j'adore quand les critiques se mettent à délirer. Les Cahiers sont les rois quand il s'agit d'extrapoler. Mais Mad a (eu) ses moments aussi.Fatalis rex a écrit :Ben justement, le soufflet est retombé. Tout le monde s'est dit "enfin, il a trouvé ses marques !" Je me souviens d'un papier dans Mad où il y avait tout un parallèle avec le fait qu'il retrouve ses ailes (le passage dans la prison avec les bottes aimantées) et son identité, puis après walou...
Volte Face - John Woo 1997
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Il y a un p'tit détail qui me chiffonne
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Ne crachons pas dans la soupe....VOLTE/FACE est un putain de beau e grand film d'action , John Woo au mieux de sa forme , c'est très beau , très excessif , bien barré par moments......Mais le cinoche de Woo est excessif par nature , c'est du bourrinage stylisé avec sous-texte mythologique pour tous les persos....C'est comme ça qu'on l'aime !
"Si on devait tirer sur tout ce qui bouge,on vieillirait bien seuls"
"En France je suis considéré comme un gros nul, En Allemagne comme un raté, En Angleterre aussi et aux Etats-Unis pareil"
Michael Bay
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PareilManolito a écrit :Encensé à sa sortie, un film que j'avais pourtant trouvé juste correct ; du Woo pleurnichard, inégal, servi par deux cabotins casse-burnes... Ca se laisse voir, mais c'est très loin d'être mon film préféré... J'ai toujours eu du mal avec les soi-disant "chefs-d'oeuvres" de John Woo que tout le monde encensent, ses gros mélos dégoulinant, je préfère ses films plus musclés et plus funs...
Je n'aime pas le style de Woo, et encore moins Volte Face, gros truc lourdeau qui en fait des tonnes avec des ficelles énormes. Bref, pas ma tasse de thé.
Re: Volte Face - John Woo 1997
Un film qui fait certainement son âge, une certaine époque du cinéma d'action US à gros budget. On est d'abord assez étonné par la violence du métrage, qui dégage quand même bien les bronches en terme de fusillades et de morts violentes en tous genres. On apprécie aussi un travail de cascades et d'effets physiques remarquables (l'aéroport !) pour ce qui aujourd'hui serait généré en grande partie en images de synthèse moins efficaces. C'est le film de John Woo le plus "crédible" de sa carrière US, même si ce n'est pas le plus amusant. Les acteurs m'avaient gonflé à l'époque : à la revoyure, je les ai mieux appréciés ; ça cabotine sec, mais on s'amuse quand même et ce sont certainement les deux vedettes, ainsi que leur complémentarité, qui donnent vie au métrage. Les scènes d'action sont toutes impressionnantes et remplissent bien leur contrat. Il n'empèche que "Volte Face" est tout de même un trop long (2H20), qu'il connaît quelques gros coups de mou, qu'il peut donner l'impression de tourner en rond. Un résultat global un peu bancal, mais qui se revoit agréablement tout de même.
Vu sur le double hddvd US Paramount, sorti en 2007, puis sorti peu après en bluray. Un transfert 2.35 HD de bonne qualité, on apprécie tout de suite la sensation de piqué, de précision, les couleurs franches, les contrastes bien équilibrés. Quelques saletés nous rappellent que le film commence à dater, mais ce n'est pas non plus très gênant. Par contre, au fur et à mesure que le film progresse, il paraît assez évident que le film a été manipulé numériquement, avec de très légers halos de edge enhancement (à peine perceptible sur un écran de 46 pouces toutefois) et surtout une impression de lissage qui, sans être aussi évident que sur un "Le jour le plus long", n'en donne pas moins, sur la longueur, une impression d'image un peu plastifiée. Il n'y a pratiquement pas de grain à l'image, les plans agités peuvent donner une impression de léger flou, certaines textures manquent de naturel... Ce n'est pas tragique et le film reste très regardable, mais il manque quand même un vrai feeling "cinéma" à l'image. Le HDDVD propose également une poste Dolby Digital Plus littéralement dévastatrice ! Avec VF et STF.
Vu sur le double hddvd US Paramount, sorti en 2007, puis sorti peu après en bluray. Un transfert 2.35 HD de bonne qualité, on apprécie tout de suite la sensation de piqué, de précision, les couleurs franches, les contrastes bien équilibrés. Quelques saletés nous rappellent que le film commence à dater, mais ce n'est pas non plus très gênant. Par contre, au fur et à mesure que le film progresse, il paraît assez évident que le film a été manipulé numériquement, avec de très légers halos de edge enhancement (à peine perceptible sur un écran de 46 pouces toutefois) et surtout une impression de lissage qui, sans être aussi évident que sur un "Le jour le plus long", n'en donne pas moins, sur la longueur, une impression d'image un peu plastifiée. Il n'y a pratiquement pas de grain à l'image, les plans agités peuvent donner une impression de léger flou, certaines textures manquent de naturel... Ce n'est pas tragique et le film reste très regardable, mais il manque quand même un vrai feeling "cinéma" à l'image. Le HDDVD propose également une poste Dolby Digital Plus littéralement dévastatrice ! Avec VF et STF.
Re: Volte Face - John Woo 1997
Face Off / Volte Face est un film que j'avais beaucoup apprécié en salle et, plus tard en VHS.
Il faut dire que je sortais de Broken Arrow et du choc "The Killer" vu alors en VHS quelques années plus tôt. Aujourd'hui et avec beaucoup de recul, je comprends pourquoi j'ai beaucoup aimé : Volte Face, c'est une version SF hollywoodienne de The Killer. En moins bien...
En moins bien parce que les acteurs principaux sont en roue libre tendance poudre-blanche-nawak-dans-le-nez. Mention spéciale à Nicolas Cage avec sa tronche de dégénéré qui à aucun moment ne rend convaincant son personnage.
Et puis, il y a le cas Travolta. Clairement, John Woo lui a demandé de freiner un peu (il a du revoir Broken Arrow avant le tournage ) mais même avec cela, c'est encore compliqué.
On pense que le film part dans le mur avec ce duo d'acteurs incontrôlables, mais c'est sans compter le "magicien" John Woo.
Car le cinéaste pense son film non comme un film de science-fiction, mais comme un gigantesque bordel à l'image de ce qu'il se passe dans la tête des personnages. On retrouve donc les ralentis marquant les temps fort des personnages et leurs moments de réflexion. Mais aussi la déconstruction des décors aussi bien au niveau physique (explosions) que spatial (la fusillade du loft sur plusieurs niveaux qui se termine sur un pièce avec miroirs ).
John Woo balance donc un film ultra-généreux. Rien que la première scène d'action, celle de l'avion, est plus impressionnante que tout le film Tenet. Niveau violence, on atteint un pic dans un film typé "blockbuster" avec son méchant qui tue tout ce qui bouge de manière aléatoire (flics, gens dans la rue, femmes, enfant, etc.).
Pourtant, Woo ne peut pas s'empêcher de s'autociter, en particulier durant la poursuite de fin en bateau. Et cette fois, cela fonctionne moins que dans The Killer.
Plus de 20 après, Face Off s'avère donc beaucoup moins réussi que dans mon souvenir. Certaines choses, fonctionnent mal, comme des scènes d'action peu lisibles aujourd'hui (à mon avis, on peut pas placer sa caméra au même endroit et ses acteurs autant à côté des effets pyrotechniques à Hollywood, ce qui complique les choses sur la table de montage si on veut un film impressionnant).
Le film est donc daté voir maniéré, même s'il faut reconnaître qu'on est sur un bon divertissement dans le genre action des années 90.
Je vais même lancer un truc qui va faire hérisser le poil à certains : je vois dans ce Volte Face les prémices de ce que Michael Bay va chercher à faire à partir d'Armageddon. C'est ce qui a va aboutir au chef d'oeuvre Bad Boys 2, c'est à dire un film d'action sans complexe, dense, impressionnant mais dont la structure et le fond ont été abondamment négligé. Un film concept, construit par morceaux, dont la forme se suffit à elle-même.
Volte Face c'est ça : un concept d'enfer mais dont on se fout puisque les boutons et les manettes sont tellement à fond qu'on ne sait plus à un moment qui est gentil ou méchant. Un thème pourtant cher à John Woo dont on peine à trouver quelque chose de nouveau ici.
Il faut dire que je sortais de Broken Arrow et du choc "The Killer" vu alors en VHS quelques années plus tôt. Aujourd'hui et avec beaucoup de recul, je comprends pourquoi j'ai beaucoup aimé : Volte Face, c'est une version SF hollywoodienne de The Killer. En moins bien...
En moins bien parce que les acteurs principaux sont en roue libre tendance poudre-blanche-nawak-dans-le-nez. Mention spéciale à Nicolas Cage avec sa tronche de dégénéré qui à aucun moment ne rend convaincant son personnage.
Et puis, il y a le cas Travolta. Clairement, John Woo lui a demandé de freiner un peu (il a du revoir Broken Arrow avant le tournage ) mais même avec cela, c'est encore compliqué.
On pense que le film part dans le mur avec ce duo d'acteurs incontrôlables, mais c'est sans compter le "magicien" John Woo.
Car le cinéaste pense son film non comme un film de science-fiction, mais comme un gigantesque bordel à l'image de ce qu'il se passe dans la tête des personnages. On retrouve donc les ralentis marquant les temps fort des personnages et leurs moments de réflexion. Mais aussi la déconstruction des décors aussi bien au niveau physique (explosions) que spatial (la fusillade du loft sur plusieurs niveaux qui se termine sur un pièce avec miroirs ).
John Woo balance donc un film ultra-généreux. Rien que la première scène d'action, celle de l'avion, est plus impressionnante que tout le film Tenet. Niveau violence, on atteint un pic dans un film typé "blockbuster" avec son méchant qui tue tout ce qui bouge de manière aléatoire (flics, gens dans la rue, femmes, enfant, etc.).
Pourtant, Woo ne peut pas s'empêcher de s'autociter, en particulier durant la poursuite de fin en bateau. Et cette fois, cela fonctionne moins que dans The Killer.
Plus de 20 après, Face Off s'avère donc beaucoup moins réussi que dans mon souvenir. Certaines choses, fonctionnent mal, comme des scènes d'action peu lisibles aujourd'hui (à mon avis, on peut pas placer sa caméra au même endroit et ses acteurs autant à côté des effets pyrotechniques à Hollywood, ce qui complique les choses sur la table de montage si on veut un film impressionnant).
Le film est donc daté voir maniéré, même s'il faut reconnaître qu'on est sur un bon divertissement dans le genre action des années 90.
Je vais même lancer un truc qui va faire hérisser le poil à certains : je vois dans ce Volte Face les prémices de ce que Michael Bay va chercher à faire à partir d'Armageddon. C'est ce qui a va aboutir au chef d'oeuvre Bad Boys 2, c'est à dire un film d'action sans complexe, dense, impressionnant mais dont la structure et le fond ont été abondamment négligé. Un film concept, construit par morceaux, dont la forme se suffit à elle-même.
Volte Face c'est ça : un concept d'enfer mais dont on se fout puisque les boutons et les manettes sont tellement à fond qu'on ne sait plus à un moment qui est gentil ou méchant. Un thème pourtant cher à John Woo dont on peine à trouver quelque chose de nouveau ici.