Copie scope (Toeiscope
). Une camera de Fukasaku qui n'arrete pas de faire de travelling avant, arrière latéraux pour donner du mouvement et éviter de donner dans le zoom sur les visages terrifiés. Les SFX sont en effet très Lego in Space. Quelques maquettes tremblotantes qui ne sont pas très heureuses - et dire que 2001 sortait la même année, ça fait peine à voir. Même pour moi qui suit grand fan de maquetteries en tout genre, ça reste inférieur à pas mal de SF japonaises d'avant 1968. Même s'il y a beaucoup de soin et de détails aux reconstituions, une évidence. Mais Les Thunderbirds, c'était quand même 10 fois mieux.
Bref.
Les Monstres. Ahlalalala. Ca a pu faire peur, je conçois. Mais je recoupe le commentaire "tarte" de Manolito. Les petits cris qu'ils poussent avec leurs tentacules-like qui aspirent l'énergie deviennent agaçant au bout d'un temps. Mais bon, ça reste rigolo au 2e degré. Une sorte de SFrie d'un autre âge, naïf, sympa, mais dépassé.
Le triangle amoureux. Luciana Paluzzi a conservé son accent italien et les joutes verbales entre Richard Horton et Richard "Grizzly" Jaeckel sont amusantes meme si là aussi aux péripéties convenues et d'un autre temps.
Direction d'acteurs inexistante.
Un produit dépassé, mais qui garde un certain charme 60's très "pop", coloré, avec un joli scope, des décors profonds et détaillés, avec un sens du fun évident.