Kaojikara (2007) Eric Dinkian

[John-Trent]

ça à l'air vachement bien tout ça. En tout cas félicitation, je sais le boulot et les efforts que ça demande alors respect pour ton travail.

Moi j'ai pas de sous pour faire de projo alors je vous les met sur le net comme ça vous pouvez les regarder en mangeant des chips chez vous.


http://www.myspace.com/nolablues

[cendrillon is dead]

J'en profite à mon tour pour vous informer de la création de la première édition du Festival Mad In France par MAD Movies pour les 35 ans.

Vous pouvez soumettre vos courts via la présentation et le reglèment à lire à cette adresse :

http://myspace.com/madinfrancefestival

La deadline est prévue au 25 octobre (postez vos envois au siège de Mad en précisant le nom du festival)

La soirée de projection aura lieu le 22 décembre sur Paris.
Ca risque d'être très sympa d'autant plus qu'il y'aura des prix attribués par le public.

[ZombiGirl]

Ceci n'est pas un espace publicitaire, merci.

[Eric DKN]

Oui, le festival Mad in France, le court a été envoyé là-bas. On croise les doigts pour que nos amis de la sélection trouvent ça intéressant...

Pour revenir à des problèmes de fond, je crois Arioch que c'est vraiment des biscuits apéros japonais. Car oui, il y a des tas de trucs que l'on croit japonais et qui ne sont pas japonais, alors qu'en fait ce sont des trucs que l'on croit japonais et qui ne sont pas japonais mais qui sont pourtant bel et bien japonais !! Sandrine, qui s'occupe de tous ces problèmes, pourra t'en dire plus !...

Mais bon, qu'est-ce que c'est que ce HS !!

Merci Mr Trent pour tes encouragements...

[ROCAMBOLE]

J'arrive un peu après la bataille mais je confirme que je suis venu, j'ai vu et je fus ému !

Sans doute car le propos du court trouve quelques résonnances en moi mais surtout parce que par un vrai talent Eric (que je ne connaissais pas) arrive à coaguler différentes ambiances en un projet très personnel.
Il n'a pourtant pas choisi la facilité : abstraction, symbolisme, alternance couleurs/N&B, mélange de films d'angoisse japonais, de poursuite, de danse et d'onirisme... cela pourraît ne pas fonctionner (certains trouveront cela trop cérébral) mais se vit au contraire comme une expérience pour aboutir en une fin simple mais bouleversante par son espoir poétique. Quelques minutes seulement mais - je trouve - d'une grande richesse : très bon découpage (surtout la scène d'étranglement), l'instant "oshiien" ou "temps suspendu" que j'adore particulièrement, mixage parfait de l'enchaînement danse/couple/enfants et certains plans de toute beauté (notamment l'amorce de descente d'escalier et les mains "nouvelle chair" du couple faisant l'amour).

Bravo également aux interprètes : tout d'abord à l'actrice - que je n'ai pu féliciter - et qui porte avec talent l'essentiel de la charge émotive du court (dans un rôle souvent physique) et aux deux hommes sans visages qui font véritablement vivre leurs personnages par leur gestuelle (avec pour l'un d'eux, un petit clin d'oeil au T-1000 ! ).

J'étais aussi touché à la fin de la deuxième vision (mon trouble à la fin de la première m'avait même fait loupé un sous-titre), preuve que ce "Kaojikara" conserve intact son pouvoir et ses vibrations émotionnelles...

Voilà, en plus pour ne rien gâcher, Eric avait tout fait pour que l'ambiance soit conviviale. Et elle l'était. Résultat, on a pris le temps de discuter de vraiment plein de trucs avec le Cap'tain (c'était bien cool) et j'ai fait la connaissance de nos deux pin-ups : Zombiegirl, notre romancière plus tatouée qu'un légionnaire (respect ! ) et Shellyblossom, une pure psychopathe ( ). Bref, un samedi comme on aimerait en vivre plus souvent. Merci Monsieur Dinkian !

ROCAMBOLE

[Eric DKN]

Pour les parisiens qui n'ont rien d'autre de mieux à faire, Kaojikara sera projetté lors d'une soirée courts dans un café théâtre dimanche 21 octobre (soit dimanche qui arrive !).

Ca se passe à l'Ogresse Théâtre, 4 rue des prairies dans le 20e (Métro : Porte de Bagnolet). Les portes s'ouvrent à 19 H. Et les projections commencent à 19 H 30. L'entrée est libre. Il n'y a pas d'ordre de diffusion des films...

Voilà, ce sera donc une petite projo à la cool. Et comme il y a une partie bar, on pourra toujours prendre un pot ensemble et tailler la bavette.

Merci de votre attention !

[steph horror fan]

Yo

La soirée Court Toujours organisé par l'association Varock Films, Horreur.com et la Maison de quartier La Verrerie, le 25 octobre à 20h à Reims, vous présente la sélection des courts retenus par l'organisateur :

- La Battue (Xavier Ournac)
- Perfect (Ludovic Baron)
- Cloaque "recut" (Grégory Sacré)
- Le Trophée (Pascal Thiebaux)
- Fécondation (Romain d'Huissier)
- Contretemps (Jean-Luc Baillet)
- Je te sang (Fabrice Colson)
- Maximiliani Ultima Nox (Thierry Lopez)
- Kaojikara (Eric Dinkian)

Je reviendrai vous tenir au courant de l'accueil reçu par le court d'Eric lors de cette soirée...

[Eric DKN]

Le meilleur pour la fin !!

Trêve de plaisanterie, l'affiche à l'air vraiment sympa. Je connais (bien sûr) Maximiliani qui est très impressionant. J'aime aussi beaucoup Le Trophée que j'avais vu il y a quelques temps sur le site du réal.

Une bonne soirée en perspective... Merci encore de nous avoir embarqué là dedans...

[niko13]

Pour les parisiens qui n'ont rien d'autre de mieux à faire, Kaojikara sera projetté lors d'une soirée courts dans un café théâtre dimanche 21 octobre (soit dimanche qui arrive !).

Ca se passe à l'Ogresse Théâtre, 4 rue des prairies dans le 20e (Métro : Porte de Bagnolet). Les portes s'ouvrent à 19 H. Et les projections commencent à 19 H 30. L'entrée est libre. Il n'y a pas d'ordre de diffusion des films...

Voilà, ce sera donc une petite projo à la cool. Et comme il y a une partie bar, on pourra toujours prendre un pot ensemble et tailler la bavette.

Merci de votre attention !

Je n'y mets decidement pas du mien, je ne suis pas sur Paris ce week-end, je ne reviens que lundi...

[DPG]

Idem que le marseillonais du dessus

[steph horror fan]

Vous avez la primeure du compte-rendu qui sera posté sur mon site dans les jours qui viennent :

COMPTE RENDU DE LA SOIREE « COURT TOUJOURS » (avec KAOJIKARA de sélectionné)


Bon, ben voilà, le 25 juillet est passé et on aimerait bien revenir en arrière parce que la soirée « Court Toujours » qui a eu lieu ce soir là à la Maison de Quartier La Verrerie à Reims était sacrément réussie et hautement sympathique ! (Normal, j’y étais me direz-vous, et comme je suis un garçon hautement sympathique…)

Une trentaine de personnes sont venus assistés à la projection des 9 courts-métrages qui ont été sélectionné par Grégory Sacré, l’organisateur de ce rendez-vous spécial Halloween ! Pas mal pour une première tentative, la directrice de la Maison de Quartier était ravie et espère bien remettre ça très prochainement, avec différentes thématiques.

Comme déjà dit, j’étais donc venu assister à cette projection puisqu’Horreur.com était partenaire de l’opération. Enfin pas seulement assister mais participer aussi puisque je faisais parti du jury, en compagnie de Fanny Thiry et Claude Chounlasane de l’asso Varock, de Bob de la Maison de quartier et d’un spectateur tiré au sort parmi le public.
Après quelques discussions fort courtoises et passionnées avec des membres de la Team Varock Films (notamment Claude, super sympa, à quand la prochaine discussion ?), la soirée pouvez démarrer.

Les conditions de visionnages étaient plutôt bonnes, puisque les courts étaient projetés via un vidéoprojecteur sur un écran de 4m sur 3m, personnes n’a donc eu à cligner des yeux pour voir les images ! Deux bonnes enceintes étaient là pour diffuser le son à volume très bien dosé par « le Stagiaire » de l’asso Varock.

- LA BATTUE, par Xavier Ournac (2007) :
Premier court à être diffusé, l’½uvre de Xavier Ournac a mis tout le monde d’accord d’entrée de jeu et a surpris son monde de part sa qualité visuelle, mais également par l’ambiance morbide et glauque qu’elle installa parmi le public. Doté d’une très belle photographie, cette histoire de vengeance à la sauce survival-zombie m’a assez impressionné de part sa maîtrise et a élevé d’office le niveau de la compétition assez haut.

- PERFECT, par Ludovic Baron (2007) :
C’est ce qu’on appelle un court « court mais efficace ». D’une qualité visuelle excellente, bénéficiant d’images « léchées » et d’un final surprenant, Perfect est son artiste fou adepte de la mutilation de jolies filles a également laissé une très bonne impression au public. J’ai adoré la découverte des « armes » façon « Hostel ». La compétition s’annonce vraiment très serrée !

- CLOAQUE « Recut », par Grégory Sacré (2005) :
Ah, voilà le court de Grégory, l’organisateur donc et fondateur de Varock Films, et accessoirement un ami. J’ai déjà critiqué ce court sur Horreur.com, je savais donc à quoi m’en tenir même si la version présentée ce soir était plus courte de 5 minutes, Grégory l’ayant raccourci pour gagner en rythme. Cloaque n’était que la seconde réalisation de Greg, et on s’aperçoit rapidement que la qualité est en deça des deux premiers courts. Enfin quand je dis qualité, je parle surtout du rendu de l’image à l’écran, avec quelques contre-jours un peu gênants par exemple. Mais c’est en faisant des erreurs qu’on apprend, Rome ne s’est pas faite en un jour. Quoiqu’il en soit, niveau efficacité, c’est toujours aussi bon, la musique métal du groupe Corior colle parfaitement aux images et je prend toujours autant mon pied que la première fois où je l’ai vu. (Et je trouve toujours la scène du rêve inutile, mais ça, Greg le sait…lol). Le public apprécie fortement, et les FX de David Scherer arrachent quelques cris à des spectatrices horrifiées.

- LE TROPHEE, par Pascal Thiebaux (2006) :
Encore du très lourd avec ce court et son histoire de Père-Noel revenu d’outre-tombe. On rie, on est littéralement impressionné par les effets-spéciaux, le public est très communicatif et je me dis que le Prix du Public vient d’être élu. Il reste encore 5 courts à visionner mais vu l’accueil, quelque chose me dit qu’il faudra compter sur Le Trophée ! En tout cas, chapeau bas à Pascal Thiebaux, c’est carrément EXCELLENT !

- FECONDATION, de Romain d’Huissier (2007) :
Comme je connais Romain, j’ai pas trop envie d’écrire ce qui va suivre mais bon, c’est comme ça : Fécondation, malgré une idée très originale (deux spermatozoïdes font un combat de karaté pour savoir lequel va féconder l’ovaire d’une femme) s’avère au final assez plat et ne m’a guère séduit. Je pense que c’est le court le plus faible de la soirée, malgré, je le répète, une idée originale. Mais ça manque de punch et d’énergie. Petite déception.

Déjà 5 courts de diffusés. On fait une pause pendant laquelle les spectateurs vont devoir remplir un petit QCM que j’ai concocté pour l’occasion et qui leur permettra de remporter quelques lots sympas. 4 sans fautes, bravo aux gagnants ! S’il y avait eu 30 lecteurs d’Horreur.com, j’aurai eu 30 sans fautes, je le sais bien.

Allez, on reprend la diffusion des 4 derniers courts.

- CONTRETEMPS, par Jean-Luc Baillet (2006) :
Tiens, un court de SF avec beaucoup d’humour. Sur le thème de « le temps s’arrête », de « je tourne en rond » façon « Un jour sans fin », Contretemps séduit le public qui s’amuse beaucoup à suivre les péripéties de son héros, un dessinateur bloqué au même étage d’un immeuble situé rue « Philippe Druillet » ! Notez la référence !!! D’ailleurs, des références, y’en a d’autres dans Contretemps, comme ce petit clin d’½il à Star Wars, puisque le court est en plusieurs chapitres, le second s’appelant « Marc contre-attaque » et la troisième « Le Retour du Contretemps ». La réalisation est sans faille, les montées et descentes incessantes du héros qui se retrouve toujours au même endroit provoque l’hilarité du public. Bref, pari réussi pour Jean-Luc Baillet !

- JE TE SANG, par Fabrice Colson (2007) :
Hommage au genre du slasher et à Freddy Krueger avec ce court de Fabrice Colson et son actrice poursuivi dans un parking sous-terrain par un cinglé portant un masque à gaz sur le visage et une arme composé de trois lames d’acier dans sa main, qu’il s’amuse à faire crisser sur le mur à la manière de Freddy dans « Les Griffes de la Nuit ». Rien d’exceptionnel dans ce court mais ça se laisse suivre agréablement et le twist final est bien trouvé. On attend les prochaines réalisations de Fabrice !

- MAXIMILIANI ULTIMA NOX, par Thierry Lopez (2004) :
Le plus vieux des courts projetés (2004), ce qui ne l’empêche pas d’être l’un des plus aboutis. J’avais déjà vu l’½uvre de Thierry mais il reste impressionnant à chaque vision. Le gros point positif étant la performance des acteurs, tous crédibles, « pros » et qui ont fortement impressionné le public. Hilarité générale devant l’évocation du nom du « Baron Sodomus » et de ses répliques qui font mouche style « on adore sucer » juste avant de nous montrer ses dents de vampires. Fx au top, musique au top (j’aime bien le métal bien bourrin dans les films d’horreurs moi…), réalisation au top. Un sérieux candidat à mon avis pour le prix du public et le prix du jury. On verra bien…

- KAOJIKARA, par Eric Dinkian (2007) :
Rédacteur chez nos confrères de Devildead, Eric Dinkian aime la culture asiatique et ça se voit. Son court est un bel hommage aux films d’épouvantes japonais, et sa beauté plastique impressionne fortement l’assemblée. On se demande parfois pourquoi telle scène (la danse du copain de l’héroïne, qui fait basculer le film dans une sorte d’épisode de La Quatrième Dimension, même si on devine bien sur la référence aux films HK et aux danses orientales) et certains ont dit qu’il manquait un vrai scénario, avec un début, un milieu et une fin. Ce qui n’a pas empêché la totalité du public de mettre en avant la très belle mise en scène, les FX (chapeau bas aux infographistes !!!) et la superbe photographie du court. Et la beauté de l’actrice principale. Bref, hormis quelques détails, c’est plus que positif pour Kaojikara que j’ai vraiment apprécié.

Voilà, les neufs courts sélectionnés ont été visionné. Le public, muni d’un flyer sur lequel est inscrit le nom des neuf courts va devoir cocher celui qu’il a le plus apprécié et l’organisateur va comptabiliser les votes pendant que les cinq membres du jury discutent très sérieusement afin d’attribuer le Prix du Jury. Chaque membre inscrit trois titres de court sur une feuille et on comptabilise. Fanny Thiry vote pour La Battue, Le Trophée et Maximiliani. Claude vote également pour La Battue, Le Trophée et Maximiliani. Bob vote pour Fécondation, Kaojikara et Maximiliani. Je vote pour La Battue, Maximiliani et Kaojikara. Boun, le spectateur tiré au sort vote pour Contretemps, Kaojikara et Maximiliani.

Après quelques minutes, Grégory annonce à la quasi unanimité que le Prix du Public va au court : LE TROPHEE de Pascal Thiebaux !

Le Jury annonce que le Prix du Jury va à : MAXIMILIANI ULTIMA NOX de Thierry Lopez avec 5 voix.

Une bien belle soirée, avec un niveau assez prodigieux concernant les courts-métrages. Comme quoi, on a des idées en France et que la relève peut-être assuré sans soucis ! Manque plus que le budget…

Steph

[Eric DKN]

Je poursuit mon travail de petit VRP du court-métrage pour vous informer d'une nouvelle projection à Paris de notre film, sur grand écran et tout...

Ca se passe à l'arrière salle d'un grand café du 11e. C'est une soirée avec plusieurs courts de projettés. Nous sommes positionné en milieu de programme, juste avant l'entracte. L'entrée est libre bien sûr...

Bref, si ça vous intéresse, rendez-vous le JEUDI 13 DECEMBRE à 20 H 30 au

CAFE DE PARIS
158 rue Oberkampf
Métro Ménilmontant

J'en profite pour placer des photos de la bête...

[MadXav]

Je profite de la prochaine séance du métrage pour (enfin) dire tout le bien que je pense du travail de Eric et son équipe. Je fais du spoiler important donc pour ceux qui veulent découvrir l'oeuvre faut s'abstenir...

Spoiler
Autant le dire tout de suite, Kaojikara n'est pas une oeuvre qu'on aborde simplement. L'introduction, très brève, nous livre un postulat de base fort simple qui laisse bien vite place à une course effrénée contre... contre quoi au fait ? La référence à Oshii faite dans ce thread est plutôt bien vue puisqu'on retrouve ici aussi une volonté de mettre l'imagerie au service du propos. L'exclusion, la différence et le choc des cultures deviennent donc ici une effrayante et incompréhensible mutation physique. Le dénouement apportera une conclusion logique à l'aventure via un constat évident mais touchant : La différence ne doit pas effrayer car elle est belle. Entre l'introduction et cette conclusion, qui existent bel et bien contrairement à ce que j'ai pu lire, nous avons donc une vision métaphorique de la différence prenant la forme d'une course/fuite en avant fort rythmée. La mise en image est superbe et l'utilisation du N&B nickelle (j’aime le N&B). Les effets spéciaux visibles (sur les individus) en côtoient d'autres carrément discrets (avion passant devant les immeubles) pour un rendu très spectaculaire. A ce titre je trouve que les photos ne rendent pas vraiment justice au travail effectué car les images fixes trahissent le côté "image par image" qui fonctionne très bien en mouvement... Bref. Comme beaucoup j'imagine, j'ai carrément tilté sur la scène de danse. En fait, sur le coup je ne l'ai tout simplement pas comprise puis elle prend vite un sens via l'alternance avec des plans d'enfants "monstrueux" jouant ensemble, de danseuses et d'un couple faisant l'amour. Point de vraie monstruosité donc, que la beauté différente qu'il faut juste savoir appréhender sans pour autant se perdre et perdre son identité propre (ce qui manque d'arriver à l'héroïne à un moment). Pour en revenir au couple qui fait l'amour, les trucages sont sur cette scène précisément tout simplement incroyables . J'ai aussitôt pensé à Fight Club avec une séquence très similaire nous montrant des corps sans visages fusionner dans une harmonie parfaite...
Fin de Spoiler

Donc je dirai que Kaojikara est une ½uvre intelligente qui a quelque chose à dire et qui le fait merveilleusement bien grâce à une imagerie on-ne-peut-plus léchée. Pour un film au budget si mince, c’est tout simplement incroyable. Un véritable travail de passionné. D’autant que Kaojikara c’est pas 2 plans avec des SFX, on les fout dans la BA pour impressionner notre monde et basta. Non, c’est une ligne directrice claire avec une volonté de la montrer via une composante fantastique et donc des SFX. Du coup, on les retrouve dans 90% des plans. Un vrai travail de fourmi…
Le montage est quant à lui nerveux, les éclairages sont très soignés et l’actrice fort convaincante. Non vraiment, c'est du beau travail à tous points de vue, y compris sur la bande originale qui colle à la perfection à l'action.

En réalité, il n’y a que deux choses qui m’ont gênées dans ce métrage. C’est très mineur mais je me suis dit « Arf, c’est un peu dommage » en les voyants.
Spoiler
- A la fin, l’héroïne regarde la lune et elle parle. J’aurai mieux vu une voix-off à cet instant là. Le fait qu’elle parle brise la quiétude de la scène. De plus, la voix-off aurait fait écho à la séquence d’introduction/présentation. L’½uvre aurait gagné en homogénéité je pense. On aurait eu un postulat de départ en voix-off, une aventure qui peut très bien relever de l’imaginaire et une conclusion là encore en voix-off. L’ensemble aurait donc pu être une « quête spirituelle ». C’est le cas ici mais voilà, ça m’a un peu géné.
- Lorsqu’elle est poursuivit par l’individu au visage grouillant, on nous montre à 2 reprises des plans en contreplongée du haut des immeubles. La caméra est agitée pour faire ressortir la frénésie de la l’action. Malheureusement, on voit très bien que la caméra n’avance pas alors que l’héroïne, elle, court. Du coup, ces deux plans font un peu l’effet inverse de celui escompté. On a eu impression de statique alors que l’action se déplace horizontalement. Là encore, c’est un détail mais c’est le sentiment que j’ai eu…
Fin de Spoiler

Bref, pratiquement rien qui vienne ternir un court vraiment hors du commun. Je l’attendais, j’ai pas été déçu. Donc un grand bravo à Eric et son équipe, je vous souhaite le meilleur pour Kaojikara et pour l’avenir.
Ceux qui n’auraient pas encore pu voir le film se doivent de le faire demain. C’est impératif.

[tomfincher]

Ceux qui n’auraient pas encore pu voir le film se doivent de le faire demain. C’est impératif.

Et ceux qui habitent en Province... Ils font comment, eux ?

[Dragonball]

Ceux qui n’auraient pas encore pu voir le film se doivent de le faire demain. C’est impératif.

Et ceux qui habitent en Province... Ils font comment, eux ?

Ben y a des hotels par cher du côté d'Oberkampf !

Perso, je vais essayer d'y être.