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par MadXav » ven. nov. 13, 2020 6:07 pm
Bon. Encore une fois, je ne suis pas fan du gros boitier VHS, qui prend beaucoup de place et surtout, qui est vide.
Pourtant ils en ont mis des choses ! Y'a le poster recto / verso (original / Melki), l'aimant Melki, un set de photos, la mini-BD et donc un BR et un DVD.
Bref, ça a beau être généreux en papier, l'énorme boitier est désespérement vide.
Le Master, hérité du Shout Factory de 2018, est pour sa part très très propre. La texture des peaux est parfois étonnante et ça pousse assez loin le niveau de détail. Honnêtement, sur un tel film, je ne m'y attendais pas. On notera une stabilité parfois hésitante. Reste que pour moi, c'est une redécouverte. La photographie dans les égouts par exemple, avec ses teintes sombres, bleutés, contrastées, c'est du grand art !
En termes de bonus on a POINT ZERO, un court-métrage très inspiré de CYBORG. Le métrage est introduit par son réalisateur durant 7 minutes. C'est assez sympa et ça enchaine sur le film de 17 mins, qui rappelle la scène de l'usine désaffectée, puis la course du héros pour échapper à ses prédateurs. Ca crie beaucoup, c'est assez bestial, teigneux, c'est bien mis en scène. Surprenant !
Une interview de Melki sur 7mins36secs qui parle de sa vie, son oeuvre, ses travaux. Etrange mais bon pourquoi pas, c'est intéressant, j'aime bien. On apprend qu'il a travaillé 2 mois sur le visuel de CYBORG pour cette édition.
"Un Futur Ravagé" est le making-of du film avec presque 30mins au compteur. Ca donne la parole à la plupart des intervenants, du réalisateur aux acteurs, exception faite de Van Damme. C'est très très sympa, c'était sur le disque Shout mais là c'est sous-titré.
"Run & Gun" est un bonus français qui donne la parole à Arthur Cauras. Ca dure 30 minutes et je salue parce que pour un bonus Français, c'est vraiment bien.
"Une fantaisie dérisoire" est un bonus hérité du disque Shout, qui sur 12 minutes traite essentiellement des SFX du film. Là encore, la qualité est au RDV avec les artistes eux-mêmes qui nous parlent notamment des mate-paintings du film. Très bien.
Mais le morceau attendu (du moins par moi) c'est bien évidemment le Director's Cut SLINGER, ici introduit durant 4 minutes par un Pyun malheureusement fatigué, mais pertinent. Bon, autant le dire, l'image n'est pas seulement sale ou low-res, elle est également déformée, parfois à la limite du monochrome. C'est un peu dommage parce que dans les faits, y'a quand même pas beaucoup de nouveaux plans ! Donc avoir choisi la qualité la plus pourrave possible pour faire ce montage, c'est étrange. On note quand même que la musique est très différente, le final aussi, avec une voix-off un peu douteuse, une musique ratée et, là où le film s'arrête normalement, l'image d'une femme à poil semblant débouler façon terminator. Se faisant, Pyun nous annonce en fait maladroitement une suite...
Bref, si le director's cut est une vraie déception, et le boitier toujours aussi douteux, le reste de l'édition est un vrai plaisir.
Dommage qu'on ait perdu un docu de 63 minutes et le commentaire audio de Pyun dans la traversée de l'atlantique...
Dessin et sketching liés au cinéma, au voyage, etc. :