The Burning / Carnage de Tony Maylam (1981)

[dario carpenter]

CARNAGE, première production d'Harvey Weinstein, bientôt à l'affiche!:

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_g ... 10568.html

[Romain]

Le 24 novembre avec Frankenhooker à la Scala!

[Omega]

Découvert hier en copie DCP à la Scala avec Frankenpute. Alors comme prévu, c'est long et mou, mais ça compense bien ces quelques défauts avec des meurtres bien graphiques (la scène du canoë en plein jour, ça change), une atmosphère fraîchement sortie de Vendredi 13/Delivrance, des perso's con-cons et stéréotypés mais pas pires que d'habitude, un score de Wakeman efficace. Malheureusement, un boogeyman bien trop discret.

[Dragonball]

Revu hier dans la magnifique copie HD de Rimini, tout simplement splendide !

Que de chemin parcouru depuis sa découverte en VHS, ou on ne distinguait quasiment rien lors de la dernière partie du film, se déroulant quasi exclusivement de nuit !

Les choses s"améliorait nettement avec le DVD US mais il fallait cependant encore garder les yeux bien ouvert si on souhait ne pas perdre trop de détails lors des scènes nocturnes !

Là, sur le BR français, plus aucun problème, tellement d'ailleurs, que je me demande si ils n'ont pas forcé un peu sur la luminosité (Désormais, même lors des scènes de nuits, on dirait en gros qu'il fait quasiment jours !), une chose au final guère gênante et comme je le disais, même tout à fait bienvenue tant les scènes sont désormais plus lisible, permettant de profiter pleinement de tout les maquillages de Tom Savini !

De plus, la dernière fois que j'avais visionné le film, je l'avais trouvé un peu chiant, avec notamment un gros passage à vide entre l'arrivée au camp et les premiers meurtres dans celui ci, qui arrivent très tard dans le film !
Je n'ai pas eu cette impression cette fois et j'ai même pris pas mal de plaisir à suivre cette espèces de colonie de vacances assez bizarre ou on a parfois du mal à distinguer les moniteurs des élèves.

En effet, si les scènes de cantines nous montrent que les moniteurs doivent gérer plusieurs dizaines de gamins, ceux ci sont en fait absent de la majorité du film, un peu comme si c'était les moniteurs qui étaient en vacances ! (Et en effet ils n'ont pas l'air de foutre grand chose ! )
Mais surtout, on a l'impression que leur âge de moniteurs varie entre des ados de 15/16 ans et des mecs de 25 ans, voir plus !
Bizarre !

Mais le plus marrant (Enfin façon de parler hein !), lorsqu'on revoit le film aujourd'hui, c'est de constater à quel point certains de ces moniteurs sont limites des détraqués sexuels !

La plupart des Slashers des années 80 étaient évidemment très porté sur le cul (ça fait d'ailleurs un peu bizarre de voir autant de filles se foutre à poil en full frontale dans des films qui étaient tout de même à la base principalement destinée aux ados et aux jeunes adultes !) et présentait quasiment tout le temps une galerie de jeunes ne pensant qu'au sexe, mais là, on n'a pas affaire à de simples mecs ayant les hormones en ébullition hein !

Plusieurs des moniteurs sont clairement à la limite du harcèlement sexuel et un autre est carrément un voyeur assez glauque !

Un mec matant une filles prendre sa douche et se cachant derrière les buisson pour la regarder faire l'amour avec son petit copain ! (Petit copain au passage parfois bien insistant lui aussi !)

Un pervers qui s'avérera au final être un des seuls rescapé du groupe de moniteur et se paiera même le luxe de sauver le "héros" du film lors de son affrontement avec le boogeyman !


Autant d'éléments scénaristiques qui prennent toute leur saveur lorsque l'on sait qu'un des scénaristes du film est ..... Harvey Weinstein !

Bref, voilà un slasher qui effectue une remonté assez spectaculaire dans mon top des meilleurs slashers des années 80 !

Merci la H.D !

[Manolito]

Je l'avais découvert en salles il y a quelques années à l'occasion de sa ressortie (en pleine éclosion de l'affaire Weinstein : super timing !), et j'avais été agréablement surpris par ce métrage mi-slasher, mi-survival, aux meurtres brutaux, à l'ambiance forestière lourde, inquiétante, le tout parsemé d'un humour assez noir. Bon souvenir pour ma part.

[gnome]

Très bon slasher que je devrais revoir. J'ai le BR arrow.

En parlant slasher forestier à l'ambiance lourde, je me suis visionné avant hier The final terror avec les jeunes Rachel Ward et Darry Hannah ! Peu de gore, mais une ambiance lourde, glauque étonnante.

[Machet]

Découvert en bluray… A part la scène d’intro, la scène de la prostitué (la plus réussie et inspirée esthétiquement), les plans gores de Tom Savini, l’ambiance estivale d’une colonie de vacances et le charme des années 80 - pas mal de choses finalement - j’ai trouvé le film un peu laborieux à se mettre en place, ponctué d’une musique affreuse (contrairement à Halloween et Friday the 13th), et un enjeu trop flou : on ne comprend pas trop pourquoi il tue tout le monde si ce n’est le fait d’être en totale roue libre. Bref, une demi déception, vu la réputation du film. C’est une pâle copie de Vendredi 13, mais j’imagine que son ambition première n’était pas autre chose que ça.

J’en profite pour remonter le lien vers la critique du site :
http://www.devildead.com/review/1690/bu ... he-carnage

[Superwonderscope]

C’est une pâle copie de Vendredi 13, mais j’imagine que son ambition première n’était pas autre chose que ça.

J’en profite pour remonter le lien vers la critique du site :
http://www.devildead.com/review/1690/bu ... he-carnage

Le film est ce qu’on appelle un “cash-in” produit au kilomètre après le succès surprise d’Halloween. Qui allait repiquer les mêmes recettes comme la ribambelle de ses congeneres sortis en même temps. Vendredi 13 étant l’exemple le plus probant (et celui qui a rapporté le plus).

Il arriva avant la décision de la MPAA de freiner sur le gore Mais en pleine vague de slashers qui ne marchèrent pas du tout aux USA mais qui se vendit partout ailleurs. Car il faut le rappeler mais l’enorme majorité des slashers après 1980 furent des échecs au cinéma , tous étant en effet des copies de copies…
Succès modéré en France avec 142 440 tickets vendus .
Le film fut avant tout un énorme succès en vidéo.

[Superwonderscope]

revisiation sur le Blu ray Shout.

ce qu'étonne, ce sont les moyens. Clairement au-dessus du lot de la moyenne des slashers de cette époque. Maylam possède une patte dans les angles de prise de vues, les travellings tarabiscotés (les plans en contre plongée à l'extérieur de la mine), la photographie au-dessus de la mêlée... techniquement, il est dans le haut du panier. Et c'est aussi un des rares qui s'affranchirent des règles du slasher

Spoiler : :

pas de final girl

et également

Spoiler : :

les morts de jeunes filles et jeunes alors qu'ils n'ont pas forcément commis de péché originel ou en voie de le faire

, sauf un couple.

Pour le reste, ca ne se réveille que dans le dernier tiers où il existe une vraie tension. Entre survival et slasher, ambiance poisseuse de fond de bois, mine abandonnée. le scénario semble plutôt bricolé à la va-vite, assemblant des moments hors zone (le meurtre de la prostituée, pourquoi? ben parce que.), des moments de camps parce que c'était à la mode. Des plans fesses foufoune seins en rafale, histoire de.

C'est aussi marquant car c'est le premier film où Weinstein a sévi en demandant un massage à une interne pendant le tournage. C'est d'ailleurs assez curieux, quand on voit le personnage de Brian becker, petit pervers voyeur, qui s'en sorte aussi bien

Spoiler : :

et qui sauve le héros

. le héros qui lui pardonne facilement alors que Leah Ayres veut le coller dehors. Weinstein au co-scénario, à la production.

Evidemment, les effets de Savini ( qui reprend le truc de Kevin Bacon dans Friday the 13th au passage). la séquence du meurtre de Larry Joshua et la caméra littéralement collée à la cisaille et le corps qui recule... wow. impressionnant.

Dans la bonne moyenne, définitivement, mais ca n'en fait pas un bon film pour autant

[antropophagus]

Découvert en VHS pourrie il y a 35 ans (merci à Super Vidéo Production pour les scènes nocturnes où on voyait strictement rien). Déjà à l’époque, quelques scènes m'avaient bien traumatisé. Aujourd’hui, en Blu-ray… c’est LA FOLIE ! Probablement le meilleur slasher des années 80, peut-être même au-dessus de Vendredi 13.

Tout y est, on a un slasher parfait dans le genre :

- Meurtres de malade, signés Savini (inégalés)
- Une bande-son qui claque
- Un tueur iconique
- Une ambiance malsaine à souhait, digne de Maniac
- Et évidemment, les scènes dénudées classiques du genre (merci les Weinstein ! )

Les décors naturels du camp d’été, les scènes autour du feu, tout ça fonctionne à merveille. Franchement, The Burning enterre la plupart des Vendredi 13 sans forcer. Fou qu’on n’ait jamais eu droit à des suites malgré l'échec commercial !

Bref, un incontournable.