Zephyr, une surfeuse intrépide au tempérament libre est kidnappée par un tueur en série obsédé par les requins. Séquestrée sur son bateau et confrontée à la folie de son ravisseur, elle va devoir se battre pour survivre face à tous les prédateurs…
Sortie dans les salles françaises le 23 juillet 2025
A noter que le film est réalisé par Sean Byrne, auteur de l'excellent The Loved Ones
Plutôt sympathique cet hybride "old school" entre le thriller "psychologique" et le film de requin. L'intérêt tient essentiellement au duel entre le tueur charismatique et sa dernière victime séquestrée mais tenace. Le pitch prometteur n'est pas complètement tenu (j'aurais aimé personnellement plus de victimes et plus de requins!), il y a les habituelles facilités scénaristiques et bande-son fatigante, une conclusion prévisible mais il y a quelques moments (un peu) tendus, quelques jolis plans maritimes, un duo d'acteurs correct et une durée raisonnable, qui en font donc au final une série B estivale potable!
Modifié en dernier par dario carpenter le ven. juil. 25, 2025 9:35 pm, modifié 1 fois.
Pour moi c'est plus que potable, une bonne série B qui va droit au but et qui fait plaisir, c'est pas si courant que ça, on a pas mal de bonnes surprises en ce moment, la quantité et la qualité et il reste encore pas mal de sorties fantastiques avant la fin de l'été.
Le niveau de ces dernières années est tellement faible qu'effectivement le film sort la tête de l'eau. Enfin juste au niveau du nez histoire de respirer.
Le body count est quand même sacrément faiblard. Les blessures sont majoritairement hors champs. Reste que ça saigne c'est déjà cela.
Les facilités pour avancer dans l'histoire on a l'habitude aussi.
Rien de bien neuf finalement. Sans plus quoi.
Le propre du desttin n'est-il pas d'affirmer que tout est déjà joué.
Une série B efficacement menée qui exploite bien son pitch original, un tueur en série employant des requins pour accomplir ses œuvres. La réalisation et la photographie sont de bonne facture, avec la mise en valeur des côtes australiennes. Les acteurs font le taf pour incarner des persos simples mais solides. J'aime bien que le film montre les vulnérabilités du tueur lors de la mise à mal de son contrôle fétichiste, tandis qu'il va assez loin dans les épreuves infligées à son héroïne (avec un petit côté vicelard jusqu'auboutiste).
Le sous-texte sur les rapports de domination agrémente le propos, sans prendre le pas sur le divertissement, avec une conclusion qui privilégie le symbolisme à la crédibilité, mais ça passe. La force de Dangerous Animals demeure également sa propre limite, à savoir que ce huis clos marin peut donner une impression de manque d'envergure. Mais la solidité de l'ensemble convainc de suivre la carrière de Sean Byrne.
J'avais assez peur que ce soit un nième film qui va vilipender les requins, pas du tout - enfin. On est tres loin des conneries a la 47m down.
Avec une performance assez exceptionnelle de Jai Courtney, qui fait un méchant particulièrement retors, sardonique et pervers, Sean Byrne prouve qu'avec suffisamment de savoir faire, on peut transformer un sujet bateau en quelque chose qui se hisse sans souci dessus de la melee. Courtney est complètement déjanté. Il a une lueur folle dans le regard, même lorsqu'il feint le calme. Son enthousiasme est presque contagieux, malgré ses motivations, ce qui rend son personnage étrangement fascinant.
La technique est sur, posée, le montage fluide et surtout, les performances des acteurs tiennent le choc. La jeune heroine est suffisamment badass pour faire monter le pression, meme dans ses moments de faiblesse.
Il existe de tres jolis plans de nages de requins qui tentent de decridibiliser cette peur stupide du bestiau qu'a instauré Jaws (et qui, on ne le rappelle pas assez, a mené a la chasse et au massacre de beaucoup trop de requins au nom de cette peur fabriquée). Une beauté fascinante et des plans spectaculaires et poétiques dans ces ballets d'ailerons et de formes diverses dans l'eau. Intelligemenmnt filmé et écrit.
le principal souci du film, au dela de son indéniable efficacité, est qu'il reste prévisible dans son assemblage et sa resolutionl. Il y a peu de morts mais cela, je m'en fiche un peu car ce n'est pas le sujet du film. Dangerous Animals reste a cheval sur un film d'horreur qui n'en montre pas suffisamment et un suspense force motrice est l'affrontement psychologique entre deux requins humains. Il atterrit au milieu, avec un rebondissement romantique inutile qui l'empêche de finir sur quelque chose de plus noir - ce que j'espérais secrètement dans le dernier tiers. J'imagine que les projections tests ont du faire pencher pour cette fin plus heureuse.
Au final, c'est un film aussi basique qu'efficace dans sa quête d'instinct primal, mais qui se révèle aussi, à plusieurs reprises, une expérience parfois troublante - le film de la pauvre victime trainee par le requin est dérangeant. Un bon retour de l'Ozploitation, avec un savoir-faire evident.
A noter que la France est le pays ou le film a le mieux marché, les autres pays l'ayant balancé de manière quelque peu anecdotique. Comme en Espagne ou le film a été visible erratiquement ca et la.
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