Alors hem, moi qui suis graphiste, qu'est-ce que je peux en dire voyons...
Ma première réaction en la voyant a été "tiens elle est marrante cette jaquette".
Mouais, autrement voici les deux autres visuels que je connais, celui à priori "officiel" et l'illustration de Melki (qui avait aussi fait la superbe affiche de Creepshow) :
Là cette édition dvd, ben c'est bien fait mais bon, c'est un montage quoi... ça fait un peu cheap sur les bords (encore plus avec le bandeau du bas en typo Mistral, archi démodée). Et puis ça rend vraiment pas le côté très sombre et tordu du film, on dirait plutôt l'affiche d'un policier très politiquement correct, juste un peu de verre brisé, tout public... pas top classe quoi
Dans le cadre de cet hommage, ses films Dead Zone, Faux-semblants, A History of Violence, Les Promesses de l’ombre, Cosmopolis et Maps to the Stars, seront projetés
Il me semblait avoir lu qu'il avait décidé d'arrêter complètement de réaliser des films, faute de trouver les financements nécessaires.
Il a aussi sorti un roman il y a quelques années, Consumed.
Avec l'arrrivée du nouveau Cronenberg, j'en profite pour mettre mon Top à jour et le compléter plus de 15 ans après...
Mon top à Cronenberg que j'ai vu :
Stereo : film expérimental, assez opaque, mais qui contient déjà l'ambiance et les idées de la SF de Cronenberg. 6/10
Crimes of the Future (1970) : dans la même veine de SF expérimentale que "Stéréo", mais moins convaincant quand même. 5/10
Frissons : solide réussite pour une série B fantastique et commerciale, efficace et inventive. 7/10
Rage : un peu revu à la hausse, même si cela reste un film inégal, mais ambiance désespéré réussie. 6/10
Fast Company : film sur le sport automobile en Amérique du Nord, fiction de série B pas très marquante. 5/10
Chromosome 3 : sacré casting et plein de bonnes idées pour un Cronenberg qui creuse avec réussite son sillon personnel. 7/10
Scanners : inégal, mais avec beaucoup de bonne idées et des scènes mythiques du gore des années 80. 7/10
Vidéodrome : l'apogée et la fin de la première période du cinéma de Cronenberg, un classique ! 10/10
Dead zone : Cronenberg commence une période hollywoodienne avec ce métrage apparemment plus classique, mais néanmoins racé et intelligent, avec un excellent Christopher Walken. 7/10
La mouche : un film commercial de studio, mais fait avec intelligence et talent. 7/10
Faux semblants : formisable Jeremy Irons dans ce métrage troublant sur la gémellité et l'obesession. 9/10
Le festin nu : très belle réussite, pleine d'inventions, à l'ambiance incroyable, et à la musique mémorable. 9/10
M. Butterfly : film troublant là aussi, mais aussi romantique et touchant, avec un Cronenberg qui s'éloigne du fantastique. 8/10
Crash : dubitatif à l'époque devant ce métrage qui ne dépasse pas vraiment son idée de départ et ne raconte pas grand chose. 5/10
Sa présence à Cannes en 1994 a été le départ de la reconnaissance générale des grands réalisateurs du fantastique des années 80, à savoir qu'ils ont commencé à sortir du ghetto du genre et à être reconnus comme des vrais grands noms du cinéma par de la presse de cinéma généraliste. De mémoire, De Palma a eu cette reconnaissance un peu plus tard (avec le premier "Mission Impossible" en 1996), puis après ce sera Lynch (avec "Lost Highway" en 1997), Carpenter (au moment de "Ghosts of Mars"), etc...
eXistenZ : retour modeste et sympa de Cronenberg à sa SF classique, pas son plus grand film, mais du travail bien fait. 7/10
Spider : un film assez plat et vide qui ne m'a pas plu à l'époque. 5/10
A History of Violence : thriller violent et bien fait de Cronenberg qui s'essaie à un nouveau genre. 7/10
Les promesses de l'ombre : Cronenberg s'essaie au film de gangsters avec une réussite moyenne, pour un film qui s'essouffle sur la fin, malgré une belle distribution. 5/10
A dangerous method : une exploration des racines de la psychanalyse moderne pour un film ambitieux, peut-être un peu trop. J'ai bien aimé, mais je crois bien être le seul ! 7/10
Cosmopolis : Inégal, longuet, un peu fauché, mais pas inintéressant. 6/10
Je vois pas pourquoi, il a le droit de pointer du doigt les ressemblances, même minimes. Ou alors ce serait dire que Frissons n'est qu'un petit film mineur qui n'a pas compté dans l'Histoire du film d'horreur?
Quand on voit It the terror from beyond space (1958), oui Alien s'est inspiré de films antérieurs.
Ce n'est pas spécifique à ce film.
Superwonderscope parlait de Damen I Svart (1958) qui aurait inspiré Six femmes pour l'assassin (1964).
Franco s'est inspiré du classique Les yeux sans visage (1960) pour L'Horrible Docteur Orloff (1962).
On pourrait citer plein d'exemples.
Que ce soit des scénarios repris, des plans, des scènes.
C'est l'histoire du cinéma.
David Cronenberg, a travers cet exemple, ne fait pas spécialement d'humour. Ce qu'il dit est une évidence.
Il y a eu quelques procès, mais heureusement que cela reste rare.