The Day After Tomorrow - Roland Emmerich (2004)

[Superwonderscope]

Revu sur le BD Z2 de chez Fox... rien à dire sur la qualité. J'ai trouvé cela superbe (contours, définition, profondeurs, palette des couleurs...), sans aucun artefact ni défaut... la piste DTS MA défouraille complètement (bonjour le caisson de basse!), avec une ribambelle d'effets sonores dans tous les canaux et la scène où New York est envahie par les flots est un modèle du genre.

Pour le film, bah, je l'aime bien malgré toutes les scories. Comme indiqué un peu plus haut, la montée graduelle de la pression est bien amenée/gérée (bien plus que dans 2012 qui pour le coup parait éminement boursoufflé et doté de personnages assez caricaturaux). C'est un travail un peu plus responsable que dans 10 000 BC? plus soigné aussi. IL Y A quand même un petit paquet de références qu'on retrouve systématiquement chez Emmerich (le chien, hein :ici il est quand même sympa!) - le sol qui se fissure sous les pieds de protagonistes avec la loooooooourde symbolique derrière. Mais la piluel passe plutot bien et comme visuellement, le spectacle tient largement la route (+ la beauté de la copie vue ici), je ne l'y ennuie toujours pas après une troisième vision...

[Kevorkian]

(bien plus que dans 2012 qui pour le coup parait éminement boursoufflé
et doté de personnages assez caricaturaux)

Ah ben si je me souviens bien dans Le Jour d'Après Dennis Quaid l'écolo incompris roule en citadine verte et vit dans un appart bourré de plantes qu'il arrose avec amour.

[Machet]

Revu ce soir avec grand plaisir. Je suis d'accord avec Superwonderscope, The Day After Tomorrow est la version réussie de 2012, sur lequel Emmerich a voulu se surpasser et en faire trop, en retombant dans ses travers caricaturaux à la ID4 (que j'apprécie aussi, mais pour d'autres raisons, pas forcément bonnes. )

Ici l'histoire file droit, certes les enjeux sont simples, mais ils sont bien présentés, sans trop en faire, sans pathos. Les personnages sont touchants dans leur combat (Dennis Quaid) ou leur résignation de vieux sages (Iam Holm), ou leur symbolique (le très riche et le clochard unies). Le discours final étonne (les USA remerciant le Tiers Monde de leurs ouvrir les frontières). Certains passages, pourtant limites moralement, fonctionnent finalement bien, comme lors de la scène des livres brulés.

Au cinéma certains effets spéciaux m'avaient paru mal fichu, mais sur un écran 16/9, c'est impeccable, à croire qu'ils étaient pensés pour la TV et non pour le grand écran.

Seul bémol, mais je pinaille : avec les événements japonais récents, bien qu'impressionnant, le Tsunami sur NY semble désormais un brin factice car bien trop propre (en contraste total avec les images du Tsunami charriant des quantité incroyables de résidus).

Pour moi, on tient là le meilleur Emmerich, sans souci. Concis, divertissant, presque émouvant, sans oublier d'etre intelligent sous ses faux-airs trompeurs de "grosse connerie pop corn".

[Superwonderscope]

Revoyure sur le BD français. Visuel toujours soigné, son DTS HD MA5 5.1 anglais moins enveloppant que Stargate. Mais les scènes d'actins font bien tout trembler.

Agréable revisitation d'un film aux thèmes encore plus d'actualité. Ca commence comme un bon film catastrophe, avec des effets de destruction parmi les meilleurs mis sur pellicule. La structure, je n'y avais jamais pensé, fait énormément penser à METEOR!
Ensuite, le scénario se termine en mélodrame gouleyant, c'est un peu dommage. Avec des sous-intrigues totalement inutiles (la blessure, les loups en CGI un peu manqués mais bon..., Jay O. Sanders qui se sacrifie pour rien) qui n'enrichissent pas la narration ou les portraits des personnages mais qui veulent en donner clairement "plus" au niveau pathos. Ca ralentit considérablement l'action et le film se traine un peu au final. C'est très primaire au niveau des sentiments avec des personnages en papier mâché. Mais bon, tous les films catastrophes avec un pue de tetes d'affiches sont généralement du même ressort.
Visuellement, il ya des idées assez chouettes (le bateau- fantôme dans Manhattan), le fait de toruver refuge dans LE temple du savoir (une bibliothèque)... thématiquement, c'est assez riche.

Maintenant, je ne me suis pas ennuyé à la vision du film, avec Stargate, un des bons Emmerich pour moi, clairement un maitre de la destruction. Sa carrière m'enthousiasme moins par la suite, hormis un surprenant Anonymous, très sous_évalué.