Doomsday - 2007 - Neil Marshall

[Cropsy]

top moumoute!
je cours le voir dès sa sortie...

[antropophagus]

L’affiche française qui capitalise sur la prestance de Rhona Mitra, plus guerrière que playmate.

[Drac]

Le film est sorti vendredi aux Us et c'est vraiment pas terrible, 1,650 M de $ dans 1936 salles. Dommage, un succès aurait pu relancer le genre.

[Superwonderscope]

J'ai beaucoup aimé The Descent, Dog Soldiers est très fun, J'avais envie aux vues du projet, le trailer m'a refroidi... Ca n'est... pas très bon, hélas.
Marshall a fait un best of de ce qui s'est fait ces dernières années en matière apocalyptique (notre connaissance en la matière va rendre les influences/emprunts encore plus évidentes : la ribambelle de post nuke ritals émanant eux mêmes de Mad Max, 28 jours/semaines/mois plus tard, Resident Evil 1-2-3 , Escpe from New Yorl/ L.A, un peu d'Omega Man, Aliens peut etre... j'en passe et des meilleures... Je parlais d'Atlantis Interceptor dans le look des neopunks méchants, on en est pas très loin .
Donc : après Londres coupé du monde suite au virus dans les 28 jours, après New York transformé en prison, voici donc l'Ecosse coupée du monde suite à virus qui a tué presque tout le monde. Et 28..non.. 27 ans plus tard le virus semble arriver à Londres. D'où recherche de l'antidote, d'où recherche de Kane et attaque de l'équipe menée par Rhona Mitra par deux bandes survivantes. (et tout ça en Scope, heureusement)

La posture de Rhona Mitra sur l'affiche française m'a fait penser à Kate Beckinsale dont les Underworld sont aussi distribué par SND... hasard de l'agence de communication?...

l'affiche d'Underworld 2 :





c'est exactement ce qu'elle est dans Doomsday, une sorte de Snake Plissken muté en Kate (ou en Sigourney Weaver, au choix parce que vue les combats avec l'armée, suivez mon regard...
Ca pète de partout sur l'écran, nul doute que beaucoup vont s'en prendre plein les mirettes et les oreilles... les scènes de batailles sont en effet maousses, les courses poursuites de bagnole vont rappeler de bons souvenirs. Les scènes d'action sont spectaculaires mais hachées menues par un montage hystérique qui les rendent parfois illisibles.
Mais pour l'originalité du fond comme de la forme, Marshall ne réitère pas son coup de The Descent. Il a voulu changer de braquet pour ajouter à une histoire déjà bien confuse une caméra qui ne s'arrete pratiquement jamais... et pourquoi toujours cut/cut/cut/cut à tout va? C'est fatiguant...
Celui qui possède (éventuellement) la solution s'appelle Kane (référence à Welles?), l'héroïne qui doit sauver le monde s'appelle Eden (un monde magique, peut être?)... en fait, le film est victime du m^me syndrome qui frappe beaucoup de films d'action (horrifiques ou non) de ces dernières années. >En mettre plein la vue et les oreilles au spectateur (qui est venu pour ça donc il va adorer et être indulgent car il en a eu pour son argent) pour faire oublier que le scénario peine à etre original ou à exister, tout simplement. C'est bien le problème ici. On nage entre hommage et emprunts délibérés et on a la sombre impression d'avoir déjà vu ça ailleurs.
Alors oui, c'est bourré d'énergie, la frénésie règne, on a pas le temps de s'embeter (heureusement!) et jamais l'Afrique du sud n'a autant ressemblé à l'Ecosse Mais bon, il restera comme un film ayant emprunté tellement de choses ailleurs qui a oublié d'etre lui-même. Sans grand intérêt pour moi.

[Zecreep]

ben moi je kiffe à fond ! C'est de la jubilation de bisseux à l'état pur, du cinéma intransigeant, nerveux et racé qui ose affronter le système pour imposer sa vision ludique sans concession du cinéma de genre. Oublions Tarantino et ses blablas, oublions les revival façon "je suis une légende", pour des gars qui sont fans du cinéma transalpin des années 8O, c'est juste ENORME !

XXX !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ma critique ZOOFICIELLE est ici : http://www.avoir-alire.com/article.php3 ... icle=10243

[comte vonkrolock]

et m..., et de 3, après 30 jrs de Nuits, The Mist (il a battu un record moins d'une semaine), Doomsday a lui aussi droit à une distribution merdiqu.... sur Lyon et sa région. Va falloir ouvrir un sujet la dessus : Film de SF Fantastiques = Public à 2 balles pour les distributeurs en salles.

Encore un film dont je vais attendre longuement la sorti DVD

Au fait t'a critique donne bien envie Zecreep c'est d'autant plus dommage.

[Allan Theo]

et m..., et de 3, après 30 jrs de Nuits, The Mist (il a battu un record moins d'une semaine), Doomsday a lui aussi droit à une distribution merdiqu.... sur Lyon et sa région. Va falloir ouvrir un sujet la dessus : Film de SF Fantastiques = Public à 2 balles pour les distributeurs en salles.

Encore un film dont je vais attendre longuement la sorti DVD

Au fait t'a critique donne bien envie Zecreep c'est d'autant plus dommage.

D'un coté si tu vas pas défendre les festivals de ciné qui passe des films bis, vas pas pleurer après que ça ne passe plus sur la région lyonnaise

[niko13]

Vu hier soir, dans une salle du Publicis a la fois moqueuse et enthousiaste.

Marshall nous fait sa propre suite a Escape from LA: Escape from Glasgow ! Et j'ai adore !

Globalement, le film emprunte beaucoup a tout un pan du cinema qui nous est cher, mais ca marche.
La demarche de Neil Marshall est toutefois differente de celle des "Grindhouse Brothers" (beaucoup plus sincere a mon avis), et son film est bien plus equilibre. Le montage tres cut impose un rythme assez soutenu (trop ? probablement), mais Doomsday reste jubilatoire du debut a la fin, malgre quelques defauts (le montage donc, qui annihile un peu certaines scenes d'action, surtout celle dans le labo) et fautes de gouts (le score omnipresent et gonflant a la longue).

On a tout de meme notre lot de sensations fortes, d'hemoglobine, de baston, une course poursuite memorable et fun, et ce sans que Marshall ne meprise le genre dans lequel il evolue. Au contraire, on sent qu'il veut vraiment inscrire son film dans un pan du cine bis, plutot que de proposer une relecture pretentieuse a la limite de la parodie.

Rhona Mitra en impose pas mal en pendant feminin de Snake Plisken je trouve (surtout dans son duel avec l'Executeur), Bob Hoskins et Malcom McDowell assurent le minimum syndical, et on peut voir apparaitre quelques visages qu'il a deja martyrises auparavant (Sean Pertwee et Daren Morfitt dans Dog Soldiers, ou MyAnna Buring et Nora-Jane Noon dans The Descent).

Doomsday c'est du bis, une bonne serie B dans la lignee de ce que nous a offert la derniere partie de carriere de Carpenter par exemple. Le film bouffe un peu a tous les rateliers certes, il est bancal et bien loin de l'intensite que nous offrait un The Descent parfait, mais Doomsday sait rester fun, violent et festif.
Une excellente recreation, bien debile mais toujours jubilatoire. Du bon spectacle bis comme ca, au cine, moi j'en redemande !

[Cosmodog]

Vu hier soir et... plutôt déçu. Comme déjà dit, références plus que marquées à New York 97 et Mad Max of course (deux persos principaux s'appellent Carpenter et Miller) + Aliens, mais sans jamais réussir à hisser la barre au niveau de ses modèles. les intentions sont louables et donnent la bave aux lèvres, mais le résultat est très inégal.

De gros effets gores bien sentis disséminés dans le métrage qui ressemble malheureusement à du Michael Bay des pires heures dans sa conception. Montage epileptique qui fait mal au crâne et abondance de gros plans là ou on voudrait de la lisibilité dans l'action et de grands espaces, absents malgrè un potentiel évident (à se demander pourquoi avoir choisi le scope !) + musique tonitruante souvent mal assortie aux images.

Reste une volonté de donner un max d'action, de délires, d'effets trash, une générosité "de genre" d'ensemble qui force le respect. Mais le tout pêche par un manque d'implication dû à des personnages peu élaborés et dont on a rien à foutre (voir déjà vu - l'iroquois cf Mad Max 2) et une histoire somme toute assez merdique, gros point faible du film:

SPOILER SPOILER SPOILER
Le retour à la vie médiévale avec costumes d'époque et tout, plutôt pas crédible, faiblesse des enjeux psychologiques, et surtout incohérences énaurmes : personnes n' a jamais pensé à regarder ce que contiennent les caisses de bois du souterrain ???!!! idiot...
END SPOILER


Très moyen donc, avec une héroine qui prend la pose de rigueur avec conviction, mais sans dimension réellement héroique, caricature à 100% plastiquement irréprochable mais sans une once de personalité (à cents lieu d'un perso torturé comme Max ou Nonchalant et insoumis comme Snake).

Bon divertissement au final inoffensif, si vous aimez les scènes d'action speedées sur hachées et donc bien souvent illisibles. Moi pas, dommage...

[Zecreep]

Doomsday est du cinéma bis, et comme les vrais bis des années 70 ou 80, il n'est pas original et il n'y a pas de psychologie. Cela tombe bien, j'étais là pour de l'exploitation, prendre mon pied, et non pas trouver un nouveau jalon dans le domaine. JE laisse cela à Sir Tarantino.

[comte vonkrolock]

et m..., et de 3, après 30 jrs de Nuits, The Mist (il a battu un record moins d'une semaine), Doomsday a lui aussi droit à une distribution merdiqu.... sur Lyon et sa région. Va falloir ouvrir un sujet la dessus : Film de SF Fantastiques = Public à 2 balles pour les distributeurs en salles.

Encore un film dont je vais attendre longuement la sorti DVD

Au fait t'a critique donne bien envie Zecreep c'est d'autant plus dommage.

D'un coté si tu vas pas défendre les festivals de ciné qui passe des films bis, vas pas pleurer après que ça ne passe plus sur la région lyonnaise

[Manolito]

WOOOOW, PARTY TIME !

C'est clair que Neil Marshall réapparaît là où on ne l'attendait pas du tout !

Après le film de terreur intériorisé, il nous sort une grosse bombe Bis festive, dont on imagine sans peine qu'elle aurait mis à feu et à sang le festival du Rex en son temps ! Il se caractérise avant tout par cet esprit festif émergeant de films années 80 tels que les "bad taste" et autres "Evil dead 2", esprit festif que récemment un "black sheep" tentait assez vainement d'invoquer... "Doomsday", c'est le genre de films qu'ont toujours voulu voir tous les cancres dans mon genre qui lisaient Mad Movies au fond de la classe au collège et séchait les cours de gym pour aller voir "bad taste", "les prédateurs de la nuit", "elmer" ou "robocop" dans les dernières salles des complexes de montparnasse...

J'ai vraiment compris que le film serait grand quand j'ai vu des punks danser le french cancan en kilt sur de l'Adam and the Ants - car dans sa bande originale, avec FGTH et Siouxie, c'est là aussi l'esprit festif, très british et provoc d'un punk plastique des années 80. Avant de se faire un grand barbecue humain ! On apprend d'ailleurs dans ce film que quand on mord un punk, ça croustille à l'oreille ! Du gore bien gore, de l'humour noir, des punks qui explosent, un esprit british, des ronds, un générique où les crédits des cascadeurs et des maquettes sont plus longs que ceux des effets numériques ; c'est rare aujourd'hui !

Le montage est serré mais n'est en rien comparable avec la bouillie d'un Bay ! Le découpage est pensé, les plans se suivent... Même si j'avoue que la petite faiblesse du film reste la poursuite finale, très fun, mais pas aussi accomplie que celle de "Mad Max 2" à laquelle elle se réfère tant... Oui, "Doomsday" n'aurait pu être qu'un décalqué des "Underworld" et "Resident Evil" ; sauf que ces films restent quand même des produits de petites majors assez policés, plutôt pensés pour satisfaire les besoins marketinguisés des teenagers des 90s... Contrairement à ce "Doomsday" où souffle vraiment un vent Bis fou et rebelle bienfaisant ! Anarchy in the UK !

Le cinéma fantastique anglais n'a pas (pour le moment) la caution snob planant actuellmeent sur le cinéma asiatique et espagnol. Neil Marshall nous prouve pourtant avec son doublé "The Descent"-"Doomsday" qu'il est tout simplement le meilleur réalisateur de cinéma fantastique actuellement en activité... Keep on the good work Neil !

Et encore un grand bravo au Publicis Champs Elysées pour le proposer dans d'excellentes conditions, écran scope de 12 mètres de base et énorme son DTS !

[Lord Taki]

Nice 5e ville de France et pas une salle

[Fatalis rex]

C'est pas pour dire mais même à Angoulême ils le passent

[Dragonball]

Spoilers.

Après nous avoir offert un sympathique film de loup garou et rien de moins qu'un des meilleurs films d'horreur des 20 dernières années, Neil Marshall revient avec un Post Nuke ultra jouissif oscillant entre le Bis bien nerveux (la première partie avec en point d'orgue l'attaque hystérique des punks, sorte de relecture à la sauce bis de "la chute du faucon noir"), Z complètement décalé (L'entrée en scène du leader des punks, l'humour limite Tromesque, etc, etc) et atmosphère complètement "autre" (Toute la partie au "Moyen âge").

Le film pourra surprendre, voir décevoir, ceux qui s'attendait à un traitement très premier degré, à la "New York 1997" ou à la "Mad Max".

Par contre, difficile pour un amateur de Post Nuke italien de résister à cette débauche d'action partant dans tout les sens, de gores et de climax bordéliques (Un combat à 4 dans une bagnole, fallait oser ! )


Dragonball Approved.