Dragonball a écrit :
Par contre j'ai pas grillé Luc Mérenda !
Merenda c'est le schmit ripou au debut dans l'hosto qui eventre le petit brun qui se fera finalement decapité ( quelle phrase de barge ca , et merde aux spoilers )
Ah, je ne l'ai pas reconnu.
Celà voudrait il dire qu'il a perdu sa belle gueule d'ange tourmenté ?
Ca faisait TRES longtemps que je n'avais pas vu un si mauvais film, je ne pensais même pas qu'il puisse réussir à faire pire que le premier mais si....
En gros, on prend exactement le même scénar, on enlève les garcons et on met trois filles, et on enlève le peu de scènes gores qu'il y avait dans le premier et on a un deuxième volet.
Et puis, voir le duo Desperate Housewives en "bourreau" n'a pas aidé pour prendre le film au sérieux
En gros, j'en attendais rien et j'ai quand même réussi à être archi decu faut dire.....
Bon mr. Eli Roth, je suis sur que vous avez de bonnes capacités mais il faudrait vraiment laisser tomber cette teenage bouse de licence et se mettre à faire de vrais films "couilllus" (pardonnez moi l'expression)
une petite bombe. J'avais aimé le 1er car je trouve que Roth arrivait à nous faire rire dans la première partie pour mieux plomber la deuxième avec une vraie pression. Ici, même en reprenant la base de son film, il arrive à totalement changer le déroulement en y injectant de très bonnes idées comme le fait de suivre deux des "acheteurs" ou le rôle du personnage principal.
De plus il nous montre une belle patte quand à la réalisation de certaines scènes. Le gangster face aux gamins, le deal à la fin... c'est tendu. Sans oublier un humour noir excellent ici surtout lors de la fin.
Une vraie belle réussite. Roth aurait pu surfer sur le succès du 1er mais il arrive pourtant à nous surprendre.
ash_bh a écrit :
Et puis, voir le duo Desperate Housewives en "bourreau" n'a pas aidé pour prendre le film au sérieux
Je me suis dit la même chose! En fait je trouve ce film indigeste surtout (quoique peut-être plus distrayant pour ma part que le 1er). Et les duettistes de "Desperate" n'est vraiment pas une bonne idée. Il eut mieux valut ne prendre que des acteurs inconnus, afin que le malaise fonctionne totalement. Je pense qu'il s'agit là d'une grosse erreur de casting.
Deux, trois belles scènes graphiques cependant, dont une scène d'égorgement qui sert de douche lesbienne où enfin, l'on se tait, enfin on est un peu bousculé et mal à l'aise. Et content d'y apercevoir la Edwige Fenech! Pour le reste... dire que j'ai préféré "Black christmas 2006" (trop lambda, voire répétitif, mais pas non plus insultant vis à vis de son illustre modèle), vu à la suite et dans la même soirée parle de soi.
ash_bh a écrit :
Et puis, voir le duo Desperate Housewives en "bourreau" n'a pas aidé pour prendre le film au sérieux
Je me suis dit la même chose! En fait je trouve ce film indigeste surtout (quoique peut-être plus distrayant pour ma part que le 1er). Et les duettistes de "Desperate" n'est vraiment pas une bonne idée. Il eut mieux valut ne prendre que des acteurs inconnus, afin que le malaise fonctionne totalement. Je pense qu'il s'agit là d'une grosse erreur de casting.
Ah ben si vous êtes fans de Desperate Housewives aussi ne pouvez vous en prendre qu'a vous même !
Moi qui ne connait presque pas la série préférée des ménagères de M6, celà ne m'a évidement pas du tout choqué !
Superfly a écrit :et moi qui ai vu la série je trouve cette idée vraiment bonne... c'est un peu les même persos mais en plus trash...
... comme quoi desperate et hostel n'ont donc rien d'incompatibles...on peut donc apprécier les deux. Peut-être même que la ménagère de + 50 ans apprécierait Hostel si on lui proposait sur M6
Et puis, j'avais oublié, qu'est-ce c'est bavard ! (pour ce que ça dit en plus )
Mais, quel est ce contenu socio-politique dont j'entends parler à droite à gauche et que je ne parviens pas à entrevoir dans la série des Hostel ? J'aimerai bien que quelqu'un m'explique cela. Je suis ouvert et reste très intéressé de comprendre le pourquoi du comment.
mallox a écrit :
Mais, quel est ce contenu socio-politique dont j'entends parler à droite à gauche et que je ne parviens pas à entrevoir dans la série des Hostel ? J'aimerai bien que quelqu'un m'explique cela. .
Avant on tuait pour le pognon , pour le plaisir , par abolition du discernement , parceque on s'etait fait tripoté gamin par un clodo unijambiste , ou encore pour manger car les abattoirs avaient fermés. On pouvait a la rigueur payer pour tuer , mais juste pour le plaisir de la chasse .
Avec Hostel , le genial Eli Roth a crée un nouveau genre : le film d'horreur neo-liberal ( c'est le mot neo qui est important ici , pas le mot liberal et comme j'y connais queudale en economie je pourrais pas t'eclairer assez efficacement ). On paye maintenant pour torturer des etres humains . Des gens des ex-pays communistes convertis depuis la deroute de l'egalitarisme abrutissant au capitalisme sauvage vous organisent ca sans problemes . Par contre pour faire deguster un beau petit californien ca vous coutera plus cher qu'avec un slave .
Voila , en gros , ce qu'on peut distinguer comme contexte "socio-economique" .
Bonjour Mallox .
Ceci est un P.38, le flingue le moins puissant du monde. Si je te touche avec, c'est même pas dit que je te fasse un troisième téton.
mallox a écrit :
Mais, quel est ce contenu socio-politique dont j'entends parler à droite à gauche et que je ne parviens pas à entrevoir dans la série des Hostel ? J'aimerai bien que quelqu'un m'explique cela. .
Avant on tuait pour le pognon , pour le plaisir , par abolition du discernement , parceque on s'etait fait tripoté gamin par un clodo unijambiste , ou encore pour manger car les abattoirs avaient fermés. On pouvait a la rigueur payer pour tuer , mais juste pour le plaisir de la chasse .
Avec Hostel , le genial Eli Roth a crée un nouveau genre : le film d'horreur neo-liberal ( c'est le mot neo qui est important ici , pas le mot liberal et comme j'y connais queudale en economie je pourrais pas t'eclairer assez efficacement ). On paye maintenant pour torturer des etres humains . Des gens des ex-pays communistes convertis depuis la deroute de l'egalitarisme abrutissant au capitalisme sauvage vous organisent ca sans problemes . Par contre pour faire deguster un beau petit californien ca vous coutera plus cher qu'avec un slave .
Voila , en gros , ce qu'on peut distinguer comme contexte "socio-economique" .
Bonjour Mallox .
Soit les gens payent pour tuer, j'ai bien compris que tout était là-dedans, mais c'est donc tout? Le communisme donc aurait engendré de par la croissance subite d'un ultra-libéralisme, des actes aux allures de sauvagerie où l'on louerait donc ce genre de services...
J'ai pourtant le sentiment que ça pourrait se passer un peu partout dans le monde, et pas que dans les pays de l'Est. ça me ferait même penser à tout un pan du cinéma seventies où les notables sont assez systématiquement montrés du doigts dans leurs exactions. Bref, pas nouveau nouveau. Maintenant si ça montre le chamboulement de valeurs de mondes en mutation, pourquoi pas. Mais je n'en vois pas trop les tenants et les aboutissants entre deux.
Ok, merci pour cette explication qui ma foi me semble en valoir une autre.
C'est très dérangeant en fait. J'ai envie de dire que c'est un chef d'oeuvre, mais la réalité balancée par Roth est trop cynique, pessimiste que... Comment dire... Bon, reset :
Roth a pris confiance en lui et ça se voit (scénar' monstrueux, parcimonie de la musique, mise en scène sans "couverture", etc).
Le film est une charge sans détour (contrairement au 1er) contre des connards de libéraliste.
Roth nous dit d'ailleurs en sous-texte à la fin que lui même en est devenu un (via son héroïne modèle), et que c'est la seule loi possible (c'est là où je m'insurge). Ce qui rend son film et son oeuvre (passé et à venir) très cynique. Seul le fric compte.
On a fortement droit de ne pas être d'accord (à l'évidence), mais force est de reconnaître que c'est une méthode qui paie : comment baiser les cons sinon en utilisant leurs armes ?
Reste que selon cette philosophie avancée et soutenue par Roth, les plus haut-placés restent intouchables - ce qui est malheureusement vrai (mais ce dont l'art devrait combattre - et/ou esquiver).
Formellement le film est tout en tension, et c'est gore comme jamais, quasi-insoutenable par moment.
Roth nous balance une vérité crue à la tête, sans élément de réponse autre que celle de devenir un pourri.
Le premier Hostel m’avait laissé indifférent. J’ai donc attaqué celui-là sans conviction … et j’en sors franchement séduit. Ca commence déjà mieux que le un, avec 3 héroïnes un peu plus attachantes que le trio de mongolitos du numéro un et le plaisir de revoir Merenda et la Fenech dans de beaux cameos. Le début est rapide, un peu tendu, et s’il y a bien quelques traits d’humour, on ne tombe pas non plus dans le comique crasseux. Et puis vient ce qui m’a semblé être les très bonnes idées du film, celle de suivre en parallèle le parcours des futurs tueurs et de leurs victimes, et de nous décrire froidement le fonctionnement de cette agence de torture. Le film s’enrichie alors d’un passionnant commentaire social – celui précédemment explicité par Dragonball, Mercredi, Drummonds et Machet. – et Roth maintient brillamment ce cap jusqu'au bout, entre suspense gore et réflexion radicale sur les rouages du système capitaliste d’aujourd’hui. Je trouve à ce titre la fin extrêmement forte dans sa lucidité et / ou son cynisme. En revanche, d’accord pour dire que la dernière séquence est assez mal amenée et ne fait que semer la confusion au sein du récit jusqu’alors bien bâti et bien pensé.
Roth aurait pu choisir la facilité mais n'hésite pas à prendre le spectateur à revers dans ce Hostel 2 qui s’avère passionnant de bout en bout, aussi réussi que le premier tout en parvenant à renouveler le concept, chose si rare... Comme dans celui-ci les scènes chocs sont rares mais elles sont aussi intenses qu’inoubliables, notamment grâce au fait que les personnages ne sont pas de simples victimes en puissance, et là encore c’est un point de différenciation qui hisse le film au sommet du genre.
Le making-of fait maison est à la hauteur du film et change des habituels promo marketing sans intérêt, drôle et très distrayant.