Vu sur Prime (Japon) en double-bill avec Mondays (2022), un autre film japonais ou l'element temps fait des siennes!
Assez fun, mais quand meme un chouillat sur ma faim.
Dorosute no Hate de Bokura [We, at the end of the Droste Effect] est un petite production crowdfundee a l'origine de laquelle on trouve Europa Kikaku, une troupe de theatre dirigee par Ueda Makoto qui est aussi le scenariste du film.
En fait, pendant le film, je me suis souvent dit que le jeu des acteurs fesait quand meme TRES theatrale, et une rapide verification sur Wiki (Japon) m'a confirme les elements du paragraphe precedent, CQFD.
Le pitch est plutot malin, meme si je pense qu'on est quand meme loin de la rigueur scientifique d'un Primer (2004) et on sent que meme si la (sympathique) equipe a lance un concept assez interessant, elle n'hesite pas a jouer quand meme pas mal avec
Lorsqu'on rentre dans le delire, on voit aussi venir certains des elements de l'histoire
Soyons francs, c'est un petit film, pas long et qui traine quand meme un chouillat la patte malgre ses 71 minutes(tous les allez-retours entre les etages, et qui font tres astuces de theatre(!), c'est simple, on en vient a penser aux fameuses "portes qui claquent" et autres persos caches dans les placards des pieces de boulevard), mais qui possede un plutot bon pitch qui aurait merite peut-etre un peu plus de rigueur dans son deroulement.
Au final, le tout est plutot sympatoche et fait passer un moment assez fun, ce qui en fait un metrage tout-a-fait recommendable.

En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.