Adaptation d'une nouvelle de Stephen King pour le metteur en scène de Longlegs - dont le teaser vient de tomber.
Avec deux jumeaux ( joués par Theo James) qui retrouvent un jouet en forme de singe dans leur grenier, et avec une série de meurtres qui émergent. Ils se débarrassent du jouet, se séparent et plusieurs années après, les meurtres recommencent.
C'est avec aussi Elijah Wood et produit par James Wan.
Comme Longlegs, distribué par Neon. Pour le 21 février 2025.
The Monkey - Osgood Perkins (2025)
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The Monkey - Osgood Perkins (2025)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: The Monkey - Osgood Perkins (2025)
Apres tout le mal que j'ai dit sur James Wan, il revient en tant que producteur, et ca me donne envie. (La chair est faible...

En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Re: The Monkey - Osgood Perkins (2025)
J'avais été déçu par Longlegs, et pourtant j'ai trouvé The Monkey encore bien en deçà ! Perkins abandonne toute ambition de faire peur avec un singe maléfique et se vautre dans une pseudo-comédie horrifique fainéante et mal équilibrée, jamais effrayante et très rarement drôle, aux saillies absurdes pas loin d'un Y'a-t-il un flic, le talent humoristique en moins. La rythmique maladroite du montage désamorce la plupart des ruptures comiques, et même des effets gores qui, pris individuellement, pourraient être sympas, mais qui souffrent vraiment de leur traitement coup de coude dans le flanc, hé t'as vu, t'as vu, j'en ai mis partout. Il en va de même pour sa galerie de personnages exagérément fantasques, entre la resucée de Longlegs en agent immobilier ou Wayne's World en sbire random.
Perkins confirme son côté poseur qui cherche à tout prix à avoir l'air cool pour cacher le néant de sa narration et de son propos : les personnages ne sont pas écrits et ne dégagent rien, les maigres éléments thématiques autour de la paternité absente n'aboutissent pas à grand-chose, la direction artistique est incohérente (pourquoi cet antre du frère ?), même le fonctionnement du singe n'est pas clair (la mort de la tante) alors qu'on a pourtant le droit à une explication voix-off peu gracieuse. Allez, quelques plans parviennent à se dégager du lot (l'ombre du singe qui se dessine à la fenêtre) et le boogey-man à timbale a une certaine gueule...
The Monkey est un film traité par-dessus la jambe par un réalisateur qui a l'air de s'en contrefoutre autant que de son public, un assemblage de bric et de broc qui semblerait tout droit sorti d'un prompt recyclage par GPT. Achevez-le tout avec une VF peu inspirée à la production plate (tout sonne en permanence enregistré en studio, sans mise en environnement - A voir si c'est pareil en VO). Une séance déplaisante.
Perkins confirme son côté poseur qui cherche à tout prix à avoir l'air cool pour cacher le néant de sa narration et de son propos : les personnages ne sont pas écrits et ne dégagent rien, les maigres éléments thématiques autour de la paternité absente n'aboutissent pas à grand-chose, la direction artistique est incohérente (pourquoi cet antre du frère ?), même le fonctionnement du singe n'est pas clair (la mort de la tante) alors qu'on a pourtant le droit à une explication voix-off peu gracieuse. Allez, quelques plans parviennent à se dégager du lot (l'ombre du singe qui se dessine à la fenêtre) et le boogey-man à timbale a une certaine gueule...
The Monkey est un film traité par-dessus la jambe par un réalisateur qui a l'air de s'en contrefoutre autant que de son public, un assemblage de bric et de broc qui semblerait tout droit sorti d'un prompt recyclage par GPT. Achevez-le tout avec une VF peu inspirée à la production plate (tout sonne en permanence enregistré en studio, sans mise en environnement - A voir si c'est pareil en VO). Une séance déplaisante.
Re: The Monkey - Osgood Perkins (2025)
Un film écrit avec les pieds, des morts à la destination finale, mais sans la tension qui précède, un certain manque de logique : , le réalisateur scénariste peine à rendre ses personnage attachants, ça fonctionne un peu sur la fin, mais c'est trop tard.
Spoiler : :
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Re: The Monkey - Osgood Perkins (2025)
Effectivement une « comédie » fantastique dont l’humour noir tombe lamentablement à plat et dont les scènes horrifiques aux effets spéciaux CGI perfectibles sont mal amenées et expédiées, manquant singulièrement d’efficacité. Il manque au récit un rythme, un vrai savoir faire dans l’élaboration des scènes « choc » et une écriture plus rigoureuse (l’opposition entre les frères, le fonctionnement confus du singe..) Peut-être que la nouvelle de King aurait été plus convaincante sous la forme d’un court métrage?
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Re: The Monkey - Osgood Perkins (2025)
C'est vraiment ce genre de scène qui m'a gonflé par son côté "voilà du gore débile en CGI, on s'en fout que ça n'ait aucun sens, qu'est-ce qu'on rigole, hein les beaufs ? Clin d'oeil, clin d'oeil". Dans un Troma, pourquoi pas, mais là...
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Re: The Monkey - Osgood Perkins (2025)
Ce qui m'a amusé le plus dans ce film ce sont les caméos, que ce soit Adam Scott au début du film (surtout après avoir regardé Severance), Oz Perkins lui-même en oncle beauf, et enfin Elijah Wood en beau-père tête à claques.
Pour ce qui est du reste comme dit précédemment - les persos et les morts wft abusant du CGI - ce n'est pas ça.
Etonnant ce côté humour assumé alors que le script était sérieux au départ ; peut-être que cela aurait été trop douloureux par rapport à son vécu, ou une façon d'exorciser ça à sa façon (lui et son frère ont perdu jeunes leurs parents, le père Anthony Perkins du sida et la mère dans l'un des avions du 11/09).
Pour ce qui est du reste comme dit précédemment - les persos et les morts wft abusant du CGI - ce n'est pas ça.
Etonnant ce côté humour assumé alors que le script était sérieux au départ ; peut-être que cela aurait été trop douloureux par rapport à son vécu, ou une façon d'exorciser ça à sa façon (lui et son frère ont perdu jeunes leurs parents, le père Anthony Perkins du sida et la mère dans l'un des avions du 11/09).