Les Révoltés de l'An 2000 (1976) Narciso Ibanez Serrador
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Re: Les Révoltés de l'An 2000 (1976) Narciso Ibanez Serrador
Sortie du film en double DVD collector le 4 juin chez Wild Side, en version restaurée.
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Re: Les Révoltés de l'An 2000 (1976) Narciso Ibanez Serrador
Mouais, je l'avais vu à la cinemathèque donc, et j'aurais envie de dire tout ça pour ça. Si le final possède une vraie force et si une installation "lente" semblait plus ou moins un passage obligé, je dois qd meme dire que le temps où le couple déambule ds la cité déserte m'a semblé bien long. Qui plus est le couple "héros" est pas le plus charismatique du monde (la demarche de course de l'homme semble sortie d'un autre monde !). Alors OK, ya qd meme de quoi se mettre sous la dent dans les idées, une certaine ambiance distillée qui fonctionne parfois bien, mais j'avoue que je trouve la reput' du film un peu éxagérée...
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Re: Les Révoltés de l'An 2000 (1976) Narciso Ibanez Serrador
Le début n'est pas super palpitant, mais une fois arrivée sur l'ile des enfants, "Les révoltés de l'an 2000" s'avère une vraie réussite, un film très Noir qui brise des tabous sans sombrer dans le gore ou le scandale racoleur faciles, comme l'aurait fait un film italien du même style quelques années plus tard. Une ambiance qui n'est pas sans rappeler "sa majesté des mouches" version Brooks pour sa froideur terrifiante... Un très bon film...
Re: Les Révoltés de l'An 2000 (1976) Narciso Ibanez Serrador
Excellent, comme sa réputation sulfureuse l'annonçait.
Comme Manolito le dit si bien, Serador évite le gore et la violence gratuite pour instaurer un suspense lourd. Le DVD, mis à part une image qui aurait pu peut-être gagné en lumière, est brillant. Y compris les nombreux bonus. Wild Side a encore fait un bon boulot. Le culte, ils aiment, nous aussi.
Ma critique Zoofficielle ici : http://www.avoir-alire.com/article.php3 ... icle=10443
Comme Manolito le dit si bien, Serador évite le gore et la violence gratuite pour instaurer un suspense lourd. Le DVD, mis à part une image qui aurait pu peut-être gagné en lumière, est brillant. Y compris les nombreux bonus. Wild Side a encore fait un bon boulot. Le culte, ils aiment, nous aussi.
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Re: Les Révoltés de l'An 2000 (1976) Narciso Ibanez Serrador
Une pure bombe, une ambiance lourde. Le qualificatif Grand Maître du Fantastique n'est pas usurper dans ce cas là, après la découverte de son métrage des Películas para no dormir, le choc pour ces Révoltés de l'An 2000.
Dommage que ce film de la collection Les Introuvables ne puissent bientôt être plus disponible qu'a la FNAC ou bien d'occasse
Dommage que ce film de la collection Les Introuvables ne puissent bientôt être plus disponible qu'a la FNAC ou bien d'occasse
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
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Re: ¿Quién puede matar a un niño? - N. Ibanez Serrador (1975)
Titre français ultra-stupide, jaquette du Z1 de chez Dark Sky parfaitement ignoble mais un film assez glaçant. dans la série des films mettant en scène des enfants meurtriers, il tient sans aucun souci le haut du pavé.
Contrairement au roman, rien ne justifie le changement de comportement des enfants. Ce qui rend d'autant plus inquiétant le déroulement des événements. Le malaise créé par des images d'archives de guerre qui tentent d'apporter un point de vue (=les enfants sont toujours les première victimes des guerres provoquées par les adultes)en indiquant qu'il s'agirait d'une révolte/rébellion/vengeance qui nous attend. Le réalisateur explique dans l'un des bonus qu'il s'agit d'une erreur et qu'il aurait du mettre ces images (en effet assez insoutenables) en fin de métrage.
Je ne pense pas qu'il s'agisse d'hypnose (la jeune Lourdes pose ses mains sur le ventre de la touriste anglais enceinte, par exemple) pour le mode de contamination. A la rigueur, ce n'est pas ce qui est le plus important. c'est le mode de représentation d'etres humains(des enfants) qui apparaissent comme étant le véritable danger. Alors que leur comportement (sourire, pleurs, etc.) vont dans le sens de cette impossibilité à les considérer comme dangereux. Jusqu'à attaquer aveuglément :
La mise en escène est assez habile quant à isoler les touristes sur l'ile, la baigner de soleil écrasant dans les décors les plus vastes, jqu'à serrer le cadrer et rendre étouffant le combat dans une pièce retirée. La progression dramatique m'a semblée bien amenée. Le carnage final est assez osé, quand même, et ce toujours efficace presque 35 ans après sa réalisation. Même quand au premier enfant tué pour l'occasion. La signification de l'acte prend beaucoup plus de force du fait de l'isolement et du manque d'explication. Ce qu'un Bloody Birthday, par exemple, justifiait par "une eclipse" mais sans autre meance réelle qu'un bis sympa. on est au-delà ici, ne serait-ce que par la fin terriblement amère, qui fait un peu penser à
En tous cas, un très belle découverte allant bien au-delà d'une série B habituelle. Plus d'ambition et une vraie mise en scène logique jusque dans sa conclusion terrible.
Le Z1 est de bonne facture, rendant plutot bien les scènes d'extérieur à la lumière écrasante. Son mono sur deux canaux. piste anglaise ou espagnole avec st anglais. la piste espagnole rend encore plus compte , du fait d'un moindre souffle, de cette atmosphère étouffante.
Contrairement au roman, rien ne justifie le changement de comportement des enfants. Ce qui rend d'autant plus inquiétant le déroulement des événements. Le malaise créé par des images d'archives de guerre qui tentent d'apporter un point de vue (=les enfants sont toujours les première victimes des guerres provoquées par les adultes)en indiquant qu'il s'agirait d'une révolte/rébellion/vengeance qui nous attend. Le réalisateur explique dans l'un des bonus qu'il s'agit d'une erreur et qu'il aurait du mettre ces images (en effet assez insoutenables) en fin de métrage.
Je ne pense pas qu'il s'agisse d'hypnose (la jeune Lourdes pose ses mains sur le ventre de la touriste anglais enceinte, par exemple) pour le mode de contamination. A la rigueur, ce n'est pas ce qui est le plus important. c'est le mode de représentation d'etres humains(des enfants) qui apparaissent comme étant le véritable danger. Alors que leur comportement (sourire, pleurs, etc.) vont dans le sens de cette impossibilité à les considérer comme dangereux. Jusqu'à attaquer aveuglément :
Spoiler : :
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Le Z1 est de bonne facture, rendant plutot bien les scènes d'extérieur à la lumière écrasante. Son mono sur deux canaux. piste anglaise ou espagnole avec st anglais. la piste espagnole rend encore plus compte , du fait d'un moindre souffle, de cette atmosphère étouffante.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Re: Les Révoltés de l'An 2000 (1976) Narciso Ibanez Serrador
Un sujet et des images fortes – ne serait-ce déjà que celles qui illustrent le générique de début – et plusieurs idées assez perturbantes qui nous préservent de voir un jour Hollywood en signer un remake avec Nicolas Cage. Mais ce qui m'a le plus épaté là-dedans, ça reste quand même la mise en scène. Du style naturaliste, semi-documentaire du début à son remarquable travail sur l'ambiance, une fois le couple débarqué sur l’île, j'avoue avoir été plusieurs fois impressionné par la maîtrise, l'art consommé dans le registre du suspense horrifique dont fait preuve la réalisation.
Seul petit bémol là dedans, lié à l’écriture : on a un peu de mal à croire que les 2 héros ne se décident pas à quitter l’île plus tôt. Néanmoins, on a clairement affaire à un incontournable du cinéma de genre européen des années 70.
Vu sur cinécinéma club, où il est actuellement diffusé en VM.
Seul petit bémol là dedans, lié à l’écriture : on a un peu de mal à croire que les 2 héros ne se décident pas à quitter l’île plus tôt. Néanmoins, on a clairement affaire à un incontournable du cinéma de genre européen des années 70.
Vu sur cinécinéma club, où il est actuellement diffusé en VM.
Re: Les Révoltés de l'An 2000 (1976) Narciso Ibanez Serrador
Ca sort en Blu-Ray chez Carlotta le 16 septembre.
http://www.bluray-mania.com/dvd-blu-ray ... -2000.html
http://www.bluray-mania.com/dvd-blu-ray ... -2000.html
Re: Les Révoltés de l'An 2000 (1976) Narciso Ibanez Serrador
Moi, j'ai été relativement déçu de ce film dont j'avais entendu des critiques dithyrambiques. J'en attendais trop, il faut croire. Je ne m'y suis pas ennuyé mais tout juste. C'est vrai qu'il y a un vrai sens de la mise en scène mais j'ai assez peu ressenti cette tension terrible dont vous parlez.
Du même réalisateur, j'ai nettement préféré "La résidence" que je ne suis pas loin de considérer comme un chef d'oeuvre.
Du même réalisateur, j'ai nettement préféré "La résidence" que je ne suis pas loin de considérer comme un chef d'oeuvre.
- Teurk le Sicaire
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Re: Les Révoltés de l'An 2000 (1976) Narciso Ibanez Serrador
Sous son titre français à côté de la plaque, Les Révoltés de l'an 2000 est une immersion intéressante dans le cinéma fantastique espagnol post-franquiste. Serrador semble vouloir profiter du changement politique tout frais pour enfoncer les tabous sociaux avec sa fable cruelle sur le dévoiement de l'innocence, perversion d'une pureté infantile pourtant déjà salement souillée par les exactions historiques des Hommes ; les images d'archive éprouvantes qui ouvrent le film sont là pour le rappeler (extermination, famine, napalmisation...).
Pour apprécier ¿Quién puede matar a un niño?, il faut savoir composer avec les tics du fantastique européen de cette époque : le rythme est très lent, avec une recherche d'onirisme parfois répétitif dans l'attitude vaporeuse/sidérée du personnage principal lorsqu'il découvre sans trop réagir les violences commises par les protagonistes, alors que le spectateur a déjà bien compris ce qu'il se trame. Des années de digestion de cinéma horrifique, entre autres de slasher, peut également amener à s'amuser de certains comportements illogiques qui apparaissent aujourd'hui comme des clichés du genre. On saura arguer que cela témoigne de l'impensable pour les adultes que d'admettre que des enfants puissent être de tels meurtriers.
Une fois cela accepté, le film offre de nombreux éléments cinématographiques intéressants : la photographie solaire qui accompagne cette ambiance caniculaire, le choix d'enfants à têtes d'ange et à l'attitude ludique qui semblent déconnectés de la gravité de leurs actes, les scènes de rassemblement de masse dont l'absence d'individualité évoque fortement les films de zombies (tandis que leurs poses figées et scrutatrices - très belles séquences - rappellent les Oiseaux) ou la thématique de la contamination qui, là encore, fait penser à nos amis morts-vivants. La scène dans l'église, avec son détournement malsain des codes liturgiques est également marquante, surtout quand on l'imagine dans son contexte d'époque.
Les 2 séquences finales sont une autre grande réussite du film, avec moult idées étonnantes qui je me garderai bien de divulgâcher mais qui justifieraient à elles seules la découverte de ces Révoltés. Elles en rendent la lecture plus complexe car traversée de concepts contradictoires sur le rapport des adultes aux enfants (faut-il les respecter quitte à avoir des enfants rois ou bien les napalmer pour restaurer un semblant de cadre éducatif ?), et même si la thématique de l'avortement résonne explicitement, dur d'affirmer ce que Serrador souhaite en dire.
¿Quién puede matar a un niño? est donc une belle découverte, qui aurait sans doute bénéficié d'un montage plus resserré afin de ne pas perdre certains de ses spectateurs en route, et pour peu qu'on accepte de se laisser porter par son rythme indolent (sans doute l'effet de la chaleur hispanique).
Pour apprécier ¿Quién puede matar a un niño?, il faut savoir composer avec les tics du fantastique européen de cette époque : le rythme est très lent, avec une recherche d'onirisme parfois répétitif dans l'attitude vaporeuse/sidérée du personnage principal lorsqu'il découvre sans trop réagir les violences commises par les protagonistes, alors que le spectateur a déjà bien compris ce qu'il se trame. Des années de digestion de cinéma horrifique, entre autres de slasher, peut également amener à s'amuser de certains comportements illogiques qui apparaissent aujourd'hui comme des clichés du genre. On saura arguer que cela témoigne de l'impensable pour les adultes que d'admettre que des enfants puissent être de tels meurtriers.
Une fois cela accepté, le film offre de nombreux éléments cinématographiques intéressants : la photographie solaire qui accompagne cette ambiance caniculaire, le choix d'enfants à têtes d'ange et à l'attitude ludique qui semblent déconnectés de la gravité de leurs actes, les scènes de rassemblement de masse dont l'absence d'individualité évoque fortement les films de zombies (tandis que leurs poses figées et scrutatrices - très belles séquences - rappellent les Oiseaux) ou la thématique de la contamination qui, là encore, fait penser à nos amis morts-vivants. La scène dans l'église, avec son détournement malsain des codes liturgiques est également marquante, surtout quand on l'imagine dans son contexte d'époque.
Les 2 séquences finales sont une autre grande réussite du film, avec moult idées étonnantes qui je me garderai bien de divulgâcher mais qui justifieraient à elles seules la découverte de ces Révoltés. Elles en rendent la lecture plus complexe car traversée de concepts contradictoires sur le rapport des adultes aux enfants (faut-il les respecter quitte à avoir des enfants rois ou bien les napalmer pour restaurer un semblant de cadre éducatif ?), et même si la thématique de l'avortement résonne explicitement, dur d'affirmer ce que Serrador souhaite en dire.
¿Quién puede matar a un niño? est donc une belle découverte, qui aurait sans doute bénéficié d'un montage plus resserré afin de ne pas perdre certains de ses spectateurs en route, et pour peu qu'on accepte de se laisser porter par son rythme indolent (sans doute l'effet de la chaleur hispanique).
Re: Les Révoltés de l'An 2000 (1976) Narciso Ibanez Serrador
Revu sur le Bluray Carlotta, et je vais casser l’ambiance mais… quel ennui ! Le générique est très fort puisque composé d’images d’archives atroces. Tout y est dit d’entrée: les enfants sont les premières victimes des horreurs commises par les hommes.
Bon. Et après ? C’est un point de départ pour « expliquer » que les enfants développent une «maladie » qui les pousse à tuer les adultes et qu’ils se contaminent entre eux, accélérant le phénomène.
Et heu.. c’est tout. Bon. Sur le fond que faut il en tirer ? Rien d’autre que ce que dit le générique. A la rigueur une mise en garde facile. Sur la forme ? C’est surtout chiant. Le couple d’anglais déambulent pendant des plombes sans trop s’inquiéter « tiens là aussi y’a personne », comme deux nunuches à côté de la plaque. Mention spéciale au mari, d’une mollesse à toute épreuve, qui se contente systématiquement de se prendre la tête dans les mains au lieu d’agir, quand bien même la menace paraît fort peu convaincante (la gamine qui frappe le vieux, les 4 gamins qui déshabillent une femme morte…). Non jamais il n’en attrape un, s’énerve un minimum… et pendant ce temps une touriste cloisonnée passe son temps à appeler via une radio pour ne dire que « aidez moi ! Venez vite !!! » puis raccroche bien sûr avant de donner plus d’info sur sa position comme chacun de nous le ferait. Quand notre « héros » a l’incroyable présence d’esprit de rétorquer au 5 eme appel « ou êtes vous ?!! », là enfin la femme répond « venez vite !!! »….. pfff
Bref, personne ne semble agir avec intelligence, pas même les enfants qui eux aussi font un peu n’importe quoi, ce qui rend peu crédible le fait qu’ils aient pu massacrer tout un village….
Lorsque d’un coup ça s’excite un peu vers la fin, c’est vrai qu’on est assez surpris que notre héros daigne enfin tirer dans le tas pour s’en sortir (notons quand même qu’il a la présence d’esprit de balancer sa mitraillette juste après = ), ce qui justifie un peu le titre du film (l’original j’entends), car qui peut bien vouloir tuer un enfant, ce petit être innocent qui ne ferait de mal à personne ? 1- c’est assez niais comme vision, et 2- les images du générique donnaient déjà bien assez de réponses à la question.
Reste bien sûr l’audace pour l’époque de représenter des enfants tortionnaires, de même que d’en faire abattre froidement quelques uns à l’écran. Je veux bien qu’à l’époque une telle démarche puisse déranger et participer à l’aura culte du Film, mais sincèrement c’est bien peu.
Quel message important véhicule ce film ? En quoi est ce un chef d’œuvre ? Franchement je ne vois pas. Une ébauche de film de zombies avec des gamins quoi, basique. Et mou du genou.
Bon. Et après ? C’est un point de départ pour « expliquer » que les enfants développent une «maladie » qui les pousse à tuer les adultes et qu’ils se contaminent entre eux, accélérant le phénomène.
Et heu.. c’est tout. Bon. Sur le fond que faut il en tirer ? Rien d’autre que ce que dit le générique. A la rigueur une mise en garde facile. Sur la forme ? C’est surtout chiant. Le couple d’anglais déambulent pendant des plombes sans trop s’inquiéter « tiens là aussi y’a personne », comme deux nunuches à côté de la plaque. Mention spéciale au mari, d’une mollesse à toute épreuve, qui se contente systématiquement de se prendre la tête dans les mains au lieu d’agir, quand bien même la menace paraît fort peu convaincante (la gamine qui frappe le vieux, les 4 gamins qui déshabillent une femme morte…). Non jamais il n’en attrape un, s’énerve un minimum… et pendant ce temps une touriste cloisonnée passe son temps à appeler via une radio pour ne dire que « aidez moi ! Venez vite !!! » puis raccroche bien sûr avant de donner plus d’info sur sa position comme chacun de nous le ferait. Quand notre « héros » a l’incroyable présence d’esprit de rétorquer au 5 eme appel « ou êtes vous ?!! », là enfin la femme répond « venez vite !!! »….. pfff
Bref, personne ne semble agir avec intelligence, pas même les enfants qui eux aussi font un peu n’importe quoi, ce qui rend peu crédible le fait qu’ils aient pu massacrer tout un village….
Lorsque d’un coup ça s’excite un peu vers la fin, c’est vrai qu’on est assez surpris que notre héros daigne enfin tirer dans le tas pour s’en sortir (notons quand même qu’il a la présence d’esprit de balancer sa mitraillette juste après = ), ce qui justifie un peu le titre du film (l’original j’entends), car qui peut bien vouloir tuer un enfant, ce petit être innocent qui ne ferait de mal à personne ? 1- c’est assez niais comme vision, et 2- les images du générique donnaient déjà bien assez de réponses à la question.
Reste bien sûr l’audace pour l’époque de représenter des enfants tortionnaires, de même que d’en faire abattre froidement quelques uns à l’écran. Je veux bien qu’à l’époque une telle démarche puisse déranger et participer à l’aura culte du Film, mais sincèrement c’est bien peu.
Quel message important véhicule ce film ? En quoi est ce un chef d’œuvre ? Franchement je ne vois pas. Une ébauche de film de zombies avec des gamins quoi, basique. Et mou du genou.