2046 - Wong Kar-Wai (2004)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Je l'ai vu dans son montage définitif, et même si ce film n'entretient qu'un rapport lointain avec la SF, c'est tout de même très réussi, beaucoup plus audacieux et original que "In the mood for love" (dont c'est une sorte de suite d'ailleurs). La première heure est difficile (on se demande où le film veut en venir), mais le résultat mérite vraiment de faire un effort.
2046 apparait a la fois comme un film-somme, sorte de radioscopie élaborée de la carrière du cinéaste et des personnages de femmes (et d'hommes) qui traversent son oeuvre, en même temps qu' une évolution majeure dans sa technique de narration. Certaines critiques de canne ont eu vite fait qualifier le film de pseudo-remake d'in the mood for love, ce qui ne m'a absolument pas semblé être le cas.
Voyage cérébral dans l'univers de tony leung, séducteur désabusé (même si WKW n'insite pas trop sur l'aspect "errance sentimentale"), le film, dans un premier temps, déconcerte. Malmenant la structure narrative, le cinéaste livre une oeuvre déroutante et complexe, mélengeant les intrigues, et explosant la structure spatio-temporelle.
Pour répondre a la toute-puissance de maggie cheung sur in the mood for love, qui incarnait le seul personnage féminin, obsession unique du narrateur, WKW opte ici pour l'éparpillement des figures féminine. Le cinéaste choisit de les iconiser, que ce soit a travers sa manière de les filmer, ou grace a leur apparence (wkw laissant libre cours a son fétichisme vestimentaire et ressortant, pour zhang ziyi, la panoplie de la star hollywoodienne classique : long gants noir, cigarettes, bijoux classieux). Ca tombe bien, elles sont toutes formidables, et si maggie cheung n'y est quasiment pas présente, son fantôme continue a planer sur tout le film. La mise en scène est bien sur époustoufflante.
Le talent visuel du cinéaste éclate dans chaque plan (magnifique photo; superbe utlisation du cadre dans la continuité d'in the mood), et la direction artistique (décors, costumes,...) en générale est parfaite. Lors de quelques moments de grâce totale, le cinéaste parvient a filmer parmis les scènes les plus belles, et fortes, vues en 2004 (nottementt toutes celles avec faye wong en androide, traumatisantes de beauté !)
Finalement, le cinéaste en demande énormément au spectateur; peut être même trop : il lui demande d'accepter de se perdre dans le film, de se laisser guider dans cette troublante valse des souvenirs a l'érotisme incandescent. Derrière cette impression de film presque bancal se cache donc une oeuvre profonde, cérébrale et mélancolique, d'ou plane une odeur de d'échec.
pas de note : Il faudrait que je le revoie pour tenter de voir comment le film se tient une fois passé l'étonnement de la première vision.
Voyage cérébral dans l'univers de tony leung, séducteur désabusé (même si WKW n'insite pas trop sur l'aspect "errance sentimentale"), le film, dans un premier temps, déconcerte. Malmenant la structure narrative, le cinéaste livre une oeuvre déroutante et complexe, mélengeant les intrigues, et explosant la structure spatio-temporelle.
Pour répondre a la toute-puissance de maggie cheung sur in the mood for love, qui incarnait le seul personnage féminin, obsession unique du narrateur, WKW opte ici pour l'éparpillement des figures féminine. Le cinéaste choisit de les iconiser, que ce soit a travers sa manière de les filmer, ou grace a leur apparence (wkw laissant libre cours a son fétichisme vestimentaire et ressortant, pour zhang ziyi, la panoplie de la star hollywoodienne classique : long gants noir, cigarettes, bijoux classieux). Ca tombe bien, elles sont toutes formidables, et si maggie cheung n'y est quasiment pas présente, son fantôme continue a planer sur tout le film. La mise en scène est bien sur époustoufflante.
Le talent visuel du cinéaste éclate dans chaque plan (magnifique photo; superbe utlisation du cadre dans la continuité d'in the mood), et la direction artistique (décors, costumes,...) en générale est parfaite. Lors de quelques moments de grâce totale, le cinéaste parvient a filmer parmis les scènes les plus belles, et fortes, vues en 2004 (nottementt toutes celles avec faye wong en androide, traumatisantes de beauté !)
Finalement, le cinéaste en demande énormément au spectateur; peut être même trop : il lui demande d'accepter de se perdre dans le film, de se laisser guider dans cette troublante valse des souvenirs a l'érotisme incandescent. Derrière cette impression de film presque bancal se cache donc une oeuvre profonde, cérébrale et mélancolique, d'ou plane une odeur de d'échec.
pas de note : Il faudrait que je le revoie pour tenter de voir comment le film se tient une fois passé l'étonnement de la première vision.
Modifié en dernier par Battosai le jeu. oct. 21, 2004 1:50 am, modifié 1 fois.
De toute facon je ne suis pas objectif, je suis tout acquis a la cause de WKW
(même si je n'ai jamais vraiment apprecié ashes of time).
Après tout c'est grace a chungking express qu'aujourd'hui je suis passionné de ciné.
Et puis faye wong rullees ! Près de 10 ans après chungking elle est toujours aussi belle !

Après tout c'est grace a chungking express qu'aujourd'hui je suis passionné de ciné.
Et puis faye wong rullees ! Près de 10 ans après chungking elle est toujours aussi belle !
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il y aura des petits spoilers leger donc attention :
Le film est plutot difficile d'accès, comme très bien écrit par battosai. J'avais été moyennement emballé par in the mood for love juste après la vision puis doucement conquis.
celui ci est vraiment troublant, magnifiquement filmé, photographié, mis en scène, choregraphié mais les personnages vivent leur vie d'une telle manière qu'on se demande si on se moque pas un peu de nous...
Il faut dire que j'ai hait la "dolce vita" pour cette même raison : ce mode de vie parait tellement superficiel, qu'il me met les nerds... Mais ici, les sentiments deviennent rapidement plus subtil et profond (a mon avis, bien sur) pour se laisser porter.
La première heure m'a subjugé de beauté, même si la trame semble plutot déconstruite, elle suit une certaine logique et pour peu qu'on accepte le rythme lent : Wong Kar Wai's touch, tout passe comme une lettre à la poste.
Mais pour la deuxième heure, l'espace-temps se casse encore plus et certains passages m'ont parut complèment obscures voir stupidement incohérent pendant cinq minutes avant de comprendre que c'était un flash back... urg, je suis con des fois. Les ellipses sont encore plus présentes et même si les emotions transpercent l'écran, le train va tellement vite qu'il est difficile de suivre et de comprendre.
Entre l'univers fantasmé de 2046, qui donne les clés des sentiments du héros, le présent qui impose les épreuves, le passé douloureux et l'avenir incertain, les personnages torturés par leurs vies/prisonniers de leurs vies, la richesse du film m'a parut étouffante, je suis sorti de la salle comme si je sortai d'une noyade.
troublant, certes.
Le film est plutot difficile d'accès, comme très bien écrit par battosai. J'avais été moyennement emballé par in the mood for love juste après la vision puis doucement conquis.
celui ci est vraiment troublant, magnifiquement filmé, photographié, mis en scène, choregraphié mais les personnages vivent leur vie d'une telle manière qu'on se demande si on se moque pas un peu de nous...
Il faut dire que j'ai hait la "dolce vita" pour cette même raison : ce mode de vie parait tellement superficiel, qu'il me met les nerds... Mais ici, les sentiments deviennent rapidement plus subtil et profond (a mon avis, bien sur) pour se laisser porter.
La première heure m'a subjugé de beauté, même si la trame semble plutot déconstruite, elle suit une certaine logique et pour peu qu'on accepte le rythme lent : Wong Kar Wai's touch, tout passe comme une lettre à la poste.
Mais pour la deuxième heure, l'espace-temps se casse encore plus et certains passages m'ont parut complèment obscures voir stupidement incohérent pendant cinq minutes avant de comprendre que c'était un flash back... urg, je suis con des fois. Les ellipses sont encore plus présentes et même si les emotions transpercent l'écran, le train va tellement vite qu'il est difficile de suivre et de comprendre.
Entre l'univers fantasmé de 2046, qui donne les clés des sentiments du héros, le présent qui impose les épreuves, le passé douloureux et l'avenir incertain, les personnages torturés par leurs vies/prisonniers de leurs vies, la richesse du film m'a parut étouffante, je suis sorti de la salle comme si je sortai d'une noyade.
troublant, certes.
"Quand on n'a qu'un marteau dans la main, tous les problèmes deviennent des clous." - Park Chan-Wook, 21/01/99 à 10h32.
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Pouahhhhh !
Une purge, j'ai perdu 2h de ma vie, je me suis surpris a préparé la semaine qui vient en regardant le film, de même j'ai fait une fixette sur une mouche qui c'est posé sur l'écran et qui donné l'impressions d'avoir un pixel mort dans une salle de cinéma
En plus WKW est traître, il plombe son film de fade to black des plus crispant, on pense que le générique de fin arrive et puis non, il nous fait le coup quand même plus de 30 fois, sans compter cette horripilante voix off (ainsi que les panneaux de texte) qui ont permis a WKW de créer un semblant d'histoire au dernier moment avec l'ensemble de ces rush, peut être que certain ont été dupe, en tout cas on ne m'y reprendra pas.
Une purge, j'ai perdu 2h de ma vie, je me suis surpris a préparé la semaine qui vient en regardant le film, de même j'ai fait une fixette sur une mouche qui c'est posé sur l'écran et qui donné l'impressions d'avoir un pixel mort dans une salle de cinéma

En plus WKW est traître, il plombe son film de fade to black des plus crispant, on pense que le générique de fin arrive et puis non, il nous fait le coup quand même plus de 30 fois, sans compter cette horripilante voix off (ainsi que les panneaux de texte) qui ont permis a WKW de créer un semblant d'histoire au dernier moment avec l'ensemble de ces rush, peut être que certain ont été dupe, en tout cas on ne m'y reprendra pas.
"Comme disait mon ami Richard Nixon, mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur. Allez en vous remerciant bonsoir."
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SPOILERS
Le film m'a laissé une sensation étrange. Je crois que c'est dû à sa structure assez débraillée qui empêche de l'assimiler vite. Directement en sortant de la salle je ne voyais que des scènes à part mais pas le film dans son ensemble. En effet, on est plongé dans la tête de Chow Mo Wan, et la progression ne suit donc pas un ordre logique. Mais contrairement à dans Les Cendres du Temps, le film respire et on est jamais perdu. On a déjà parlé de la beauté des interprètes et de certaines scènes. Je ne m'y étendrai donc pas.
Pour ce qui est de l'émotion, 2046 est moins brut que les oeuvres de Wong précédentes, ce qui est probablement dû au détachement du regard de Chow Mo Wan. Mais rétroactivement, le spectateur qui a accroché au film est emprunt d'une certaine mélancolie. En effet c'est le film de Wong le plus triste. Si avant, il laissait une porte ouverte à ses personnages, là il n'y en a plus du tout. Ca commence par la mort de Carina Lau, dont le destin était laissé en suspens à la fin de Nos années sauvages, qui ne s'est pas remis de la perte de Yuddi. Faye Wong aura la chance d'être heureuse, et au lieu de la voir marcher vers son bonheur comme ça aurait été le cas dans un film précédent, elle disparaît. Chow aime une fille disparue, et laissera Bai Ling qui pourtant l'aimait sincèrement, ainsi que la nouvelle Su Li Zhen. Cette fois Chow est définitivement seul, sauf dans ses souvenirs ou ses fictions. On pourrait presque dire que pendant tout le film il est en train de crever à l'arrière du taxi, comme ds le dernier plan, et qu'il ne vit plus désormais que dans ses souvenirs. Et il y restera à moins que Su Li Zhen(la vraie) vienne le revoir. C'est l'adieu total à toutes les rencontres amoureuses qui de toute façon se ressemblent toutes et qui l'ont lassé.
Pour ce qui est de la comparaison avec In the mood for love, je ne comprends pas
En plus j'ai revu le film il y a 3 semaines, donc mon souvenir était frais. Mais franchement, les différences sont trop nombreuses pr qu'on puisse parler de remake ou resucée. Dans In the mood for love, le spectateur ne savait rien. Il était distant, ne pouvait que supposer les sentiments des personnages, et ne s'introduisait jamais dans leur intimité. Là, on est complètement plongé dans l'intimité de Tony Leung, on sait tout ce qu'il pense, on ne fait plus dans la suggestion à fond, le ton est différent...Bien sur qu'il y a des liens, mais ça ne suffit pas à dire que c'est In the mood for love bis. Bref j'ai beaucoup plus pensé à Nos années sauvages.
Donc en conclusion, malgré ses défauts évidents(surtout la voix off, parfois trop explicite), j'ai beaucoup aimé 2046, un beau portrait d'homme et belle chronique de ses relations avec les femmes, qui sait nous plonger dans l'intimité des relations (on en a peu parlé mais je trouve que toute la partie où Tony Leung séduit Zhang Ziyi est magnifique), nous offre de beaux moments de cinéma(Je suis peut être le seul, mais j'ai trouvé les moments futuristes très beaux), plus convaincant qu'In the mood for love dans sa reconstitution des années 60. Bref sans le mettre au niveau de Happy Together, à mes yeux son chef-d'oeuvre, je le place au dessus des Cendres du temps et de In the mood for love. Je suis impatient de voir s'il prendra de la valeur aux revisions.(je retenterai peut être bientôt, je fais tout le temps ça avec les films que j'attends énormément, au cas où la découverte aurait été parasitée par l'attente
)
En dernier point, je n'ai pas du tout trouvé le film sur esthétisant et trop maniériste(mm si pour ce dernier point, ça peut changer avec une nouvelle vision et le recul).
Le film m'a laissé une sensation étrange. Je crois que c'est dû à sa structure assez débraillée qui empêche de l'assimiler vite. Directement en sortant de la salle je ne voyais que des scènes à part mais pas le film dans son ensemble. En effet, on est plongé dans la tête de Chow Mo Wan, et la progression ne suit donc pas un ordre logique. Mais contrairement à dans Les Cendres du Temps, le film respire et on est jamais perdu. On a déjà parlé de la beauté des interprètes et de certaines scènes. Je ne m'y étendrai donc pas.
Pour ce qui est de l'émotion, 2046 est moins brut que les oeuvres de Wong précédentes, ce qui est probablement dû au détachement du regard de Chow Mo Wan. Mais rétroactivement, le spectateur qui a accroché au film est emprunt d'une certaine mélancolie. En effet c'est le film de Wong le plus triste. Si avant, il laissait une porte ouverte à ses personnages, là il n'y en a plus du tout. Ca commence par la mort de Carina Lau, dont le destin était laissé en suspens à la fin de Nos années sauvages, qui ne s'est pas remis de la perte de Yuddi. Faye Wong aura la chance d'être heureuse, et au lieu de la voir marcher vers son bonheur comme ça aurait été le cas dans un film précédent, elle disparaît. Chow aime une fille disparue, et laissera Bai Ling qui pourtant l'aimait sincèrement, ainsi que la nouvelle Su Li Zhen. Cette fois Chow est définitivement seul, sauf dans ses souvenirs ou ses fictions. On pourrait presque dire que pendant tout le film il est en train de crever à l'arrière du taxi, comme ds le dernier plan, et qu'il ne vit plus désormais que dans ses souvenirs. Et il y restera à moins que Su Li Zhen(la vraie) vienne le revoir. C'est l'adieu total à toutes les rencontres amoureuses qui de toute façon se ressemblent toutes et qui l'ont lassé.
Pour ce qui est de la comparaison avec In the mood for love, je ne comprends pas

Donc en conclusion, malgré ses défauts évidents(surtout la voix off, parfois trop explicite), j'ai beaucoup aimé 2046, un beau portrait d'homme et belle chronique de ses relations avec les femmes, qui sait nous plonger dans l'intimité des relations (on en a peu parlé mais je trouve que toute la partie où Tony Leung séduit Zhang Ziyi est magnifique), nous offre de beaux moments de cinéma(Je suis peut être le seul, mais j'ai trouvé les moments futuristes très beaux), plus convaincant qu'In the mood for love dans sa reconstitution des années 60. Bref sans le mettre au niveau de Happy Together, à mes yeux son chef-d'oeuvre, je le place au dessus des Cendres du temps et de In the mood for love. Je suis impatient de voir s'il prendra de la valeur aux revisions.(je retenterai peut être bientôt, je fais tout le temps ça avec les films que j'attends énormément, au cas où la découverte aurait été parasitée par l'attente

En dernier point, je n'ai pas du tout trouvé le film sur esthétisant et trop maniériste(mm si pour ce dernier point, ça peut changer avec une nouvelle vision et le recul).
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Je l'ai vu il y a déjà quelques jours mais j'attendais pour poster un avis, étant donné que je ne savais pas si j'avais aimé ou pas
En tout cas, de la même façon qu'il m'a fallu plusieurs visions pour apprécier In the mood for love, celui-là est plutôt coriace à analyser. Très beau, d'une élégance rare, sensuel, mais aussi franchement longuet sur la fin et limite assomant parfois... Pas envie de le revoir tout de suite mais je le prendrai en dvd.
Cela dit rien que pour Faye Wong qui apprend le Japonais ou qui se penche sur le toit de l'hôtel je ne regrette pas ma séance...

En tout cas, de la même façon qu'il m'a fallu plusieurs visions pour apprécier In the mood for love, celui-là est plutôt coriace à analyser. Très beau, d'une élégance rare, sensuel, mais aussi franchement longuet sur la fin et limite assomant parfois... Pas envie de le revoir tout de suite mais je le prendrai en dvd.
Cela dit rien que pour Faye Wong qui apprend le Japonais ou qui se penche sur le toit de l'hôtel je ne regrette pas ma séance...
Revu ce soir.
Le plus beau film de l'année, ex-aequo avec shara, et le meilleur de WKW avec le fantastique happy together.
Finalement la deuxième fois, le film s'avère encore plus gratifiant. On délaisse un peu la narration volontairement confuse pour se pencher sur le travail d'écho entre les souvenirs (des plans qui ne signifiant pas grand chose a la première vision acquièrent une autre dimension une fois l'histoire connue). Le film continue de trainer sa déchirante mélancolie. C'est d'ailleurs sans doute le plus désespéré de WKW.
J'ai récemment revu baisers volés (autre chef d'oeuvre). A la question "que reste-t-il de nos amours ?" posée par charles trenet, WKW offre, en forme de film, la plus belle des réponse : De la beauté, des instants de bonheur, mais aussi une insondable tristesse, un vague sentiment de gachis.
XXXX
Le plus beau film de l'année, ex-aequo avec shara, et le meilleur de WKW avec le fantastique happy together.
Finalement la deuxième fois, le film s'avère encore plus gratifiant. On délaisse un peu la narration volontairement confuse pour se pencher sur le travail d'écho entre les souvenirs (des plans qui ne signifiant pas grand chose a la première vision acquièrent une autre dimension une fois l'histoire connue). Le film continue de trainer sa déchirante mélancolie. C'est d'ailleurs sans doute le plus désespéré de WKW.
J'ai récemment revu baisers volés (autre chef d'oeuvre). A la question "que reste-t-il de nos amours ?" posée par charles trenet, WKW offre, en forme de film, la plus belle des réponse : De la beauté, des instants de bonheur, mais aussi une insondable tristesse, un vague sentiment de gachis.
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