The Imaginarium of Doctor Parnassus - 2009 - Terry Gilliam

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Duncan Idaho
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Re: The Imaginarium of Doctor Parnassus - 2009 - Terry Gilliam

Message par Duncan Idaho »

j'ai vu ce film hier soir alors que j'avais la tête au plus profond de mon Q, je suis ressorti de la salle émerveillé par ce que j'avais vu. Pas au fond de mon Q, ce que j'avais vu à l'écran.

Gilliam nous sert là un univers totalement absurde digne de lui-même, en allant pêcher dans ses propres réalisations passées... les séquences "imaginaires" sont autant de tableaux sorties tout droit des cartons du Flying Circus, et le fait que ce soit cette fois du CGI et non pas de l'animation à base de collages ne change rien. Et l'humour des Monty Python y est aussi bien présent, comme la séquence du ballet de policemen, ou la chorale d'enfants. Et je suis presque certain d'avoir raté d'autres clin d'oeils. On dit pas clins d'yeux ?
Les personnages jouent très bien, l'actrice est belle comme un cœur, mi-ange mi-démon Image
preuve à l'appui 8)) 8)) 8))

l'histoire ne s'enlise pas dans des voies impossibles, pas de longueurs ennuyeuses... Gilliam ne nous fait pas un film d'action, il nous montre un monde où le Bien (ou dieu, etc) et le Mal (ou le Diable, ou ce que vous voulez) "s'affrontent" pour ne pas disparaître, dans un monde désespérément terre-à-terre.

Bref un grand moment, pour moi une réussite.

Duncan Idaho vous dit : "allez-y !"
Mercador
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Re: The Imaginarium of Doctor Parnassus - 2009 - Terry Gilliam

Message par Mercador »

Est-ce vraiment un affrontement entre le bien et le mal ?
Spoiler : :
Valentina souhaite avoir une vie ancrée dans la réalité - voir les magazines sur lesquels elle projette des désirs d'un conformisme terrifiant (petit aparté, ça m'a fait songer à Audrey I souhaitant avoir la vie d'une ménagère des années 50) - et donc se libérer de l'emprise de son père. Le diable va l'y aider et lui permettre d'accéder ainsi à son indépendance. Ce n'est pas un si mauvais bougre finalement.

De toutes façons, Terry Gilliam refuse généralement deux conventions du cinéma hollywoodien : le manichéisme et le happy end. Dans Parnassus, le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est criant.

Quant à la fin du film, je n'ai pas eu la gorge aussi nouée depuis la conclusion de Brazil...
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