Burnt Offerings / Trauma de Dan Curtis (1976)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Revu et beaucoup apprécié.
L'erreur serait de l'appréhender comme un film de maison hantée standard, ce qu'il n'est finalement pas. Il s'agit plutôt d'une variation sur le thème, qui privilégie énormément le côté psychologique. J'imagine d'ailleurs que c'est pour cela que certains l'on trouvé un peu mou...
L'excellente performance de l'ensemble des acteurs (à part peut-être le gamin), l'ambiance glaciale, le final traumatisant et étonnamment cynique, font de ce Burnst Offerings un très bon film d'angoisse qui n'a pas été altéré par le temps, et demande assurément d'être redécouvert.
L'erreur serait de l'appréhender comme un film de maison hantée standard, ce qu'il n'est finalement pas. Il s'agit plutôt d'une variation sur le thème, qui privilégie énormément le côté psychologique. J'imagine d'ailleurs que c'est pour cela que certains l'on trouvé un peu mou...
L'excellente performance de l'ensemble des acteurs (à part peut-être le gamin), l'ambiance glaciale, le final traumatisant et étonnamment cynique, font de ce Burnst Offerings un très bon film d'angoisse qui n'a pas été altéré par le temps, et demande assurément d'être redécouvert.
je profite de la remontée du thread pour me ranger du coté des defenseur de ce Burnt Offering. Pour peu que l'on rentre dans le film (ce qui n'est vraiment pas difficile vu l'excellente ambiance) on se retrouve face à une tension lancinante ponctuée de moment de flippe vraiment efficaces (l'arrivée du croque-mort 
).
Cela m'etonnne que des personnes ayant aimé Amityville aient été decus par ce film puisque on y retrouve quasiment le meme shema.
à decouvrir/revoir sans hesitation sur le zone 1 US
). Cela m'etonnne que des personnes ayant aimé Amityville aient été decus par ce film puisque on y retrouve quasiment le meme shema.
à decouvrir/revoir sans hesitation sur le zone 1 US
Vu pour la première fois hier soir grâce au Z1 de MGM.
Le film a des qualités indéniables, à commencer par le casting classieux, bien que Curtis n'ait pas su en tirer toute la quintessence -mais je reviendrai sur ce dernier point.
La première qualité de Burnt Offerings est l'histoire et ses personnages (maison comprise), le film étant d'ailleurs l'adaptation d'un roman célèbre.
Il y a ici une ambiance inquiétante, intensifiée par la sobriété des évènements faussement anodins. Ici, la peur s'installe plus de jour que de nuit. Le tout est servi par une bande son très réussie sans être envahissante, se faisant subtile pour annoncer le mal qui se dissimule partout.
Enfin, certaines scènes font vraiment froid dans le dos, je pense par exemple à celle de la piscine; au rêve en noir et blanc de Ben -première apparition du croque-mort; à l'agonie de la vieille tante; jusqu'au final terrible.
La majeure partie de ces séquences est relativement bien filmée, mais l'ensemble pêche malheureusement par un manque de rigueur dans le déroulement, et surtout le rythme. Ainsi les évènements s'enchainent avec un manque d'homogénéité, de fluidité, et le film accuse un grand coup de fatigue à mi-parcours. Si Dan Curtis est un habile faiseur d'images, il semble en effet moins à l'aise avec la cohésion de son script et la direction de ses comédiens. Certaines scènes sont un peu longuettes au détriment d'autres plus importantes mais courtes, survenant ainsi de façon un peu abrupte. Par exemple, la scène de la tentative d'infanticide par noyade arrive brusquement sans que le spectateur comprenne bien pourquoi, et tout ce petit monde à l'écran, bien conscient que quelque chose cloche se remet plutot vite de ses émotions.
Ensuite, Curtis délaisse un peu trop Bette Davis dont la déchéance physique et mentale de son personnage est à peine survolée, pour se focaliser en plan(s) généreux sur un Oliver Reed qu'il laisse un soupçon cabotiner par moment -ses grimaces sont un peu trop appuyées.
Quant aux dernières apparitions plus ou moins fantasmées du croque-mort, elles n'apportent finalement pas grand chose non plus.
Plongés au coeur de l'étrangeté, les personnages perdent en crédibilité en passant d'un état psychologique à un autre plus rationnel et inversement, sans véritable étape intermédiaire -c'est pourtant dans ce cheminement que se trouve la vraie psychologie.
Ainsi vers la fin, après les obsèques de la tante, la femme de Ben, habillée telle une Vampirella (!), met la table, mais sa "possession" par la demeure, ne l'empêchera pas de retrouver ses esprits peu après, bien décidée à quitter les lieux avec sa petite famille... Puis, bien sûr, le fameux final cataclysmique, un peu précipité, mais qui a le mérite de surprendre le spectateur, à un cheveu d'imaginer la possibilité d'une issue plus positive.
En conclusion, c'est du cinéma globalement efficace mais un peu fébrile, la faute à un montage en "montagnes-russes", entre mollesse et fulgurances, qui n'exploite pas toutes les idées qu'il ambitionne.
Je n'ai rien contre Dan Curtis, mais ce projet était peut-être un peu trop lourd pour les épaules du cinéaste ?
Burnt Offerings est un bon film d'épouvante, au dessus de la moyenne, mais à mon sens pas le chef-d'oeuvre annoncé par certains.
Le film a des qualités indéniables, à commencer par le casting classieux, bien que Curtis n'ait pas su en tirer toute la quintessence -mais je reviendrai sur ce dernier point.
La première qualité de Burnt Offerings est l'histoire et ses personnages (maison comprise), le film étant d'ailleurs l'adaptation d'un roman célèbre.
Il y a ici une ambiance inquiétante, intensifiée par la sobriété des évènements faussement anodins. Ici, la peur s'installe plus de jour que de nuit. Le tout est servi par une bande son très réussie sans être envahissante, se faisant subtile pour annoncer le mal qui se dissimule partout.
Enfin, certaines scènes font vraiment froid dans le dos, je pense par exemple à celle de la piscine; au rêve en noir et blanc de Ben -première apparition du croque-mort; à l'agonie de la vieille tante; jusqu'au final terrible.
La majeure partie de ces séquences est relativement bien filmée, mais l'ensemble pêche malheureusement par un manque de rigueur dans le déroulement, et surtout le rythme. Ainsi les évènements s'enchainent avec un manque d'homogénéité, de fluidité, et le film accuse un grand coup de fatigue à mi-parcours. Si Dan Curtis est un habile faiseur d'images, il semble en effet moins à l'aise avec la cohésion de son script et la direction de ses comédiens. Certaines scènes sont un peu longuettes au détriment d'autres plus importantes mais courtes, survenant ainsi de façon un peu abrupte. Par exemple, la scène de la tentative d'infanticide par noyade arrive brusquement sans que le spectateur comprenne bien pourquoi, et tout ce petit monde à l'écran, bien conscient que quelque chose cloche se remet plutot vite de ses émotions.
Ensuite, Curtis délaisse un peu trop Bette Davis dont la déchéance physique et mentale de son personnage est à peine survolée, pour se focaliser en plan(s) généreux sur un Oliver Reed qu'il laisse un soupçon cabotiner par moment -ses grimaces sont un peu trop appuyées.
Quant aux dernières apparitions plus ou moins fantasmées du croque-mort, elles n'apportent finalement pas grand chose non plus.
Plongés au coeur de l'étrangeté, les personnages perdent en crédibilité en passant d'un état psychologique à un autre plus rationnel et inversement, sans véritable étape intermédiaire -c'est pourtant dans ce cheminement que se trouve la vraie psychologie.
Ainsi vers la fin, après les obsèques de la tante, la femme de Ben, habillée telle une Vampirella (!), met la table, mais sa "possession" par la demeure, ne l'empêchera pas de retrouver ses esprits peu après, bien décidée à quitter les lieux avec sa petite famille... Puis, bien sûr, le fameux final cataclysmique, un peu précipité, mais qui a le mérite de surprendre le spectateur, à un cheveu d'imaginer la possibilité d'une issue plus positive.
En conclusion, c'est du cinéma globalement efficace mais un peu fébrile, la faute à un montage en "montagnes-russes", entre mollesse et fulgurances, qui n'exploite pas toutes les idées qu'il ambitionne.
Je n'ai rien contre Dan Curtis, mais ce projet était peut-être un peu trop lourd pour les épaules du cinéaste ?
Burnt Offerings est un bon film d'épouvante, au dessus de la moyenne, mais à mon sens pas le chef-d'oeuvre annoncé par certains.
J'aime également beaucoup ce film mais lui préfère le livre. Ce dernier débute à New York pour s'attarder sur l'épuisement psychologique de nos héros. Prisonniers d'une métropole bruyante, surchauffée, presque sauvage, les futures victimes de la maison maudite recherchent un havre de paix. Cet incipit possède le mérite de souligner le désarroi moral de la jeune femme. Celle-ci fait par exemple preuve d'une maniaquerie quasi obsessionnelle (élément primordial au vu de son rapport avec l'étrange demeure). Conformément à la tradition, le premier chapitre suggère la présence d'une psychose sous-jacente laquelle soumet évidemment la suite des événements à la fameuse ambiguité du fantastique. Catalyseur de folie ou réellement maléfique, le lieu dérange en conservant tous ses mystères. Exploitée (à outrance pour certains, notamment King) dans Shining (regard et sourire pour le moins curieux du père dans la voiture...), l'ambiguité est en revanche presque éludée par Dan Curtis. Dommage.
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dario carpenter
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Re: Burnt Offerings de Dan Curtis (1976)
Demain à 14h30 à la Cinémathèque Française de Paris!
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Superwonderscope
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Re: Burnt Offerings de Dan Curtis (1976)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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Superwonderscope
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Re: Burnt Offerings de Dan Curtis (1976)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
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dario carpenter
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bluesoul
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Re: Burnt Offerings de Dan Curtis (1976)
Les attachements trop grands sont comme les textes en majuscules, ON A L'IMPRESSION QUE LES GENS BRAILLENT!!!!
A part ca, 'ben miam aussi, car c'est une excellente peloche de maison hantee!
A part ca, 'ben miam aussi, car c'est une excellente peloche de maison hantee!
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
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Winston Z.
Re: Burnt Offerings de Dan Curtis (1976)
Revu aujourd'hui. Clairement pas du niveau d'un Shining, à tout point de vue. Surtout la musique façon série télé des 70's, ouille aïe... Mais à revoir pour la nostalgie de quelques scènes clés (bon sang ce chauffeur ...). Comparable en ce sens à Amityville, des idées et passages marquants pour des films pas vraiment folichons en fait.
Par contre... est-ce que Kubrick n'aurait pas un peu lorgné sur Burnt Offerings pour la fin de Shining ? Le coup des photos...
. Ce n'est certes pas leur seul point commun mais les autres peuvent être imputables aux auteurs des livres originaux.
...). Comparable en ce sens à Amityville, des idées et passages marquants pour des films pas vraiment folichons en fait.Par contre... est-ce que Kubrick n'aurait pas un peu lorgné sur Burnt Offerings pour la fin de Shining ? Le coup des photos...
. Ce n'est certes pas leur seul point commun mais les autres peuvent être imputables aux auteurs des livres originaux.-
Superwonderscope
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Re: Burnt Offerings de Dan Curtis (1976)
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?