Lemony Snicket's A Series of Unfortunate Events
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Lemony Snicket's A Series of Unfortunate Events
Ou les desastreuse aventure des orphelins Baudelaire.
Avec Jim Carrey encore une fois transformé et qui à l'air en pleine forme et par l'EXCELLENT réalisateur de CASPER Brad Silberling
BA :
http://www.apple.com/trailers/paramount ... _snickets/
Avec Jim Carrey encore une fois transformé et qui à l'air en pleine forme et par l'EXCELLENT réalisateur de CASPER Brad Silberling
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Quoi que tu penses de moi, j'ai aussi trouvé le trailer très beau. Ca m'a fait penser à du Burton ou du Selick. J'attends avec impatience.Utu a écrit :Movierev, dernière lueur de raison sur Devildead! Heureusement que tu es là!MovieRev a écrit :Je viens de voir le trailer. Ca a l'air magnifique !Et je suis content de constater la résurrection de Silberling

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Déjà le film m'a permis de faire connaissance avec l'oeuvre de Lemony Snicket et je pense que je vais me précipiter sur les bouquins maintenant! J'adore les personnages, j'adore l'univers visuel, j'adore le ton et l'embiance du film. On sent une certaine retenue, un coté pas toujours à l'aise par moment qui est sans doute dus aux même type de défauts qui peut se trouver dans les adaptations d'Harry Potter, mais le film finit par trouver son propre rythme et à installer au cinéma ce genre de périgrinations pincée de poésie noire qui ne s'embarassent pas à vouloir paraitre soutenues, se laissant aller dans ses aventures/ sketch fatalistes à qui mieux mieux des notes de Thomas Newman. Ce que Silberling traduit assez bien dans sa mise en scène qui laisse l'extérieur agir de manière inquiétante sur ses héros abandonnés, que ce soit les décors ou le personnages génial du Compte Olaf, il s'agit toujours pour les orphelins de traverser des univers qu'ils connaissent mal en ne comptant que sur eux trois.
On ressent continuellement la mort et l'absence des parents, ombres chinoises, silhouettes et traces laissées à qui mieux mieux (je ne vais pas spoiler). Le réalisateur y retrouve ses thématiques abordées avec "Casper", et encore une fois il parle de la mort avec intelligence aux enfants. Les décors expressionnistes opposent le sentiment d'abandon (qui se retrouve en particulier aussi avec le personnage de Streep) et celui de la comédie poudre aux yeux dont Carrey est l'exellentissime incarnation. Comme certains aspects des "Harry Potter" ça reste une oeuvre ou on apprend aux enfants (abandonnés?) d'aujourd'hui à ne plus tellement faire confiance au monde qui les entoure, comme s'il était de nature délibérément cynique ou tragique. Les trois orphelins baudelaires ne peuvent compter que sur eux-mêmes, eux trois et leurs talents complémentaires (inventer, lire et mordre!)...
Et donc oui, interdiction de quitter la salle avant la fin du générique!

On ressent continuellement la mort et l'absence des parents, ombres chinoises, silhouettes et traces laissées à qui mieux mieux (je ne vais pas spoiler). Le réalisateur y retrouve ses thématiques abordées avec "Casper", et encore une fois il parle de la mort avec intelligence aux enfants. Les décors expressionnistes opposent le sentiment d'abandon (qui se retrouve en particulier aussi avec le personnage de Streep) et celui de la comédie poudre aux yeux dont Carrey est l'exellentissime incarnation. Comme certains aspects des "Harry Potter" ça reste une oeuvre ou on apprend aux enfants (abandonnés?) d'aujourd'hui à ne plus tellement faire confiance au monde qui les entoure, comme s'il était de nature délibérément cynique ou tragique. Les trois orphelins baudelaires ne peuvent compter que sur eux-mêmes, eux trois et leurs talents complémentaires (inventer, lire et mordre!)...
Et donc oui, interdiction de quitter la salle avant la fin du générique!

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Je suis totalement d'accord avec ta critique. Pour moi ce film est tout à fait enthousiasmant et ça fait plaisir de s'apercevoir que le divertissement pour enfants revient enfin aux sources littéraires, plein d'épreuves initiatiques, de poésie morbide, et d'inspiration gothique. La comparaison avec les Harry Potter ne peut pas aller très loin parce qu'il ne s'agit pas vraiment du même monde, mais néanmoins, il y a effectivement ce désir de s'adresser aux enfants-ado en leur parlant de leur monde et de leur propre douleur par l'intermédiaire de l'imaginaire. La noirceur de l'univers décrit serait plus proche du "Prisonnier d'Azkhaban" que des précédents opus (ratés) de HP. La forme et son va-et-vient permanent entre l'écriture et l'intrigue est tout à fait percutante et fonctionne constamment. Autre particuliarité du film (et des livres je suppose), ce formidable mélange entre l'imaginaire fantastique romantique gothique (lieux escarpés, légendes noires, personnages pittoresques) et une modernité permanente du décalage et de la démythification avec mise en abime du genre. "Snicket's A Series of Unfortunate Events", c'est un peu la résurrection du conte passé sous le prisme du pessimisme contemporain. Les personnages héroïques de contes ne sont plus manichéens et lorsqu'ils sont tués personne ne vient les sauver.... De plus l'humour nonsensique est parfois ravageur... C'est ce qui fait la force et l'originalité de ce film. Seul bémol : je trouve juste Jim Carrey un peu trop "laché" par le cinéaste et le fait qu'il en fasse trop à tendance à atténuer l'impact du personnage même s'il est vrai que son rôle d'ogre permet pas mal d'excès. Mention spéciale pour l'extraordinaire générique de fin...
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Une très bonne surprise. Je pense pas pouvoir apporter grand chose de plus à ce qu'on dit mes amis du dessus. Direction artistique parfaite, casting maîtrisé (les enfants sont impressionnants de sérieux, Jim Carrey en roue suffisamment libre, guest stars bien présentées), un bien beau conte. C'est effectivement très sombre, y'a même des scènes plutôt impressionnantes du genre l'attaque des sangsues (c'est monstreusement efficace - un peu trop peut-être
). Seul petit reproche : j'ai trouvé que le mystère de l'intrigue avait du mal à traverser l'histoire avant de parvenir la conclusion. On a une succession d'"infortunate events" sans vraiment qu'on puisse mettre le doigt sur le but à atteindre par les héros, au final. C'est peut-être pas rappelé assez souvent, je ne sais pas. Du coup, on voit légèrement le temps passer.
Mais le film se finit d'une manière très émouvante. Silberling a beaucoup de mérite je trouve. Il a fait ici un film plus que charmant.

Mais le film se finit d'une manière très émouvante. Silberling a beaucoup de mérite je trouve. Il a fait ici un film plus que charmant.
Je me range plutôt dans le camps des "contre". La direction artistique est souvent impressionnante et le film commence plutôt bien (quand les enfants sont captifs chez le comte), mais cela se gate vite par la suite. Les aventures sont emballées à la va-vite (loncle Montgomery), les enfants deviennent irritants, tandis que l'oncle, trop uniformémént méchant, paraît vite un personnage simpliste et lassant. Par ailleurs, question suspens, c'est vite réglé : pas la peine d'être grand clerc pour comprendre ce que ce personnage fabrique enhaut de sa tour ! Ajoutez à cela une petite couche de cynisme satisfait assez typique de Dreamworks (le prologue avec l'elf) et onn arrive à un rsulatat bien moyen, dont je me suis désintéressé en cours de métrage.
Désolé, je n'avais pas vu le titre en anglais...
Je l'ai vu ce soir et j'ai bien aimé.
C'est divertissant.
Les couleurs, les décors, l'ambiance, bref tout cet univers ''gothique'' me plait beaucoup. Pour ceux qui connaissent, ça fait Famille Adams et même un peu Sybéria .
C'est rien de sérieux, tout est dans l'exagération, le burlesque.
Jim Carrey s'éclate, mais Merryl Streep en contre-emploi est bien aussi. Quand aux enfants ils sont beaux et remplissent bien leur rôles. Les répliques de Prunie sont assez ... ''mordantes'' et tordantes.
Oui, l'enchaînement est un peu boîteux parfois, c'est que le film couvre 3 livres, alors c'est rapide comme survol, mais perso ça ne m'a pas trop dérangé.
je n'ai pas vu la fin du générique, quelqu'un veut me dire en mp ce que j'ai manqué.
Je l'ai vu ce soir et j'ai bien aimé.
C'est divertissant.
Les couleurs, les décors, l'ambiance, bref tout cet univers ''gothique'' me plait beaucoup. Pour ceux qui connaissent, ça fait Famille Adams et même un peu Sybéria .
C'est rien de sérieux, tout est dans l'exagération, le burlesque.
Jim Carrey s'éclate, mais Merryl Streep en contre-emploi est bien aussi. Quand aux enfants ils sont beaux et remplissent bien leur rôles. Les répliques de Prunie sont assez ... ''mordantes'' et tordantes.
Oui, l'enchaînement est un peu boîteux parfois, c'est que le film couvre 3 livres, alors c'est rapide comme survol, mais perso ça ne m'a pas trop dérangé.

je n'ai pas encore vu le long métrage, par contre je me demande si pour une fois ce cynisme n'est pas plutôt l'affaire de l'auteur : lemony snicket....il précise tout de même que les aventures des orphelins commencent mal et se termineront mal....Manolito a écrit : Ajoutez à cela une petite couche de cynisme satisfait assez typique de Dreamworks (le prologue avec l'elf) et onn arrive à un rsulatat bien moyen, dont je me suis désintéressé en cours de métrage.
Pas grand chose a rajouter a ce qui a été dit au dessus.
Le film, d'inspiration gothique et plutot sombre, reprend les éléments qui avaient fait la réussite de harry potter 3. Si la narration n'est pas toujours maitrisée, ayant tendance a adopter une construction en sketch au détriment de l'intrigue principale, les interventions de l"'auteur" sont réussies et apportent un certin cachet a un film dont la réalisation n'est pas, par ailleurs, particulièrement enthousiasmante (superbe direction artistique burtonienne, mais la réalisation manque un peu d'ampleur).
Reste que je suis d'accord avec manolito concernant sa remarque sur le "cynisme satisfait" ("ce n'est pas un film pour les enfant...c'est bien plus que cela...gnagnagna), spécialité de dreamworks depuis les shrek.
xx
Le film, d'inspiration gothique et plutot sombre, reprend les éléments qui avaient fait la réussite de harry potter 3. Si la narration n'est pas toujours maitrisée, ayant tendance a adopter une construction en sketch au détriment de l'intrigue principale, les interventions de l"'auteur" sont réussies et apportent un certin cachet a un film dont la réalisation n'est pas, par ailleurs, particulièrement enthousiasmante (superbe direction artistique burtonienne, mais la réalisation manque un peu d'ampleur).
Reste que je suis d'accord avec manolito concernant sa remarque sur le "cynisme satisfait" ("ce n'est pas un film pour les enfant...c'est bien plus que cela...gnagnagna), spécialité de dreamworks depuis les shrek.
xx