Les dents de la mer - Steven Spielberg (1975)
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meltingman
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Nan faudrait juste qu'elle se termine vite...Prodigy a écrit :Tout fout le camp ! Y'a plus d'jeunesse ! Mériteraient une bonne guerre !
Sinon hier soir j'ai revu Evil Dead et Jaws en VF (j'étais pas seul et avec des gens qui m'ont fait un "Ouiiiiinnnnnnn, j'aime pas lire les sous-titres..." bref
. Et franchement la VF d'origine d'Evil Dead (Merci ma VHS au bon format !!) rajoute un coté vraiment flippant à l'ensemble (surtout les voix des possédés, mieux qu'en VO je trouve). Quant à Les dents de la mer, cette VF est splendide. Cela fait partie de ces doublages qui font qu'à 2 minutes dans le film on croit vraiment que les acteurs parlent dans la langue de Amélie Nothomb. Chapeau aux doubleurs !!!
Not only does God play dice, but... he sometimes throws them where they cannot be seen - Stephen Hawking
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meltingman
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Bon puisque c'est ainsiProdigy a écrit :-Réduisez Hooper s'il vous plaît !
Michel Sardou / Mireille Darc (ce qui fait qu'on reste dans le cinéma et que c'est assez fantasticorrible quand même...)Il y avait un requin chagrin
Qui tournait dans les eaux profondes
Dans un lagon du bout du monde
Il y avait un requin chagrin
Les grands courants du fond des mers
L'avaient déposé un matin
Sous un rocher dans les eaux claires
Où jamais ne nagent les requins
Toi sur le bateau de ton père
Tu bronzais nue à ciel ouvert
Des oiseaux survolaient tes seins
Toi sur le bateau de ton père
Tu bronzais nue à corps ouvert
Au-dessus du requin chagrin
Ce grand voyageur solitaire
Qui avait perdu son chemin
Etait Espagnol par sa mère
Et Brésilien par un pèlerin
Alors comme ça
Tu bronzais nue à ciel ouvert
Sur le bateau d'ton père
Les oiseaux survolaient tes seins
Dis-moi il était gros l'requin
Toi sur le bateau de ton père
Tu bronzais nue à ciel ouvert
Des oiseaux survolaient tes seins
Toi sur le bateau de ton père
Tu bronzais nue à corps ouvert
Au-dessus du requin chagrin
L'aventurier du fond des mers
Sortait sa grande gueule hors de l'eau
Pour ter voir t'envoyer en l'air
La nuit avec un matelot
Il y avait un requin chagrin
Qui tournait dans les eaux profondes
Dans un lagon du bout du monde
Il y avait un requin chagrin
Il y avait un requin chagrin
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jason13thh
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Jérôme
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sur écranlarge.com, confirmation de l'absence de VO mono sur le Zone 2 et pire le doc est toujours incomplet, 10 minutes sont passés à la trappe
http://www.ecranlarge.com/test-dvd-915.php
Un making of tronqué ?!?
En revanche, on s’interroge toujours sur l’absence de certaines portions du making of. En effet, si le passage du format NTSC au format PAL explique une partie de la durée plus réduite (à titre de comparaison, le film affiche une durée de 2h 03min 55s en NTSC et de 1h 58min 52s en zone 2), comment expliquer que le documentaire soit passé de 2h 02min 37s sur le zone 1 à seulement 1h 48min 46s en zone 2 ? Tout simplement par le fait que près de 10 minutes de celui-ci sont passées à la trappe lors de la traversée de l’Atlantique ! Interrogé par nos soins, Laurent Bouzereau a avoué n'avoir aucune explication pour ce montage plus court de son documentaire.
Les retraits, particulièrement sournois car n’excédant jamais les une à deux minutes à chacune fois, ont bel et bien eu lieu. C’est ainsi que, par exemple, on perd une remarque du producteur Richard D. Zanuck à propos d’une personne parvenue à photographier le célèbre Bruce mécanique à l’insu de la production alors que le but était de faire croire au public de l’époque que de vrais requins avaient été utilisés, ou encore des propos de Lorraine Gary sur des scènes supprimées (avec extraits à l’appui) de la vie conjugale de son personnage avec celui du shérif Brody interprété par Roy Scheider, ou bien des renseignements plus techniques comme cette explication de la part du directeur de la photographie Bill Butler d’un procédé de détourage des personnages avant l’heure (rappel : le film date de 1975) sur un ciel aux couleurs changeantes. On est donc bien content d’avoir récupéré sur l’édition zone 2 les panneaux de transition entre les différentes parties du making of absent du zone 1 (et présents à l'origine sur le LD collector) mais on aurait nettement préféré avoir le droit au documentaire dans son intégralité ! Seule solution au problème : le zone 1 qui offre des sous-titres sur les suppléments en plus d’une VF parlée et sous-titrée sur le film.
http://www.ecranlarge.com/test-dvd-915.php
Un making of tronqué ?!?
En revanche, on s’interroge toujours sur l’absence de certaines portions du making of. En effet, si le passage du format NTSC au format PAL explique une partie de la durée plus réduite (à titre de comparaison, le film affiche une durée de 2h 03min 55s en NTSC et de 1h 58min 52s en zone 2), comment expliquer que le documentaire soit passé de 2h 02min 37s sur le zone 1 à seulement 1h 48min 46s en zone 2 ? Tout simplement par le fait que près de 10 minutes de celui-ci sont passées à la trappe lors de la traversée de l’Atlantique ! Interrogé par nos soins, Laurent Bouzereau a avoué n'avoir aucune explication pour ce montage plus court de son documentaire.
Les retraits, particulièrement sournois car n’excédant jamais les une à deux minutes à chacune fois, ont bel et bien eu lieu. C’est ainsi que, par exemple, on perd une remarque du producteur Richard D. Zanuck à propos d’une personne parvenue à photographier le célèbre Bruce mécanique à l’insu de la production alors que le but était de faire croire au public de l’époque que de vrais requins avaient été utilisés, ou encore des propos de Lorraine Gary sur des scènes supprimées (avec extraits à l’appui) de la vie conjugale de son personnage avec celui du shérif Brody interprété par Roy Scheider, ou bien des renseignements plus techniques comme cette explication de la part du directeur de la photographie Bill Butler d’un procédé de détourage des personnages avant l’heure (rappel : le film date de 1975) sur un ciel aux couleurs changeantes. On est donc bien content d’avoir récupéré sur l’édition zone 2 les panneaux de transition entre les différentes parties du making of absent du zone 1 (et présents à l'origine sur le LD collector) mais on aurait nettement préféré avoir le droit au documentaire dans son intégralité ! Seule solution au problème : le zone 1 qui offre des sous-titres sur les suppléments en plus d’une VF parlée et sous-titrée sur le film.
Sa place est dans un Blu-Ray !
Re: Les dents de la mer - Steven Spielberg (1975)
Continuant à ré-arpenter mes vieux classiques, je me suis revu "Les dents de la mer" sur l'édition US 30ème anniversaire (la plus définitive pour le moment - en attendant les bluray !).
C'est un film qui m'a beaucoup marqué, que j'ai longtemps considéré comme le meilleur Spielberg - derrière "Les aventuriers de l'arche perdue" quand même ! En le revoyant aujourd'hui, j'ai d'abord été frappé par ses qualités de rythme durant la première heure. Les morts sont inventives, astucieusement mises en scène au moyen de vrais idées de cinéma innovantes. On ne perd pas son temps en parlote, des acteurs comme Roy Scheider et Richard Dreyfuss impriment aux dialogues une pèche digne d'un film Warner des années 30... Bref, alors que je trouve la plupart des films catastrophes de cette époque souvent redoutablement statiques et datés dans leur mise en scène, "Les dents de la mer" se distingue par sa mobilité, sa vigueur, sa fluidité et sa vitesse tout à fait entrainante. J'ai par contre été un peu déçu par la seconde partie, en particulier par un certain nombre de plans avec le requin assez peu spectaculaire, la faute à des trucages pas toujours convaincants (le requin qu "nage" sans bouger... étrange !) ; un montage qui par moment sent le rafistolage... On sait bien sûr pourquoi aujourd'hui, le, film a été fait dans des conditions difficiles... Et bien sur cette traque reste solide et spectaculaire, avec ses moments marquants, spectaculaires (le requin qui démolit la cage ou bondit sur le bateau). Mais j'en avais un souvenir plus efficace. "Les dents de la mer" reste tout de même un solide film d'aventures, efficace et entraînant, porté par un mémorable trio d'acteurs...
La copie du disque 30ème anniversaire commence un peu à dater maintenant : pas mal de petites saletés, quelques plans paraissent assez abimés, d'autres trahissent un peu de bruit vidéo ou un edge enhancement sensible. Mais globalement, on apprécie un rendu très doux, très cinéma 70s, avec parfois un filtrage sensible, mais toujours raisonnsablement bien défini. La bande-son DTS est de très bonne facture. Les ajouts récents et éléments sonores d'origine sont mélangés dans un tout parfaitement homogène et jamais désagréable. Avec quelques pointes sonores bien senties, quand le requin commence à attaquer la coque du bâteau par exemple...
Pour mémoire, ce que j'avais écrit sur le film en le revoyant en 2000
"Le corps d'une jeune fille est retrouvé déchiqueté sur une plage de la station balnéaire d'Amity. Il semble qu'elle ait été dévorée par un requin. Mais la saison touristique se rapproche et le maire refuse de fermer les plages...
En 1975, le jeune Steven Spielberg avait surtout travaillé pour la télévision, en collaborant à des séries et en faisant des téléfilms. Néanmoins, il venait de réaliser son premier long métrage pour le cinéma, Sugarland express (1974), qui racontait la cavale d'un évadé et de sa femme à travers le Texas. Il adapte ensuite le roman Jaws de Peter Benchley, qui était devenu rapidement un best-seller. Pour laisser la place de vedette au requin, on recruta des acteurs peu connus. On trouve ainsi Roy Scheider qui venait de jouer dans French connection (1971) de William Friedkin, et Robert Shaw, qu'on avait vu dans Bons baisers de Russie (1963). Ce film-catastrophe fut un immense succès, le plus grand jamais enregistré au moment de sa sortie. Mais il sera dépassé deux ans plus tard par La guerre des étoiles (1977) de Georges Lucas. Mine de rien, Spielberg et Lucas venait de mettre en place une nouvelle façon de penser la production hollywoodienne avec des films destinés à un public adolescent, basés sur des scènes d'action efficaces et des effets spéciaux réussis. Le blockbuster était né... Le succès devait encourager les producteurs à donner trois suites médiocres à Les dents de la mer. De très nombreuses imitations et sous-produits sont ensuite apparus (Piranhas (1978) de Joe Dante par exemple...).
Les dents de la mer comporte deux parties distinctes. La première nous montre les attaques du requin contre les habitants d'Amity. Ménageant habilement ses effets, Spielberg ne nous montre pas le requin dans cette première moitié. Sa présence est suggérée par l'usage d'une caméra subjective sous-marine et par le musique de John Williams, dont l'utilisation rappelle beaucoup Psychose (1960) de Hitchcock. Les attaques sont soudaines, imprévues et terriblement efficaces. Spielberg n'hésite pas alors à recourir à des effets gores (gros bouillons de sang, membres arrachés...) réussis, ou à faire passer un enfant à la casserole. Ses scènes excellentes sont entrecoupées de moments plus calmes, parfois un peu trop conventionnels. On note d'ailleurs que Richard Dreyfuss est un peu horripilant...
La seconde partie est la chasse au requin, à bord de l'"Orca". Spielberg montre alors son talent et sa maîtrise en réussissant à maintenir la pression tout au long cette longue séquence d'action. Les effets spéciaux sont dans l'ensemble plutôt réussis. Roy Scheider et Robert Shaw sont remarquables et certaines scènes sous-marines sont très spectaculaires (le requin qui attaque la cage). Enfin, le final nous offre encore un des moments gore les plus efficaces de l'histoire du film d'horreur!
Il est intéressant de constater que Les dents de la mer participait à un mouvement de popularisation du gore dans les films américains pour le grand public. Il se cantonnait au départ dans des films d'exploitation de dernière série (Blood feast (1963) de Herschell Gordon Lewis, grand inventeur du genre). Puis, grâce au succès du film indépendant La nuit des morts-vivants (1968) de George Romero, les grandes compagnies se mirent au pas et firent monter la violence graphique d'un cran (L'exorciste (1973) de William Friedkin, La horde sauvage (1969) de Sam Peckinpah...). Spielberg aura encore recours à des effets forts sanglants dans des oeuvres aussi variées que Les aventuriers de l'arche perdue (1981), Indiana Jones et le temple maudit (1984) (ce qui lui vaudra d'ailleurs des petits problèmes avec les mères de famille bien pensantes des années Reagan), ou Il faut sauver le soldat Ryan (1998) (certainement le film le plus gore jamais produit par une grande compagnie à Hollywood!).
Les dents de la mer reste à juste titre un des films d'horreur les plus populaires de l'histoire du cinéma. Même si ce n'est pas la première fois que les requins s'avèrent de dangereux prédateurs au cinéma (on se rappelle la piscine d'Opération Tonnerre (1965)), l'oeuvre de Spielberg est extrêmement efficace et toujours aussi impressionnant vingt-cinq ans après sa sortie. "
Et sur le site, la chronique de l'édition 25ème anniversaire zone 2 par Lord Taki :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=169
C'est un film qui m'a beaucoup marqué, que j'ai longtemps considéré comme le meilleur Spielberg - derrière "Les aventuriers de l'arche perdue" quand même ! En le revoyant aujourd'hui, j'ai d'abord été frappé par ses qualités de rythme durant la première heure. Les morts sont inventives, astucieusement mises en scène au moyen de vrais idées de cinéma innovantes. On ne perd pas son temps en parlote, des acteurs comme Roy Scheider et Richard Dreyfuss impriment aux dialogues une pèche digne d'un film Warner des années 30... Bref, alors que je trouve la plupart des films catastrophes de cette époque souvent redoutablement statiques et datés dans leur mise en scène, "Les dents de la mer" se distingue par sa mobilité, sa vigueur, sa fluidité et sa vitesse tout à fait entrainante. J'ai par contre été un peu déçu par la seconde partie, en particulier par un certain nombre de plans avec le requin assez peu spectaculaire, la faute à des trucages pas toujours convaincants (le requin qu "nage" sans bouger... étrange !) ; un montage qui par moment sent le rafistolage... On sait bien sûr pourquoi aujourd'hui, le, film a été fait dans des conditions difficiles... Et bien sur cette traque reste solide et spectaculaire, avec ses moments marquants, spectaculaires (le requin qui démolit la cage ou bondit sur le bateau). Mais j'en avais un souvenir plus efficace. "Les dents de la mer" reste tout de même un solide film d'aventures, efficace et entraînant, porté par un mémorable trio d'acteurs...
La copie du disque 30ème anniversaire commence un peu à dater maintenant : pas mal de petites saletés, quelques plans paraissent assez abimés, d'autres trahissent un peu de bruit vidéo ou un edge enhancement sensible. Mais globalement, on apprécie un rendu très doux, très cinéma 70s, avec parfois un filtrage sensible, mais toujours raisonnsablement bien défini. La bande-son DTS est de très bonne facture. Les ajouts récents et éléments sonores d'origine sont mélangés dans un tout parfaitement homogène et jamais désagréable. Avec quelques pointes sonores bien senties, quand le requin commence à attaquer la coque du bâteau par exemple...
Pour mémoire, ce que j'avais écrit sur le film en le revoyant en 2000
"Le corps d'une jeune fille est retrouvé déchiqueté sur une plage de la station balnéaire d'Amity. Il semble qu'elle ait été dévorée par un requin. Mais la saison touristique se rapproche et le maire refuse de fermer les plages...
En 1975, le jeune Steven Spielberg avait surtout travaillé pour la télévision, en collaborant à des séries et en faisant des téléfilms. Néanmoins, il venait de réaliser son premier long métrage pour le cinéma, Sugarland express (1974), qui racontait la cavale d'un évadé et de sa femme à travers le Texas. Il adapte ensuite le roman Jaws de Peter Benchley, qui était devenu rapidement un best-seller. Pour laisser la place de vedette au requin, on recruta des acteurs peu connus. On trouve ainsi Roy Scheider qui venait de jouer dans French connection (1971) de William Friedkin, et Robert Shaw, qu'on avait vu dans Bons baisers de Russie (1963). Ce film-catastrophe fut un immense succès, le plus grand jamais enregistré au moment de sa sortie. Mais il sera dépassé deux ans plus tard par La guerre des étoiles (1977) de Georges Lucas. Mine de rien, Spielberg et Lucas venait de mettre en place une nouvelle façon de penser la production hollywoodienne avec des films destinés à un public adolescent, basés sur des scènes d'action efficaces et des effets spéciaux réussis. Le blockbuster était né... Le succès devait encourager les producteurs à donner trois suites médiocres à Les dents de la mer. De très nombreuses imitations et sous-produits sont ensuite apparus (Piranhas (1978) de Joe Dante par exemple...).
Les dents de la mer comporte deux parties distinctes. La première nous montre les attaques du requin contre les habitants d'Amity. Ménageant habilement ses effets, Spielberg ne nous montre pas le requin dans cette première moitié. Sa présence est suggérée par l'usage d'une caméra subjective sous-marine et par le musique de John Williams, dont l'utilisation rappelle beaucoup Psychose (1960) de Hitchcock. Les attaques sont soudaines, imprévues et terriblement efficaces. Spielberg n'hésite pas alors à recourir à des effets gores (gros bouillons de sang, membres arrachés...) réussis, ou à faire passer un enfant à la casserole. Ses scènes excellentes sont entrecoupées de moments plus calmes, parfois un peu trop conventionnels. On note d'ailleurs que Richard Dreyfuss est un peu horripilant...
La seconde partie est la chasse au requin, à bord de l'"Orca". Spielberg montre alors son talent et sa maîtrise en réussissant à maintenir la pression tout au long cette longue séquence d'action. Les effets spéciaux sont dans l'ensemble plutôt réussis. Roy Scheider et Robert Shaw sont remarquables et certaines scènes sous-marines sont très spectaculaires (le requin qui attaque la cage). Enfin, le final nous offre encore un des moments gore les plus efficaces de l'histoire du film d'horreur!
Il est intéressant de constater que Les dents de la mer participait à un mouvement de popularisation du gore dans les films américains pour le grand public. Il se cantonnait au départ dans des films d'exploitation de dernière série (Blood feast (1963) de Herschell Gordon Lewis, grand inventeur du genre). Puis, grâce au succès du film indépendant La nuit des morts-vivants (1968) de George Romero, les grandes compagnies se mirent au pas et firent monter la violence graphique d'un cran (L'exorciste (1973) de William Friedkin, La horde sauvage (1969) de Sam Peckinpah...). Spielberg aura encore recours à des effets forts sanglants dans des oeuvres aussi variées que Les aventuriers de l'arche perdue (1981), Indiana Jones et le temple maudit (1984) (ce qui lui vaudra d'ailleurs des petits problèmes avec les mères de famille bien pensantes des années Reagan), ou Il faut sauver le soldat Ryan (1998) (certainement le film le plus gore jamais produit par une grande compagnie à Hollywood!).
Les dents de la mer reste à juste titre un des films d'horreur les plus populaires de l'histoire du cinéma. Même si ce n'est pas la première fois que les requins s'avèrent de dangereux prédateurs au cinéma (on se rappelle la piscine d'Opération Tonnerre (1965)), l'oeuvre de Spielberg est extrêmement efficace et toujours aussi impressionnant vingt-cinq ans après sa sortie. "
Et sur le site, la chronique de l'édition 25ème anniversaire zone 2 par Lord Taki :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... FilmID=169
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Romain
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Re: Les dents de la mer - Steven Spielberg (1975)
rematte le 3. Ta vision sera peut etre meilleur qu'en 2006
Visitez le site www.jaws-3d.com !
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comte vonkrolock
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Re: Les dents de la mer - Steven Spielberg (1975)
euh Manolito ?? Sa reste encore la seul version en DVD Z2 ou la VF est d'époque !!? D'ou sont coté précieux a mes yeux.
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. 
Snake Plisken Escape from NY
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Re: Les dents de la mer - Steven Spielberg (1975)
Heu, de quoi tu me parles ???comte vonkrolock a écrit :euh Manolito ?? Sa reste encore la seul version en DVD Z2 ou la VF est d'époque !!? D'ou sont coté précieux a mes yeux.
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Romain
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Re: Les dents de la mer - Steven Spielberg (1975)
Il te dit que la VF de ton dvd est celle avec le doublage d'origine!!!
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