Gérardmer 2023 (25 au 29 janvier)

[Drac]

Films en compétition

Memory of Water (Finlande, Allemagne, Estonie, Norvège)
Réalisé par Saara Saarela. Dans un monde futuriste où l’eau se fait rare, Noria est devenue la Maîtresse du thé de son village, suivant à la lettre les traditions héritées de son défunt père. Elle détient également un secret bien gardé depuis des générations. La jeune femme doit faire appel à sa force tranquille pour la guider à travers une dangereuse odyssée pour la survie de son peuple.

Zeria (Belgique)
Réalisé par Harry Cleven. Gaspard est le dernier homme sur Terre. Zeria, son petit-fils, est le premier être humain né sur Mars. Gaspard lui raconte sa vie, ses peurs, ses amours… dans l’espoir que Zeria vienne le voir avant de mourir… Zeria serait le premier être humain à revenir sur Terre sans l’avoir jamais connue

Watcher (USA)
Réalisé par Chloe Okuno. Julia et son mari d’origine roumaine quittent les États-Unis pour emménager à Bucarest, où ce dernier a trouvé un nouvel emploi. Ayant tiré récemment un trait sur sa carrière de comédienne, Julia se retrouve souvent seule dans son grand appartement et essaye de s’occuper comme elle peut. Une nuit, en scrutant par la fenêtre l’immeuble d’en face, elle aperçoit une silhouette qui semble la regarder en retour…

The Nocebo Effect (Irlande, Grande-Bretagne, Philippines, USA)
Réalisé par Lorcan Finnegan. Une créatrice de mode est soudain frappée par une mystérieuse maladie qui déconcerte ses médecins et contrarie son mari. Mais l’arrivée d’une nurse philippine, adepte de la médecine locale traditionnelle, révèle la terrifiante origine du mal qui la frappe.

Piaffe (Allemagne)
Réalisé par Ann Oren. Eva, une jeune femme introvertie qui travaille comme bruiteuse, rencontre des difficultés pour créer les sons d’un film publicitaire mettant en vedette un cheval. Alors qu’une queue de cheval commence à pousser sur son corps, elle développe une relation de soumission avec un botaniste.

La pietà (Espagne, Argentine)
Réalisé par Eduardo Casanova. Lili et son fils Mateo ont une relation fusionnelle qui les rend dépendants l’un de l’autre. Ils se complaisent dans une réalité suffocante jusqu’au jour où l’un d’entre eux est atteint d’une maladie grave. La simple idée d’être séparés les conduit à développer une version d’eux-mêmes la plus sombre et toxique qui soit.

Blood (USA)
Réalisé par Brad Anderson. Après un divorce compliqué, Jesse emménage avec sa fille et son jeune fils Owen dans une vieille ferme. Peu de temps après, Owen est mordu violemment par un chien. À l’hôpital, il se réveille avec une étrange soif de sang. Sa mère fera tout pour lui en procurer et le maintenir en vie.

La Tour (France)
Réalisé par Guillaume Nicloux. Au cœur d’une cité, les habitants d'une tour se réveillent un matin et découvrent que leur immeuble est enveloppé d’un brouillard opaque, obstruant portes et fenêtres – une étrange matière noire qui dévore tout ce qui tente de la traverser. Pris au piège, les résidents tentent de s’organiser, mais pour assurer leur survie ils succombent peu à peu à leurs instincts les plus primitifs, jusqu’à sombrer dans l’horreur...

La Montagne (France)
Réalisé par Thomas Salvador. Pierre, ingénieur parisien, se rend dans les Alpes pour son travail. Irrésistiblement attiré par les montagnes, il s’installe un bivouac en altitude et décide de ne plus redescendre. Là-haut, il fait la rencontre de Léa et découvre de mystérieuses lueurs.

Films hors compétition

Knock at the Cabin (USA)
Réalisé par M. Night Shyamalan. Alors qu’ils passent leurs vacances dans un chalet isolé en pleine nature, une jeune fille et ses parents sont pris en otage par quatre étrangers armés qui exigent d’eux un choix impossible afin d’éviter l’imminence de l’apocalypse. Alors qu’ils n’ont pratiquement aucun moyen de communication avec le reste du monde, ils vont devoir seuls prendre et assumer leur décision.

Nos cérémonies (France)
Réalisé par Simon Rieth. Royan, 2011. Alors que l’été étire ses jours brûlants, deux jeunes frères, Tony et Noé, jouent au jeu de la mort et du hasard… Jusqu’à l’accident qui changera leur vie à jamais. Dix ans plus tard et désormais jeunes adultes, ils retournent à Royan et recroisent la route de Cassandre, leur amour d’enfance. Mais les frères cachent depuis tout ce temps un secret…

Irati (Espagne)
Réalisé par Paul Urkijo. VIIIe siècle. L’armée de Charlemagne est en train de mettre les Pyrénées à feu et à sang. Afin d’arrêter ce massacre, le chef des montagnards de la vallée demande de l’aide auprès des dieux ancestraux de ses terres, dont la disparition est imminente avec l’arrivée de la chrétienté. Après avoir prêté serment, il arrive à vaincre l’ennemi en échange de sa vie. Mais avant de mourir, il fait promettre à son fils Eneko de protéger à son tour la vallée. Les années passent et Eneko, devenu un homme à la foi chrétienne, se prépare à honorer sa promesse.

Tropique (France)
Réalisé par Edouard Salier. Les frères jumeaux Lázaro et Tristán font partie d’un programme militaire qui vise à former les meilleurs astronautes de demain. Leur mère a tout sacrifié pour les porter vers cet objectif. Mais leur rêve se brise et la cellule familiale explose lorsque Tristán est contaminé par un résidu toxique qui le transforme physiquement et mentalement

King on Screen (Belgique, France)
Réalisé par Daphné Baiwir. Une plongée intimiste dans l’univers de Stephen King auprès des réalisateurs qui ont adapté ses livres à l’écran, pour comprendre comment tant de ces films ont eu un impact si crucial dans l’histoire du cinéma, élaborant notamment sur son conflit avec Stanley Kubrick, l’influence de sa femme Tabitha sur son travail ou encore la place qu’il a acquise dans la pop culture actuelle.

Lynch/Oz (USA)
Réalisé par Alexandre O. Philippe. Une évocation de l’une des plus fascinantes énigmes de l’histoire du cinéma : la symbiose persistante entre le conte cinématographique fondateur de la culture américaine, Le Magicien d’Oz, et l’œuvre si singulière de David Lynch, à travers le témoignage de sept cinéastes américains contemporains qui explorent leur propre théorie sur la relation entre Lynch et Oz.

The Communion Girl (Espagne)
Réalisé par Victor Garcia. Espagne, fin des années 80. Sara tente de s’intégrer parmi les adolescents d’une petite ville de la province de Tarragone. Si seulement elle était aussi extravertie que sa meilleure amie Rebe. Un soir, alors qu’elles rentrent de boîte de nuit, elles croisent une petite fille en tenue de première communiante tenant une poupée dans ses bras.

The Elderly (Espagne)
Réalisé par Raúl Cerez et Fernando González Gómez. Le monde de Manuel s’effondre le jour où son épouse se suicide. Le choc est si grand qu’il provoque la démence chez le vieil homme. Incapable d’envoyer son père vivre dans une résidence spécialisée, son fils Mario décide de l’accueillir chez lui avec sa famille malgré la forte opposition de sa femme qui attend un enfant et le comportement de plus en plus erratique et agressif de Manuel.

Venus (Espagne)
Film réalisé par Jaume Balagueró. Lucía travaille comme gogo danseuse dans une boîte de nuit. Un soir, elle y vole un sac rempli de drogues de synthèse à la barbe de ses employeurs. Poursuivie par une bande de gros bras, elle trouve refuge dans l’appartement où réside sa sœur Rocío. Mais cet endroit semble cacher une menace beaucoup plus terrible que les hommes qui la cherchent.

Maurice le chat fabuleux (Grande-Bretagne, Allemagne)
Réalisé par Toby Genkel et Florian Westermann. C’est l’histoire de Maurice le Fabuleux, un chat pas comme les autres, une majesté au poil touffu, mais surtout… un roi de l’arnaque ! Il a monté un coup avec une bande de rats qui prend un malin plaisir à envahir les villages et à y semer la pagaille. Maurice arrive alors en sauveur : contre un bon pactole, il propose les services d’un joueur de flûte qui, par miracle, peut faire fuir les rongeurs complices. Le plan est parfait, Maurice peut ronronner à son aise sur son tas de pièces d’or. Mais le jour où la petite troupe entre dans cette ville étrange, le fabuleux Maurice comprend qu’il va devoir changer de combine.

Domingo et la brume (Costa Rica, Qatar)
Réalisé par Ariel Escalante Meza. Dans les montagnes tropicales du Costa Rica, Domingo, qui a perdu sa femme, possède une terre convoitée par des entrepreneurs déterminés à construire une nouvelle autoroute. Multipliant les actes d’intimidation, ils délogent les habitants les uns après les autres. Mais Domingo résiste car cette terre renferme un secret mystique.

Huesera (Mexique, Pérou)
Réalisé par Michelle Garza Cervera. Valeria attend son premier enfant. Elle a toujours désiré être mère, et à tout le moins, c’est ce que les autres ont toujours voulu pour elle. Les membres de sa famille sont ravis et son conjoint Raúl respire le bonheur. Hélas, la joie partagée est de courte durée car Valeria est de plus en plus accablée de visions cauchemardesques et d’une terrible présence qui la hante. Son corps lui-même commence à se tordre et l’impuissance la submerge. Selon toute vraisemblance, elle subit la malédiction d’une entité surnaturelle appelée La Huesera.

En plein feu (France)
Réalisé par Quentin Reynaud. Alors qu’un incendie de forêt ravage la région depuis des semaines, Simon, 41 ans, et son père Joseph, 74 ans, doivent quitter leur maison et prennent la route suite aux alertes d’évacuation. Mais le vent se lève, rendant le feu impossible à contrôler. Prisonniers de leur véhicule et seuls dans une forêt transformée en brasier géant, Simon et Joseph réussiront-ils à s’en sortir ?

Nuit Sang Lendemain

Projet Wolf Hunting (Corée du Sud)
Réalisé par Hong-seon Kim. Suite à une tentative d’évasion, un cargo transportant de dangereux criminels de Manille à Busan sombre dans le chaos. La traversée tourne vite au cauchemar.

The Price We Pay (USA)
Réalisé par Ryûhei Kitamura. Lorsqu’un cambriolage tourne mal, une bande de criminels se retrouve blessée avec une jeune femme en otage sur les bras. Ils trouvent refuge dans un ranch isolé dirigé par des préleveurs d’organes. Sauver leur peau devient littéralement une plus grande priorité que d’échapper à la police.

Nuit décalée

Holy Shit ! (Allemagne)
Réalisé par Lukas Rinker. Franck, architecte, se réveille à moitié inconscient dans un WC de chantier dont la porte est verrouillée de l’extérieur. Pire encore, l’annonce d’une démolition imminente le condamne à une mort certaine. Notre héros n’a plus qu’une heure pour s’extirper de son tombeau en plastique bleu. Une course contre la montre commence.

Mad Heidi (Suisse)
Réalisé par Johannes Hartmann et Sandro Klopfstein. Dans une Suisse dystopique tombée sous la coupe fasciste d’un magnat tyrannique du fromage, Heidi vit paisiblement dans les alpages avec son grand-père qui fait de son mieux pour la protéger des horreurs du monde. Bientôt, la jeune fille naïve et innocente, poussée par son besoin de liberté, se transforme en une féroce combattante qui doit sauver le pays et mettre fin à ces fous furieux.

Thématique Gémellité
Tropique, Goodnight Mommy, Deux sœurs, Us, Faux-semblants, Trouble, Bienvenue à Gattaca, Nos cérémonies.

Rétromania
Faux-semblants, La Nuit des morts-vivants, The Host

Séance spéciale
Meurtres sous contrôle

[savoy1]

Petits CV de quelques festivaliers.

Compétition Gérardmer :
La pietà (La piedad) était en compétition à l’Étrange Festival 2022. La Tour et Zeria étaient présentés hors-compétition à ce même festival.
La Montagne était en compétition au PIFFF 2022, il y a remporté le grand prix.

Hors-compétition Gérardmer :
The Elderly (Viejos) et Huesera étaient en compétition du PIFFF 2022. The Price We Pay y était hors-compétition. Venus faisait la clôture de ce festival.
Enfin, cumulard, Projet Wolf Hunting a été projeté aux deux festivals, L’Étrange et le PIFFF. En compétition du premier, "hors-jeu" pour le second. Début de parcours similaire à celui de Sadness en 2021, donc, pour ce film coréen autrement plus intéressant dans leur genre du trash asiatique. Souhaitons-lui une belle prochaine carrière en salles.

[Stilleben]

Dans le même ordre d'idée, La Pietà était en compétition crossover au FEFFS 2022 - il a remporté le Grand Prix de la section (perso, je n'ai pas aimé du tout le film).
Le très queer Huesera et sa réalisatrice, Nos cérémonies, ses deux acteurs principaux et son réal - compétition fantastique -, ainsi que le doc Lynch/Oz y étaient également. Mad Heidi était présenté en séance de minuit.

Et le palmarès 2023 est :

Grand Prix - soutenu par la Région Grand Est
LA PIETÀ d’Eduardo Casanova

Prix du Jury ex-aequo :
PIAFFE d’Ann Oren & LA MONTAGNE de Thomas Salvador

Prix du 30e festival de Gérardmer
WATCHER de Chloe Okuno

Prix de la Critique
LA MONTAGNE de Thomas Salvador

Prix du Public - soutenu par la Ville de Gérardmer
LA PIETÀ d’Eduardo Casanova

Prix du Jury Jeunes de la Région Grand Est
LA PIETÀ d’Eduardo Casanova

Grand Prix du court métrage - soutenu par Shadowz
IL Y A BEAUCOUP DE LUMIÈRE ICI de Gonzague Legout

La cérémonie de clôture (1h de vidéo) est visible ici : https://www.youtube.com/watch?v=ZchB4IoPw80

Je comprends pas cet engouement pour La pietà qui rafle 3 prix...
Après, j'ai pas compris non plus l'engouement pour Ego l'an passé, film qui m'est un peu passé comme l'eau sur les plumes d'un canard. J'ai trouvé La Abuela bien plus intéressant, même si la 1ère séquence du film désamorce un peu le reste.
Tiens, le pitch de Blood me fait un peu penser à celui de The Son (2021) d'Ivan Kavanagh.

[farlane]

Bizarre, sur la fiche imdb, je trouve bien "La Piedad" d'Eduardo Casanova mais pas "La Pietà"...
Par ailleurs, le film est catalogué comme étant un drame (pourtant les synospsis sont bien similaires)
Où est l'erreur ?

[japi]

Je ne sais pas où est l'erreur, mais ça semble effectivement être le même film.
Ce qui fait le plus peur, c'est la note : 5.3 pour un film qui vient de sortir...

[Stilleben]

Bizarre, sur la fiche imdb, je trouve bien "La Piedad" d'Eduardo Casanova mais pas "La Pietà"...
Par ailleurs, le film est catalogué comme étant un drame (pourtant les synospsis sont bien similaires)
Où est l'erreur ?

Tout simplement parce que La pietà est une traduction (cf. https://fr.wiktionary.org/wiki/piet%C3%A0) du titre en français de La Piedad.

[Dragonball]

Encore une fois j'ai quasiment pas entendu parler de la tenu de ce festival (A part un peu ici donc) dont j'ai quand même l'impression qu'il n’intéresse quasiment plus personne.

En fait, il est tellement passé inaperçu que je m'étais même pas aperçu qu'il était en train de se dérouler !

Bref, rien à voir avec "L'étrange festival", le PIFFF et le BIFFF qui eux font heureusement généralement beaucoup plus parler d'eux !

[Stilleben]

Encore une fois j'ai quasiment pas entendu parler de la tenu de ce festival (A part un peu ici donc) dont j'ai quand même l'impression qu'il n’intéresse quasiment plus personne.

En fait, il est tellement passé inaperçu que je m'étais même pas aperçu qu'il était en train de se dérouler !

Bref, rien à voir avec "L'étrange festival", le PIFFF et le BIFFF qui eux font heureusement généralement beaucoup plus parler d'eux !

Effectivement, c'est le problème du festival, il me semble, son manque de notoriété dans les médias, et ce depuis sa naissance en 1994, bien qu'il ait succédé au mondialement reconnu Festival d'Avoriaz.
Quelques émissions en ont tout de même parlé : Léa Salamé dans son talk-show du samedi soir sur la 2, Mauvais genres sur France Culture était enregistré à Gérardmer aussi (à noter que les années passées, c'était surtout le festival d'Angoulême qu'ils évoquaient).

Par contre, si t'entends parler du PIFFF et du BIFFF dans des médias mainstream, faut me dire où...

[savoy1]

Pour info (rappel ?) à l'attention des parisiens, depuis quelques années, la Cinémathèque Française reprend les films de la compétition, quelques jours après la tenue du festival. Et c'est donc La pietà, Grand Prix cette année, qui inaugure les festivités dès demain soir mercredi 1er février. Ça dure jusque dimanche.

https://www.cinematheque.fr/cycle/gerar ... -1015.html

PS :

Bizarre, sur la fiche imdb, je trouve bien "La Piedad" d'Eduardo Casanova mais pas "La Pietà"...
Par ailleurs, le film est catalogué comme étant un drame (pourtant les synospsis sont bien similaires)
Où est l'erreur ?

C'était bien la peine que je précise les deux titres dans mon précédent message (C'est moi à l'époque qui ai indiqué à imdb la date de projo à l’Étrange Festival)

[farlane]

PS :

Bizarre, sur la fiche imdb, je trouve bien "La Piedad" d'Eduardo Casanova mais pas "La Pietà"...
Par ailleurs, le film est catalogué comme étant un drame (pourtant les synospsis sont bien similaires)
Où est l'erreur ?

C'était bien la peine que je précise les deux titres dans mon précédent message (C'est moi à l'époque qui ai indiqué à imdb la date de projo à l’Étrange Festival)

Ah oui effectivement, je n'avais pas vu

[Drac]

Dans un festival de ciné fantastique, si tu mets en compétition des films n'appartenant pas au genre, à tous les coups, c'est un de ceux là qui remporte le plus de prix.
Ceci dit la sélection de cette année ne m'emballe pas du tout, je la trouve très inférieure et beaucoup moins fantastique que celles de 2021 et 2022.

[Stilleben]

Dans un festival de ciné fantastique, si tu mets en compétition des films n'appartenant pas au genre, à tous les coups, c'est un de ceux là qui remporte le plus de prix.
Ceci dit la sélection de cette année ne m'emballe pas du tout, je la trouve très inférieure et beaucoup moins fantastique que celles de 2021 et 2022.

D'autant que les membres du jury, à quelques exceptions, annonçaient clairement qu'ils n'étaient pas fans du genre - ça m'a toujours un peu dérangé, déjà à Avoriaz. C'est un peu comme si le jury de prix littéraires dédiés aux genres venait de la littérature blanche ou mainstream.

Effectivement, les films présentés cette année ne m'alléchaient pas davantage. J'avais retenu Watcher, La Montagne, Blood (qui comme dit précédemment m'évoque beaucoup The Son (2021) d'Ivan Kavanagh) et le Venus de Balaguero, hors compétition ; peut-être le doc franco-belge consacré aux adaptations de King : King on Screen.

[Drac]

Azz(youtuber belge spécialisé dans l'horreur) n'est pas très emballé non plus par la sélection de cette année, cette vidéo est une critique de Terrifier 2, mais il donne sont ressenti sur le dernier festival de Gérardmer en début de vidéo

[MadXav]

Je n'ai vu que Project Wolf Hunting et c'était assez moyen, voir un peu risible à mon sens. Du gore souvent hors champ, un côté très mécanique avec des personnages qui se font tuer un par un, tous de la même manière. Du sang qui coule par litres mais une inventivité totalement absente.
Bref, on est très très loin de The Sadness qui avait le goût des situations variées.