Une famille qui se decouvre doit decider de ce qui adviendra de la maison de leur ancêtre, Adele (Suzanne Lindon) dont on suit en parallèle les aventures parisiennes.
je suis preneur du cinema de Klapisch, ses films choraux et la vision du film m'a toutefois quelque peu géné. Ca part comme un postulat a la Chacun Cherche son Chat (ici Adele par a la recherche de sa mere au milieu d'une galerie de gens interlopes) avec un commentaire hyper démonstratif sur le monde contemporain, ses modes de communication, l'opposition campagne/ville, ses travers... la narration est ambitieuse, le melange passe/present assez habile et le maintien d l'interêt des deux arcs narratifs tient la route de manière générale.
C'est aussi un côte donneur de leçon qui m'a quelque peu agacé. Un peu comme un film qui sent le vieux mais qui tente de rester jeune avec son personnage de créateur de contenu digital - qui transpire Romain Duris par tous les pores.
C'est pas franchement désagréable, mais j'avais l'impression de voir un best of de ses précédentes oeuvres. De faire un film sur une petite famille de cinema, ou de campagne, ou de ville, un entre soi qui va au dela du sang. Comme l'auberge espagnole, somme toute.
Ce cote entre soi, on le retrouve aussi dans le casting. il y a ses figures habituelles, Zinedine Soualem qui a , quelque part, en fin le role qu'il mérite. Cecile de France, assez grotesque dans un role de bourgeoise parisienne. Le jeu trop prononce aussi de Philipinne Leroy-Beaulieu dans le role de Sarah Bernhardt. Et puis, hasard ou coincidence des connaissances et du milieu cinema de Klapisch, on y retrouve la fille du couple Lindon/Kiberlain (qui joue dailleurs plutôt bien, la seul dans un registre retenu), le fils d'Irene Jacob,la fille du couple Dupeyrey/Giraudeau, la fille de Charlotte de Turckheim, la niece de Michel Hazanavicius, le fils de Valerie Benguigui, etc, etc. Une orgie de nepos babies qui est gênante. Une maladie dans ce milieu qui sent ici le passe-plat.
Les effets numériques, aussi, sont assez gênants. La re-creation de certaines rues de Paris font tres toc et pas naturels du tout. Ca m'a empêché de rentrer dans le délire.
Au final, pas d'ennui mais une sensation de deja.vu, avec un jeu trop appuyé de la part de certains acteurs qui confine au manque de naturel. Des dialogues hors sol chez Vincent Macaigne, par exemple. Et cette scene de prise de drogue qui ne sert absolument a rien.
Pourtant le générique et la premiere scene dans le musée, rappelant ainsi beaucoup Chacun cherche son chat, m'avaient mis de suite dans le bain. Apres, je suis reste perplexe tout du long. Comme si on assistait a une ébauche de film.
Au final, 911 240 entrees en France, insuffisant pour couvrir un budget de 16 millions d'euros a ce jour.
La venue de l'avenir - Cedric Klapisch (2025)
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Re: La venue de l'avenir - Cedric Klapisch (2025)
Le film sera peut-être rentable grâce aux diffusions tv et plateforme de streaming? Je me demande combien de films français sont rentables chaque année juste avec l'exploitation salle..Superwonderscope a écrit : mer. déc. 17, 2025 10:35 amAu final, 911 240 entrees en France, insuffisant pour couvrir un budget de 16 millions d'euros a ce jour.
Re: La venue de l'avenir - Cedric Klapisch (2025)
J'ai vu le film à sa sortie dans les salles en France et j'avais bien aimé. Les soucis de rentabilité, à vrai dire, ça n'a pas grand chose à voir avec ce qui est à l'écran, à mon sens.
Il y a une séquence qui, à mon avis, fait basculer le film dans le Cinéma Fantastique. Ou alors il va falloir retirer pas mal de films du Fantastique. En tout cas, c'est mon souvenir.
Il y a une séquence qui, à mon avis, fait basculer le film dans le Cinéma Fantastique. Ou alors il va falloir retirer pas mal de films du Fantastique. En tout cas, c'est mon souvenir.
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