Pas très gatée par les films dans lesquels elle donnait pourtant toute sa sensibilité féminine, sa fraicheur érotique, sa fragilité incandescente, elle aura été tour à tour figure tragique chez Granier-Deferre aux côtés d'Alain Delon dans LE TOUBIB -tentative d'anticipation foireuse- courroie d'un rape / revenge à la francaise dans le plutôt efficace et typique TIR GROUPE de Jean-Claude Missiaen et le folklorique UN ETE D'ENFER de l'inénarrable Michael Schock. J'en passe et des meilleurs.
LE JEUNE FABRE sur une musique de Demis Roussos, l'émoustillant PAUL ET VIRGINIE, PAUSE CAFE, autant de séries télévisées qui auront contribué à faire de Jeannot une figure féminine à la fois solide et foncièrement vulnérable... parce que tous les enfants avaient besoin de rêver.
Peu importe elle était là et cela suffisait à s'intéresser à son sort, souvent tragique au cinéma - au sens propre comme au figuré-
sa voix, son charme, sa fragilité, sa fausse innocence m'ont toujours touché !



Moi,
Je n'ai pas d'amour pour
Les hommes lourds
Aux piétons je dis non.
Mon cœur reste sourd sans passion
Aux sans-avions
Aon aon, aon aon
Les avions
Au bar de l'Escadrille
Je vois les vrilles
Et mon cœur a des bonds
Aux loopings que font ces garçons
Et leurs façons
Aon aon, aon aon.
Vole,
Je veux un amour qui vole
Quitter la terre qui me désole
Me désespère
Je suis faite
Pour l'azur et ses conquêtes
Pour le cuir des flying jackets
En coucou, en piper
Un aviateur
Moi,
Les amours terre à terre
Rien à faire
Les folies qu'on peut faire
À bord d'un fouga-magister
Les vibrations
Aon aon, aon aon
Vole...
Ah qu'il vienne
M'emmène par-dessus les antennes
De nos villes si quotidiennes
Aon aon,
Charles Lindbegh, Louis Blériot,
Aon aon,
Un aviateur qui me vole
Vole...
Vole...
VERO FOREVER