fantomas 2 a écrit :J'espère au moins que pour la version colorisée de QUASIMODO, que personne au monde ne pourrait m'obliger à regarder, qu'ils se sont souvenus que Maureen O'Hara était rousse !
Je sais pas pourquoi j'ai écrit "était", puisqu'elle l'est toujours, à ma connaissance.
...je ne voudrais pas trop deborder HS mais une fois je suis tombé -horreur, horreur supreme- sur une NINOTCHKA en couleur où Garbo avez les yeux aussi bleu que ses dents!!!
...enfin, au moins garbo n'aura jamais eu a subir les outrages pan & scan!
"...Le cache-soleil en place et la ville frappée de terreur, j'étais vraiment aux anges!"
"Monty" Burns
"...JERRY GOLDSMITH EST MORT????"
Milton Arbogast, Posted: Fri Mar 07, 2008 12:13 pm
Le documentaire "Kubrick par Kubrick", actuellement sur le replay d'Arte, prend le contre-pied des habituels segments sur ce cinéaste. Ce dernier s'étant soigneusement tenu à l'écart des caméras et plateaux de télévision, les habituels documentaires lui étant consacrés consistent en des interviews avec ses collaborateurs.
Ici, l'essentiel du documentaire compile des entretiens audios avec Kubrick, en les illustrant d'extraits de films et en les ponctuant d'archives d"époque avec Malcolm McDowell, Marisa Berenson, Tom Cruise, Sterling Hayden... Michel Ciment, auteur d'un très fameux livre d'entretien avec Kubrick sur toute sa carrière, apparaît aussi dans des archives filmés et il a servi de consultant. Une bonne partie des entretiens entendus dans "Kubrick par Kubrick", viennent manifestement de ses bandes.
Ce n'est pas un documentaire pour dilettante, qui vous prend par la main pour remonter gentiment la chronologie de la filmographie de Kubrick. Il part du principe que les gens ont vu et connaissent les classiques Kubrickiens, il s'attarde surtout sur la période de "2001" à sa mort. Les films précédents sont peu ou pas évoqués, à part "Les sentiers de la gloire" et "Dr Folamour".
Le document se sépare grosso modo en deux moitié. La première évoque le personnage, son style de vie éloigné d'Hollywood, la liberté artistique qu'il se garde jalousement, son perfectionnisme confinant à la maniaquerie, sa mégalomanie aussi et son obsession pour Napoléon... La seconde partie revient sut les diverses thématiques croisées entre ses métrages : Kubrick y énonce très clairement et précisément des idées présentes dans ces films ("Barry Lyndon" en particulier), que ce soit la place de l'individu dans la société, la violence, la guerre du Vietnem, la cupidité, l'obsession irrationnelle et dévorante...
Bref, un bon moyen de révision et d'approfondissement de sa culture générale Kurickienne, un documentaire d'une heure intelligent et bien fait. Dispo sur le replay d'arte jusqu'en juin.
Oui, c'est l'une des rares fois où on l'entend parler, et finalement il s'avère assez... "normal" , loin de la légende du génie fou, qu'il a sans doute contribué à alimenter, par égocentrisme, ou simplement parce que ça l'amusait.
Je pense qu'il considérait surtout qu'il s'exprimait par l'image, et qu'il n'avait pas à expliquer avec des mots ses intentions, surtout dans la mesure où le spectateur n’interprétera pas forcément ce qu'il a voulu dire de la même façon, et expliquer reviendrait à imposer un point de vue.
Bref pour moi un génie absolu. Il a tout vu et compris avant les autres. ORANGE MÉCANIQUE, 2001, tout ça on le vit en ce moment. Sur la forme ses films donnent l'impression d'avoir été tournés hier même ceux datés des années 60.