(Ouf, fin de nettoyage de printemps sur la trilogie Blade.

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Troisieme volet des aventures du big black vampire motherf@cker et toujours aussi preneur.
On retrouve d’emblée tous les elements qui “charment” (ou pas) dans l’univers de Blade: des vampires-stock-bad-guys, une coolitude que Snipes fait sienne, Kristofferson (que j’aime bien) dans le role du, euh, side-kick sexagénaire (a vrai dire, j’aurais préfère qu’il y reste a la fin du premier opus), quelques trouvailles rigolotes, telles la caisse de Blade qui prend de plus en plus les allures d’une “Blademobile” (gadgets inclus)

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Notons aussi que pour un “protecteur” des humains, Blade a toujours aussi l’air de s’en taper comme de l’an 40 des passants et autres “dommages collateraux”. Bref, que du bonheur au pays du bis pur et dur

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Le pitch est pas mal, car résolument different des deux premiers opus et oppose Blade (et son side-kick) aux humains qui les prennent pour des serial-killer d’humains (ceux qui sont les “mignons” des vampires, ce que les humains ne savent, bien sur, pas).
Bonne idée, et qui renouvelle la saga, meme si des incongruités restent (p.ex. pourquoi Snipes et Kristofferons détruisent les données qui prouveraient que leur combat est “reel”. Euh, parce que..??). Mais bon, c’est du bis “carre” et pas “a toute épreuve d’une relecture” pour autant…) Ajoutons que si Blade envoye les humains au tapis, Kristofferson les envoie plutôt…au cimetierre…L’age rend visiblement hargneux…
Cote “trivia”, rigolo de voir que Blade se passe dans un endroit ou les commissariat de police ont des enseignes ecrites…en esperanto…WTF?
Ajoutons le cote “Meta” du métrage “Dracula” (pas compris si c’est le “vrai de vrai” ou juste un nom parce que c’est le “Vampire No 000001”) qui rode dans la ville et rentre dans une boutique spécialisée en goods…”vampirique”?!?
(Sans compter que “Drake/Dracula” a quand meme une sacrée tete de blaireau!!

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Pour varier un peu, dans le zode 2 on avait un “Drac-Pack” de vampires SWAT et dans cet opus on se retrouve avec un “Blade-Pack”. Ca varie, mais ca reste toujours un peu la meme chose

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A vrai dire, lorsque le “Blade-pack” entre en scene, on commence a jouer avec le Meta, sortir des vannes qui tombent a plat (c’est fait expres—enfin, je crois) et braconne sur le territoire de series TV du meme genre, style Supernatural.
Le problème étant que Supernatural, la série en elle-même et a la tele, est cool, mais que comme gag Meta dans Blade, ca passe, mais alors PAS DU TOUT et fait c.nnerie cheap pour kids…(pas vraiment le public de la franchise, quoi…)

. Quelque part, ca me rappelle l’inclusion de Scrappy-Doo dans Scooby-Doo where are you qui a fichu le truc par terre, parce que ca ne “collait” pas avec le concept…Je suppose que c’est cense “apporter quelque chose en plus” ou assimile, mais ca foire…juste foire, quoi, tellement c’est évident que Blade a autant besoin de ces guignols que d’une rage de dents

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En fait, bibi regrette surtout que le cote “Blaxploitation” du premier volet ne soit passe a la trappe. Par exemple, une équipe 100% Black Power, CA ca aurait eu de la gueule, plus que les déjeunz WASP un peu geek, dirige par un clone de McClane (meme se ce dernier fait plutôt bien le job vers la fin)
BIzarrement, une fois que le “Blade-pack” entre en scene, le film parait plus “cheap”, un chouillat telefilmesque, et ce, malgré un budget plus lourd que le 2eme ou 1er film??? WTF?
Ceci dit…Malgre le cote “light”, voire PG13 et les scories (a gogo), s’il faut comparer un Blade mineur a des actioners actuels, l’on se rend compte que Blade se laisse très bien voir, sans shaky-cam, a coups de combats lisibles, d’une intrigue qui globalement se tient et propose un perso principal qui reste charismatique (sans compter les SFX “canins” qui dépasse sans problème Resident Evil sur le creneau!). Pas mal, non?
Bref, un film qui se perd assez et au volant duquel on trouve un real qui ne brille guère par son talent, malgré quelques idées (scenaristiques) intéressantes (i.e. la défaite humaine et la “solution finale” vampirique).
Blade Trinity: 3.5 / 5 (ca se laisse voir sans peine, mais c’est du Blade dillue/light, malheureusement, la franchise aurait mérité un meilleur final)
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.