Assassin(s) de Mathieu Kassovitz (1997)
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lol, encore un bon sujet de thread ça !Lord Ruthven a écrit :Les Rivières Pourpres est assez efficace et reussi, quand à Gothika, il a un scénario pourri mais une mise en scène excellente. Et il fout les j'tons.
"Les rivières pourpre", ou comment flinguer un film prometteur avec un script incompréhenssbile et des scènes ridicules !

Mais, c'est vrai que la réalisation est pas mal, un peu frime et superficielle, mais pas mal quand même.
Vu à sa sortie.
J'ai pas compté, mais pas mal de personnes du public ont mis les voiles pas bien longtemps après le début...
J'ai personnellement été tétanisé tout le long, m'étant gravement identifié au personnage joué par Kassovitz.
Un grand choc.
Je le revois de temps en temps (le DVD se trouve pour pas cher du tout...), c'est clairement très bien foutu au niveau réal , la BO, Burwell et le reste ("c'est un cauchemar, un cauchemar sans fin, un cauchemar où les gens se shootent pour un rien...") est absolument superbe.
A la revoyure, le propos peut paraitre maladroit. Mais finalement, je crois que même si les sabots sont un peu gros, la démonstration possède un fond de vérité, sur le débat, si délicat, à propos de la violence montrée/réelle et de leurs rapports. Clairement ce que veut dire Kassovitz est réac, mais dans le bon sens du terme selon moi (réac= qui fait réagir).
J'attends avec impatience le nouveau montage plus nerveux annoncé.
J'ai pas compté, mais pas mal de personnes du public ont mis les voiles pas bien longtemps après le début...
J'ai personnellement été tétanisé tout le long, m'étant gravement identifié au personnage joué par Kassovitz.
Un grand choc.
Je le revois de temps en temps (le DVD se trouve pour pas cher du tout...), c'est clairement très bien foutu au niveau réal , la BO, Burwell et le reste ("c'est un cauchemar, un cauchemar sans fin, un cauchemar où les gens se shootent pour un rien...") est absolument superbe.
A la revoyure, le propos peut paraitre maladroit. Mais finalement, je crois que même si les sabots sont un peu gros, la démonstration possède un fond de vérité, sur le débat, si délicat, à propos de la violence montrée/réelle et de leurs rapports. Clairement ce que veut dire Kassovitz est réac, mais dans le bon sens du terme selon moi (réac= qui fait réagir).
J'attends avec impatience le nouveau montage plus nerveux annoncé.
The good news is you're right, i'm a cop, and i gotta take you in. The bad news is i have been suspended and I don't give a fuck.
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Re: Assassin(s) de Mathieu Kassovitz (1997)
Film-scandale à Cannes en 1997:
http://www.ina.fr/cannes/1997-2009/vide ... es.fr.html
mais toujours le favori de son réalisateur:
http://www.youtube.com/watch?v=cXZXZ0y63y4
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Re: Assassin(s) de Mathieu Kassovitz (1997)
Si quelqu'un possède une copie du making of (diffusé sur 13ème Rue et présent sur le LD d'époque?) ça m'intéresse, merci. 

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Re: Assassin(s) de Mathieu Kassovitz (1997)
Edition restaurée d'"Assassin(s)" avec making of, interviews de Serrault et Kassovitz dans le beau coffret dvd qui vient de paraitre:


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Re: Assassin(s) de Mathieu Kassovitz (1997)
chatle coffret vient de paraître et Kassovitz va disparaître (de France).
Pas d'achat pour ma part. J'attends Gothika 2.
Pas d'achat pour ma part. J'attends Gothika 2.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Re: Assassin(s) de Mathieu Kassovitz (1997)
Mais quid du même coffret en BR ?!
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Re: Assassin(s) de Mathieu Kassovitz (1997)
Et "Les rivières pourpre", elles puent ? 

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Re: Assassin(s) de Mathieu Kassovitz (1997)
Je sens un brin d'ironie dans tes propos!Superwonderscope a écrit :Pas d'achat pour ma part. J'attends Gothika 2.

Non c'est dans le Figaro: "Le film le plus nul depuis l'invention du cinéma"EXTERMINATOR a écrit :le plus mauvais film du cinéma pour certains (Télérama, je crois)

Kassovitz présente son film...:
Troisième long-métrage, mais premier long-métrage en 35mm ET en couleur.
Après l’expérience de Cannes en 1995 pour LA HAINE, qui m’apprend beaucoup sur « les medias » et leur manque d’éthique et d’intelligence, au profit de produits fait pour vendre aux plus grands nombres, je deviens très violent envers les journalistes, les accusant de manque de conscience morale et politique. Ceux-ci ne comprennent pas qu’on puisse les attaquer (surtout quand l’attaquant à de bonnes critiques) réagissent comme des enfants et deviennent agressifs.
Je décide, avec Christophe Rossignon, fidèle producteur, de revenir sur un court-métrage que j’avais réalisé 5 ans auparavant.
ASSASSINS, version courte, n’avait pas de vrai sujet, à part la volonté de réussir à faire sortir les gens de la salle en moins de 15 mn. Je voulais montrer une violence froide et horrible qui casse avec les effets spéciaux des films d’actions. Une violence proche de l’impact de la mort de Vinz dans LA HAINE. Cruelle et froide.
En prenant comme toile de fond le passage du savoir entre générations, j’écris le scénario avec Nicolas BOUKRIEFF (futur réalisateur et ancien journaliste).
ASSASSIN(S) deviens le parfait véhicule pour un film sans concessions sur l’importance des messages transmis aux jeunes à travers différents medias. Une fable violente et cinématographique. Inspiré par l’univers des frères Cohen ou de Polanski. Un vrai film de cinéma, bourré de références et de « trucs » visuel qui s’adressent aux amoureux de cinéma que nous sommes Nico et moi, et adressés bien sur aux journalistes.
Tout le monde m’attend avec la « HAINE 2, LE RETOUR DE VINZ » mais je décide de mordre la main qui me nourrit, et d’instiller le venin dans le corps du monstre…LA HAINE m’avait donné un crédit d’avance, si je ne l’utilisais pas là, je ne l’aurais jamais fait. Banzai.
L’expérience avec Michel Serrault à été un moment inoubliable. Nous nous sommes reniflés pendant quelque temps avant être confortable ensemble, mais dés qu’il m’a donné sa confiance, j’ai pu tout lui demander, et je lui ai demandé beaucoup. Je ne le remercierai jamais assez de m’avoir accompagné et défendu durant toute la fabrication et la sortie de ce film difficile. Je trouve que c’est un de ses plus beaux rôles.
Si je joue dans ASSASSIN(S) c’est parce que je ne pouvais pas passer à côté du plaisir de jouer avec Michel bien sûr, mais aussi parce que le film est si personnel dans ses convictions et ses attaques, que je devais m’y impliquer entièrement, c’est mon film le plus personnel et le plus douloureux, celui dont je suis le plus fier aussi.
ASSASSIN(S) est allé à Cannes où j’ai pris un malin plaisir à faire languir les journalistes en accordant que très peu d’interviews…
Le lendemain dans la presse, j’étais devenu le réalisateur du « plus mauvais film de l’histoire du cinéma ».
CQFD…
Mathieu Kassovitz
Ps : ASSASSIN(S) voit la fin de ma collaboration avec Christophe Rossignon, celui qui m’a permis de devenir ce que je suis aujourd’hui, et de la majorité de mon équipe technique dont certains remontent à mon premier court métrage. Merci a tous.
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Re: Assassin(s) de Mathieu Kassovitz (1997)
Projo Lundi à Lyon en présence du co-scénariste Nicolas Boukhrief:
http://www.hallucinations-collectives.com/?p=6850
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Re: Assassin(s) de Mathieu Kassovitz (1997)
Revu aujourd'hui ce film dont je gardais un souvenir très mitigé, essentiellement sur le fond (réac et surtout confus) plus que sur la forme, avec de belles ideés de mises en scène et une violence sèche surprenante dans un film français.
Après revoyure, ça se confirme. le film garde les mêmes tares, à savoir un propos confus, brouillon, et un "discours" assez réac. Pas plus pas moins bon que dans mon souvenir.
La scène de sitcom trash qu'on voit à la TV vers la fin n'est elle pas issue du film "Sitcom" de Francois Ozon ?
Après revoyure, ça se confirme. le film garde les mêmes tares, à savoir un propos confus, brouillon, et un "discours" assez réac. Pas plus pas moins bon que dans mon souvenir.
La scène de sitcom trash qu'on voit à la TV vers la fin n'est elle pas issue du film "Sitcom" de Francois Ozon ?
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Re: Assassin(s) de Mathieu Kassovitz (1997)
Je vois pas trop le discours réac dans ce film. Montrer qu'une société violente peut avoir un impact sur des individus paumés ne me semble pas réac. On le remarque tous les jours. Un discours réac aurait été de balance Bronson dans le tas même si cela aurait été fun. 

Re: Assassin(s) de Mathieu Kassovitz (1997)
Kasso ne montre pas une société violente. Il montre un télé idiote et consumériste. Que cette télé rende les téléspectateurs décervelés et apathique, OK, violents je vois pas bien le lien.
Sauf à rajouter que voir des films violents et jouer à des jeux de bastons nous tranforme en tueurs insensibles. Ce que je ne crois pas. Ce que je qualifie de réac.
Sauf à rajouter que voir des films violents et jouer à des jeux de bastons nous tranforme en tueurs insensibles. Ce que je ne crois pas. Ce que je qualifie de réac.