolutions successives, mais au bout d'un moment, c''est juste interminable... Surtout que les 3/4 des trucs esquissés sont laissés de côté et ne mènent à rien....
Reste donc des idées, des scènes, qui fonctionnent ici ou là, les gamins et les voitures, le compositeur, une partie des soirées,... il y a une belle ambiance californienne nocturne comme on aime, des chouettes décors, un côté "hors du temps", évanescent, des éclats gore / trash plutôt bienvenus, des références sympas pas trop lourdingues ... Bref, un film ultra bancal, pas vraiment convaincant dans son ensemble, mais où tout n'est pas à jeter... On verra si j'ai le gout de m'y recoller dans 5 ans pour réévaluation !
Reste donc des idées, des scènes, qui fonctionnent ici ou là, les gamins et les voitures, le compositeur, une partie des soirées,... il y a une belle ambiance californienne nocturne comme on aime, des chouettes décors, un côté "hors du temps", évanescent, des éclats gore / trash plutôt bienvenus, des références sympas pas trop lourdingues ... Bref, un film ultra bancal, pas vraiment convaincant dans son ensemble, mais où tout n'est pas à jeter... On verra si j'ai le gout de m'y recoller dans 5 ans pour réévaluation !
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Re: Under the Silver Lake - David Robert Mitchell (2018)
Bon, plutôt aimé pour ma part.
La mise en scène et la photo sont soignés, même si la réalisation est parfois lourde, statique. L'ambiance est à mi-chemin de De Palma et de Lynch, mais avec quand même un apport personnel plus contemporain.
Surtout le métrage est très bien interprété, en particulier par Andrew Garfield, décidément excellent comédien de cinéma, charmeur et fragile, qui donne beaucoup de vie à ce métrage qui sans son apport pourrait devenir froid et abstrait. On apprécie aussi un érotisme agréable, un peu ironique, jamais vulgaire.
Le vrai sens du métrage, c'est le dur réveil d'un petit gars
Spoiler : :
Paranoïa, peur de ne pas être à la hauteur dans une société compétitive où l'on ne définit l'individu que par sa vie professionnelle, voyeurisme, déconnexion du réel... Au lieu de s'occuper de sa vie et de ses vrais problèmes, il s'égare dans une jeu de piste absurde qui le ramènera pile là où il avait commencé.
Tout cela étant dit, "Under the Silver Lake" souffre quand même de longueurs, de passages pas très intéressants, d'idées pas très abouties (la femme-hibou, le tueur de chien même si on comprend où le film veut en venir : la jalousie, le mal-être venant de la comparaison de son destin avec celui des autres...). Et puis, c'est vrai que les révélations finales sont décevantes (mais elles sont supposées l'être), que certaines choses ne sont pas très réussies (le roi SDF...)... Bref, un film imparfait, trop long à mon avis, mais néanmoins ambitieux et assez attachant.
Vu sur Mycanal/OCS.