Vrai, un bon petit film qui à malgré le décor ensoleillé du désert a encore
plus de mystéres en lui que n'importe quel film gothique bon teint (pale!).
Qui est dans cette putain de voiture ?
Et bon dieu de bon dieu : POURQUOI ????!!!
Le dvd AB est vraiment épatant, en 16/9 et si vous avez une petite
installation sonore, vous sauterez au plafond quand la voiture vous
klaxonnera dans le dos. Quelques jolies scènes avec James Brolin, le Burt
Reynolds du pauvre, et surtout la scène ou sa femme lui téléphone de sa
maison et qu'à travers la fenêtre on voit les deux phares de la voiture qui
s'approche à toute vitesse... presque aussi efficace qu'un requin...
La voiture n'est pas un modèle clairement identifié, ce qui la rend encore
plus extraordinaire et contrairement à Duel, on ne voit pas le conducteur...
Five seconds. I want this whole fucking world quiet.
C'est marrant, je l'ai vu à l'époque (tout gosse quand même, faut pas pousser!) dans "mon" vieux ciné tout pourris, façon "dernière séance" mais avec l'odeur de moisi et de poussière en plus, et je me souvient -d'abord d'avoir adoré- mais surtout, lors de l'explosion finale, quand on voit l'apparition infernale au milieu des flammes, bein pour moi à l'époque, c'était le trucage les plus fantastique que j'avais jamais vu, je comprenais absolument pas comment ils avaient réussi ce tour de force technique.
...bon, j'avais 6/7 ans aussi, et p'tetre que j'avais même pô encore vu "la guerre des étoiles" en plus!
Je serais curieux de voir ce qu'il reste aujourd'hui du "tour de force technique"?
...Sinon, moi j'aimais cet espèce de mélange entre le film fantastique, et une ambiance film-catastrophe façon "dent de la mer" (tu remplaces la bagnole par un requin et le dessert par la mer et c'est fait!)
Très bon souvenir de la scène ou la bagnole refuse de pénétrer dans le cimetière.
...bon, faudrait que je me le trouve maintenant, tout ça m'a vachement donné envie de le revoir!!!
J'ai enfin pu jeter ma VHS M6 puisque j'ai trouvé le DVD pour une bouchée de pain ce WE à Auchan. Revu donc hier et en voici ma critique revue et corrigée..
Au contraire de Duel qui proposait un suspens soigneusement dosé qui ne se relachait pas avant les ultimes images, proposant un surnaturel diffus, The car suit un chemin beaucoup plus classique puisque dés le départ, Silverstein abat son jeu. Profitant de la mode du film de possession alors en vogue au cinéma, il nous propose ici un cas de voiture diabolique toute droite sortie des Enfers.
Il ne reste plus alors qu'à attendre sagement les scénes de meurtres tombant à un rythme régulier entre deux séquences ronflantes d'insignifiance.
C'est peut être là l'erreur du film, ces scénes de par leur banalité brisant la force du film. Mieux aurait il valu que Silverstein s'interesse beaucoup plus à l'aura diabolique de cette énorme voiture noire, véritable vedette du film dont le potentiel horrifique est ici mal utilisé.
Nonobstant ces défauts, The car est une belle petite série bénéficiant d'un remarquable scope et de décors naturels absolument superbes où vrombit cette tueuse de métal, véritable entité diabolique aux vitres teintées orange, couleurs des flammes de l'Enfer.
Silverstein applique soigneusement les clichés du genre. Hormis ces couleurs oranges à l'image du feu, sa voiture est representée tel un monstre vivant doté d'intelligence dont chaque arrivée est précédée de bourrasques de vents, son klaxon déchirant le silence du désert mais qui refuse de pénétrer dans un lieu sanctifié tel un cimetierre.
Voilà qui impressionne toujours un tant soit peu.
Hormis la trés bonne séquence d'ouverture, on gardera également en tête l'impressionnante séquence où la voiture fonce à travers la maison de la jeune femme, emportant tout sur son passage avant de sembler s'envoler, aspiré dans la nuit, ses phares rouges luisant dans le noir comme deux yeux diaboliques. Impressionnante aussi l'image finale lorsqu'elle explose laissant s'échapper l'image d'un monstre de feu démoniaque au milieu des flammes et de la fumée.
On regrettera tout de même ce final beaucoup trop évident et surtout facile. Comment cette voiture, véritable entité infernale qui jusque là a déjoué tous les pièges et massacré tout sur son passage a t'elle pu se laisser ainsi prendre sans riposter ni rien comprendre? Cette conclusion fait retomber tout suspens et surtout toute angoisse, décevant beaucoup par son manque d'imagination.
Enfer mécanique demeure malgré cela un sympathique petit spectacle mené par James Brolin deux ans avant qu'il ne se trouve cette fois face à la maison diabolique d'Amytiville et R.G Armstrong en alcoolique bourru. Un petit peu plus de force et moins de banalité dans l'intrusion du surnaturel dans cette contrée aurait beaucoup apporter au film. Mais en l'état, The car est un agréable divertissement.
Je pourrais vous tuer mille fois jusqu'aux limites de l'éternité si l'éternité possédait des limites.
Premier 1/4 d'heure sympa et bien méchant et pis plus rien... juste du ridicule. L'accélération de l'image pour faire croire que les véhicules vont plus vite, ça passe pour la série des coccinelles mais pour essayer de faire peur c'est bien raté et crétin.
Ce film aurait pu s'appeler "les dents de la route" mais on est très très loin du film de Spielberg. Reste un joli cinémascope.
Joliment tourné mais bourré de clichés et limite idiot. Quelques scènes d'agressions mécaniquement huilées mais convenues. Ca reste franchement très moyen, à mi-chemin entre en effet Duel, Les dents de la Terre et croisé avec la vague exorcisto-maledico-diabolique qui règnait sur le box office américian. Opportuniste et un tantinet concon.
A fait l'objet d'un semi-plagiat dans un segment de NIGHTMARES de Joseph Sargent.
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Enfer mécanique demeure malgré cela un sympathique petit spectacle mené par James Brolin deux ans avant qu'il ne se trouve cette fois face à la maison diabolique d'Amytiville et R.G Armstrong en alcoolique bourru
Un très bon film des 70s passer sur feu la 5e chaine, avec aussi Ronny Cox (Délivrance, les entrailles de l'enfer, Robocop, Total Recall...) filmer dans un magnifique Scope sortie en très peu d'exemplaire en Zone 2 (Merci Universal) et trouvable le plus souvant seulement en grande surface (moins de 10 €), une petit perle a mettre juste entre "la Course contre l'enfer" et "Amityville, la maison du diable"
Toi t'est un flic..? Non j'uis un con. Snake Plisken Escape from NY
Ca m’a bien fait plaisir de le revoir celui là. D’autant que je ne m’attendais pas à marcher à fond dedans, comme à ma première vision du film, il y a environ 20 ans, sur la 5.
Le film a ses défauts. En particulier des séquences intimistes / d’exposition un peu cucul et une mise en scène parfois vieillotte. Silverstein n’hésite pas à nous refourguer vers la fin quelques transparences bien ringardes et abuse légèrement de l’accéléré dans les séquences de course poursuite – ce qui fonctionne bien lorsque le procédé est appliqué à « The car », renforçant par là son caractère surnaturel, mais passe beaucoup moins bien à l’écran avec ses poursuivants.
Toutefois, à côté de ça, on a quand même droit à une œuvre plutôt riche, très soignée et bougrement efficace. Déjà le film a un petit côté western pas du tout désagréable. La présence d’indiens d’Amérique au sein du casting et le caractère mystique prononcé de l’intrigue rapproche d’ailleurs pas mal The Car du film le plus célèbre de Silverstein, A man called horse. L'ensemble a en outre vraiment de la gueule visuellement, avec sa superbe photo en scope et ses impressionnant décors sauvages semi-désertiques. Enfin, cette histoire est tout de même bien flippante. La voiture est vraiment effrayante et ses diaboliques apparitions sont rudement bien amenées par Silverstein et son directeur de la photo.
Vu ce soir grâce au DVD à 1EUR sur cdiscount. Disons le de suite, le film les vaut largement. Bonne ambiance. je regrette juste un petit peu le manque de rythme par moments. Une très bonne mise en scène.
J'ai trouvé ça franchement excellent, carré, sans temps mort et à la réalisation bien nerveuse. De la pur série B en quelque sorte.
La voiture est assez impréssionnatnte et certaines idées sont très sympa, comme les vues depuis l'intérieur de la voiture. La musique, qui faisait également l'ouverture de Shining il me semble, donne au tout un côté gothique assez appréciable.
Dans une bourgade au fin fond du desert american, une hausse des victimes d’accidents met la ville en emois. Il semblerait qu’une seule et unique voiture soit responsible du carnage. Defiant toutes tentatives pour l’intercepter ou la localiser, le monstrueux bolide commence a succiter la panique.
Le Road-Movie est un genre essentiellement americain, que l’on pourrait faire remonter a la “Frontier” de la conquete de l’ouest, sauf que dans le cinema (un media moderne), la voiture ou la moto ont remplace la “plus belle conquete” de l’homme. A ce niveau-la, la “car-culture” a egalement ses racine en Californie sur la cote ouest (capitale americaine du cinema), alors que son industrie serait plutot localise a Detroit (la cote est).
L’on fait ses promenades en voiture, ses achats en voiture, va manger et au cinema en voiture (les fameux drive-ins). De la, a vivre des aventures en voitures, il n’y avait qu’un pas que le cinema a vite fait de franchir. Il en profitera meme pour melanger les genres et les couleurs.
EM est une production Universal qui au niveau des suspense’s “routiers” avait déjà un certain passé en la matiere. En effet, Spielberg avait déjà realise pour ce meme studio les deux exemples-types du Road Movie que sont Duel (1971), un film de suspense, et Sugarland Express (1974), un film dramatique, de Spielberg, d’autres studios avaient déjà tente cette aventure si americaine tells Easy Riders (1969), une peinture sociale, Vanishing Point (1971), un film de “chasse routiere” pur et dur, Bonnie and Clyde (1967), un polar historique et j’en passe et des meilleurs.
EM (1977) est une tentative pour melanger le fantastique avec le “Road Movie”. Genre de tentative qui ne sera reprise que plus tard en 1986 avec Hitcher ou 1987 avec Near Dark. Venant plus tard que les classiques et plus tot que les films a tendance fantastiques, il se trouve quelque peu dans le creux de la vague, ainsi que plutot oublie (a part parmi ses fans qui, en France se comptent surtout parmi les spectateurs de feu La 5), mais n’en est pas moins interessant.
D’abord, il pousse le bouchon plus loin que Duel qui restait aux frontieres du fantastique et est d’ailleurs souvent compare a ce dernier, malgre quelque differences flagrantes.
Dans Duel, il n’y a (supposement) qu’une victime de la vindicte du camion, a moins que Dennis Weaver ne soit pas le premier a jouer a ce “jeu” du chat et de la souris, tandis que dans EM; n’importe qui et quand peut en etre la victime.
Dans Duel, meme si Dennis Weaver ne voit jamais reellement de son point de vue le chauffeur, le spectateur le voit un peu plus souvent (des mains, des bras), on devine donc sa presence plus que dans EM ou cela n’est jamais le cas.
Duel met en scene un camion dont le delabrement mental semble refleter celui de son conducteur. EM propose une voiture rutilante, mais au look particulierement inquietant, voir agressif (une sorte de mélange improbable entre une Rolls-Royce et un “Panzer” allemand de la deuxieme guerre mondial, une voiture pour le Terminator en somme). Meme, ses formes carrees, son habitacle aussi bas ferait presque penser a un cercueil sur roues, le vehicule ideal pour Dracula!
Le grondement sourd du camion de Duel est remplace par un claxon ricannant d’un effet des plus sardoniques.
Elliot Silverstein a bel et bien reinvente Duel en voyant plus large au niveau du bodycount.
Son aspect inquietant associe a son agressivite font du vehicule-titre une veritable monture moderne pour un chevalier de l’apocalypse.
L’interet du film n’est pourtant pas seulement dans une voiture reduite au niveau de “gimmick”, mais egalement dans celui de l’interpretation et de l’environnement dans lequel le recit prend place.
Ce qui est particulierement touchant dans EM est la caracterisation des personnages qui sont TRES eloignes des ponctifs en matiere de “bouseux” americains residant dans des patelins completement perdus.
Tous les interpretes, du chef de police vieillissant, a son valeureux second, le collegue ex-acoholique de ce dernier, en passant par les “minorites visibles” (ici; des flics indiens) et les personnages secondaires (mari qui bat sa femme), tous les protagonistes sont non seulement interprete sur un ton “juste”, mais egalement mis en scene adequatement.
Dans EM, pas de caricatures (comme dans Tremors, ou celles-ci servaient l’intrigue en clin d’oeil), pas de rabaissement au niveau de simples “prolos” ou “bouseux qui se seraient trop reproduits entre eux”, l’on a un recit affectueux envers eux, qui les met en valeur par leur solidarite. En fait, plutot une rarete dans le genre fantastique.
Les quelques faiblesses du recit (la relation de Brolin avec sa petite amie qui lorsqu’elle se termine n’offre pas vraiment l’effet escompte aupres du spectateur) sont completement rattrapees par une realisation solide, une musique nerveuse et un suspense en crescendo qui culminera en un final que reprendra Tremors a quelque variations pres.
En somme, un film a voir pour certains, ou a revoir, et revoir encore pour d’autres. De plus le titre francais "ecrase" le (plutot quelconque) titre original.
presque aussi efficace qu'un requin...
Il me l'a faut!!!!!!!!
