Westerns et contradictions matérielles

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Yza
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Zéro pointé pour "La peine du talion" de Henry Levin (1948), se situant à la fin de la guerre civile et peu après, Colt Peacemaker et carabine Winchester à l'unisson, sans aucun soucis...

Ce qui est incroyable dans ce conflit, c'est que des armes à percussion à silex, que ce soit fusils ou pistolets à 1 coup ayent pris par au combat en même temps que des révolvers multi-coups et carabines à répétion...

Devant les signes avant coureur du futur conflit, les parties en présence essayèrent de se fournir auprès du marché public de tout ce qu'ils trouvaient, surtout les confédérés, en plus des armes déjà disponibles dans les armées déjà existantes. Celà augmentera pour ces derniers, soumis au blocus maritime et terriens des nordistes, aucun contrat avec les gros armuriers du nord, Colt, S & Wesson, Remington, Winchester, Starr, Spenser, Sharp ou autres. Les révolvers qu'ils firent fabriquer étaient la plus part du temps de mauvaises copies de Colt navy 1851, calibre 36, du fait de pénurie en matière première et de machines-outils inadéquates. Ils achetèrent même un révolver monstrueux français le Le Mat à percussion à 10 coups,...dont l'axe du barillet servait de canon à chevrotines!!!!!!J'en ai vu des copies fidèles faitent par Uberti en Italie, qu'elles pétoire...surtout pas à mettre à la ceinture...Ils est compréhensible qu'ils ramassaient tout le matériel disponible sur leurs victimes.

Tous les armes de poings ayant servi pendant ce conflit (calibre 44 ou 36), furent à percussion, sauf quelques revolvers S & Wesson calibre 22 ou 31, faît d'achat particulier de civils, utilisées en armes d'appoint, dont la pénétrations pour les armées étaient insuffisantes...

Pour les armes à percussion de poings, le réaprovisionnement ne posait pas de problème, mais pour les carabines Henry et Spenser saisies, les munitions ne suivant pas, les rendaient muettes...
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"Les géants de l'ouest" de Andrew V. McLaglen (1969) situé à partir de 10 jours après la fin du conflit, démontre parfaitement l'état d'armement de certains régiments sudistes par rapport à l'arsenal de l'adversaire...fusils à 1 coup contre répétitions, là avec des Henry et Spenser, puis quelques Winchester 1866!!!!!!!!

Sinon encore des revolvers Remingtons à percusions, pas de Colt, et des fusils à 1 coup dans les armées française et révolutionnaires méxicaines!

Moins de 2000 carabines Henry par contrat furent livrées à l'Union, beaucoup achetées par les états pour leurs milices, et pas mal à titre personnel par les participants du nord...en regard des 50 à 70 000 carabines Spenser à répétitions, de même qualité, mais dont le magasins de balles est situé dans la crosse, comment ce fait-il que ces dernières ne soient que peu représentées dans les westerns?

Une grande quantité de fusils à 1 coup à chargement par la culasse furent aussi utilisés, dont un grand nombre de la marque Sharp, extrèmement précis...

Près de 150 000 revolvers Colt Army 1860 furent livrés à l'Union et participèrent au combat, ainsi que 130 000 Rémington, 30 000 Starr, et quelques autres models...mais aucun Rogers & Spenser qui furent affectés trops tard...

Une grande partie de cette artillerie à la fin du conflit, fut mise sur le marché civil, soldée, qui participa à la légende de l'ouest jusqu'en 1880, jusqu'a la relève des armes à cartouches métalliques, et entraina aussi la faillite de certains armuriers...
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"Une aventure de Buffalo Bill" de Cecill B. DeMille (1937), film "historique" romancé, est en fait la dernière partie de la vie de Wild Bill Hickok, qui ne possèda que des Colt à percussion type Navy de 1851 et l'énorme Dragon, peutèêtre aussi quelques pistolets de saloon, mais bien sur jamais de Peacemaker ou Frontiers...

La dernière action de ce film étant le meurtre de Wild Bill par "un affreux petit couard" en 1876, bien que le Peacemaker fut introduit sur le marché en 1873, combien de ces armes, 3 ans après étaient vendues, quand on pense aux infrastructures de l'époque et moyens de communications...dailleurs un certain nombre des anciènnes armes à percussion furent converties pour munitions à carcasses métalliques, Colt, Remington, Starr, et même le colossal Le Mat, ainsi que les carabines, de tous calibres...

En 1865 Wild Bill en duel fut opposé à un certain Tutt, dans une rue en pleine ville, devant beaucoup de témoins, son adversaire eu le temps de tirer deux fois, le ratant, lui prenant le soins avec son Colt Dragon, de mettre le canon en appuit sur son avant bras gauche replié pour viser, tira une seule balle et le toucha en plein coeur à 60 mêtres de distance...
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"Rio Lobo" de Howard Hawks (1970), se passant à la fin du conflit et peu après, voit le matériel respecté pendant la guerre, révolvers Rémington et fusils Snencer, puis en un tour de mains ou de message, et le temps d'une visite chez les amis, apparaissent Colt Peacemaker et carabines Winchester de 1873, comme par miracle...

Le brevet américain détenu par Smith et Wesson tombant dans le domaine public fin 1868, après la conversion à la cartouche métallique d'un certain nombre de révolvers existants, les premiers models de calibre 44 ou 45 parrurent, d'abord chez Smith & Wesson avec son model Russian, sans contrat aves l'armée US, mais avec la Russie...en 1870, Colt avec son "Open Top" à carcasse ouverte en 1872, vite remplacé par les célèbres Peacemaker et Frontiers en 1873, puis Remington en 1875...et 2 ou 3 prototypes...Winchester, révolvers ultra-modernes, comprenant le barillet pivotant latéralement pour introduire les balles et éjecter les douilles simultanément...présentés à l'armée US en 1876!!!!!!!!

D'autre petits fabiquants présentairent aussi des models souvent innovants, mais sans succès...
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"Les cavaliers" de John Ford (1959) étant une èpopée basée sur un fait réel, voient des Remington à percussion et carabine à un coup dans les mains des braves...sauf que le doute peut se glisser, quand ils font la traversée du marais entre les arbres, car il est bien connu que l'eau ou l'humidité passant par les cheminées se trouvant en bout de la chambre de combustion des revolvers à percussion, n'oyant la poudre, ne pouvaient qu'empécher...la mise à feu! Je pense que les revolvers employés sont des conversion pour cartouches métalliques éffectuées à partir de 1869...

Mais ou sont passés dans les films de westerns les Colt Army 1860, les plus fabriqués de ce conflit?

Dominique Venner dans son livre "Les armes à feu françaises" précise qu'en plus du colossal révolver Le Mat, 12374 révolvers Lefaucheux en calibre 44 furent vendus par un marchand d'armes français à l'Union, que les Confédérés en achetèrent aussi, sans prècision sur le nombre...marqués CSOA! Donc un révolver à cartouches métalliques à broche de percussion latérale...ont-ils servi réellement????????

Même Cole Younger, guérillero confédéré, lieutenant de Jesse James, restera fidèle durant la petite guerre que ce soldat continuera de mener au Nord par pillages de banques interposées...
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J'ai oublié un mot...Même Cole Youger restera fidele à son révolver Lefaucheux... :wink:
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"Barbary coast" de Howard Hawks (1935) nous compte l'histoire d'une "ville sans loi", San Francisco en 1849, bien bouheuse...ou, merveille, l'on voit des Colt "Paterson", de vraies raretées, très dangereuses à manier, en raison de leures piètres qualitées de fabrication, qui avait la mauvaise manière d'éclater après une utilisation plus ou moins longue...

Aussi au menu, l'utilisation par deux fois de Deringer à deux canons, petit pistolet pour munitions à douille de calibre 22 ou 31, de faible pénétration, mais très dangereux dans les saloon pour les joueurs de cartes...surtout à courte distance...mais fabriqués à partir des année 1860's...par Remington et plusieurs fabiquants, en divers models!

Il m'a semblé voir aussi quelques Rémington à carcasse métallique, de 1858 de calibre 44...maniés par des vigilants en pleine nuit...
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"La dernière chasse" de Richard Brooks (1956), non référencé dans le database, situe l'action à la fin de l'extermination des troupeaux de bisons début des années 1880's...sont utilisés des carabines Winchester impuissantes à abattre ces animaux, mêmes à faible distance, ainsi que des colt Peacemaker, qui ont le même défaux...puis des fusils Sharps, parfaitement adaptés, dans leurs calibres 50 et éléments de viser, aux longues distances, qui étaient employées pendant la guerre civile par les tireurs d'élite des unités spéciales...

Les chasseurs de bisons appréciaient également les carabines Spencer à répétions, pour la solidité et leur calibre, ainsi que la carabine Rémington à 1 coup type Rolling Block, adoptée par Buffalo Bill et bien d'autres célébrités...
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"La mission du commandant Lex" de André Detoth (1952) non repertorié dans le database, contient beaucoup de contradictions...Le titre anglais de ce film "Springfield rifle", défini en partie le thème qui ce passe à la fin du conflit civil, l'éssai d'un prototype du futur fusil normalisé de l'armée US à 1 coup, à chargement par la culasse de cartouches combustibles, sauveurs des soldats nordistes, alors qu'ils en existent déjà une bonne dizaine de modèles en actions, donnant entière satisfaction, commandés par l'Union...Sharps, Starr et autres, même des plus modernes à répétitions genre Henry ou Spencer!!!!!!

Pour compléter le tableau, les revolvers utilisés dans ce films sont...des Colt Peacemaker de 1873 et Remington models 1875, à cartouches métalliques!!!!!

Pour palier à l'incovéniant de recharger les armes par la bouche des canons aux moyen de refouloirs ou baguettes, en versant poudre noires, puis introduire la balle, il fut inventé des cartouches combustibles, incluant ces ingrédients dans un ensemble en papier, métal ou caoutchouc, permettant ainsi de les introduire dans la chambre de combustion ou culasse, par l'avant ou arrière...mais entrainant un encrassement supplémentaire dans ces dites chambres de combustion ou culasses...La capsule de fulminante étant toujours ajoutée après sur la cheminée, pour que le marteau la percute, enflament la poudre...
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"Arizona" de Wesley Ruggles (1940) se passe avant et pendant la guerre civile à Tucson et ses environs.

Franchement, je ne me souvenais plus de ce film, mais là, aucune critique matérielle à faire...au programme, révolvers à percussion Remington, quelques Colt Army 1860 et...des Starr, tenus dans les mains des mauvais...puis une magnifique carabine Henry présentée au sauveur...que pas mal de réalisateurs célèbres auraient dù regarder...

Mais aussi la reconstitution des habitations est de toutes beautés, ainsi que le soucis de détails d'habillement de tous les participants de ce film, des habitudes de tous les jours aussi...ou l'on voit les cow-boys munis de poire à poudre et autres, ainsi que le port des armes de poings à la hanche...

Le seul détail qui me chiffonne est de savoir si le révolver Starr est un simple ou double action, comme sur la célèbre affiche de "Impitoyable" avec Clint Eastwood, vu de dos... :mrgreen:

La scène du duel final est traité avec une rare finesse! §£
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"Vera Cruz" de Robert Aldrich (1954), pendant la révolution mexicaine de 1866...Bien que fabriquée fin 1866, la carabine Winchester model...1866 fut tout de même distribuée avec le moyens du bord de l'époque, remplaçant le model Henry...il est peu probable que des citoyens américains, sortant de la guerre civile, fauchés, cherchant l'aventure et des ronds...soient déjà équipés de ce petit bijoux, alors que l'armée nordiste solda une grande partie de son stock à très bas prix, ruinant de ce fait pratiquement tous les armuriers, y compris les plus gros, dans une situation financière très précaire...quand aux Colt Peacemaker aux mains de ces gentlemens, ils ne furent fabriqués qu'en 1873...

Pour l'armement des mexicains révolutionaires, les fusils sont peut-être "historiques", les révolvers, semblent-ils des conversions, quand à la mitrailleuse genre "Catlin", il me semble qu'elle fut utilisée à la fin du conflit américain, mais dans l'armée de Maximilien, j'ai des doutes, vue que la cavalerie est encore équipée de...lances!!!!!!
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"Bataille sans merci" de Raoul Walsh (1953) juste après la guerre civile. Winchester 1873 et Colt Peacemaker, tout faux...

Lors de l'apparition de la cartouche métallique en gros calibre, pendant le conflit, très différent suivant les armuriers et armes, variant en diamètre et longueur d'étui, il faut y ajouter le percutage à broche, à aiguille, annulaire et centrale...les deux premières abandonnées depuis longtemps!

Passant du 44, 45, 50, voir 56, une des premières cartouches métalliques adoptées pour une armes de poing et d'épaule fut la 44- 40 de Winchester, chambrée dans la carabine et les Colt Peacemaker vers 1873...et autres, puis les cartouches Smith & Wesson, Colt...et autres, encore fallut-il que les ravitaillements suivent...mais tout de même, cela était plus simple que de ce balader avec les poires à poudre, etuis de balles et d'amorce de fulminante pour percutage, porté en permanance pour les armes à percussion!
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"Les comancheros" de Michaêl Curtiz (1961), à la New Orleans, puis le Texas en 1843...avec des Winchester models 1873 et Colt Peacemaker de la même année...c'est un peu gros...enfin!

Les Texas rangers de cette époque ont été équipé sur les conseils de Ben McCulloc semble-t-il, un Texas rangers aussi, de Colt Paterson, qui furent fabriqués de 1839 à 1841 dans la ville de Paterson, et qui fit faillite en 1841...D'une qualité de fabrication quelconque, ils avaient la facheuse réputation d'être dangereux pour une utilisation intensive, mais à cette époque, ils impressionnairent par leurs puissance de feux répétés, par contrastes aux pistolets à silex et à percussion à...un coup, ainsi que les fusils du même style! Il ne fut pas fabriqué en très grand nombre...

La faiblesse principale était sa carasse ouverte, dont la rigidité était assurée par l'axe de barillet fixé à la partie arrière de celle-ci, et de deux tenons aux bas de la partie avant de cette dite carcasse, comme tous le Colt antérieurs au Peacemaker... Les détonations succèssives avaient tendance à vriller l'axe, l'étanchéité entre la chambre de combustion et le canon devenant très aléatoire...

Néanmoins ils impréssionnairent le Capitaine Walker, lui-même Texas rangers, qui contacta le sieur Colt, pour mettre au point et fabiquer le fabuleux et monstrueux Colt Walker à partir de 1847, ancêtre du Colt Dragon...
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"Shenandoah, les prairies de l'honneur", Andrew V. McLaglen (1965), vers la fin du conflit civil...rien à dire sur l'équipement des soldats des 2 parties adverses, mais les civiles sont équipés de Winchester de 1873...7 ou 8 ans avant le début de leurs fabrications!

La belle brune dans "Rio Lobo", descendant le traitre à cheveux blancs au début du film, ainsi que le bandit..futur copain de Captain Jack dans "Les comanchéros", maitrisent très bien leurs Remington double Deringer, petit bijoux pour cartouches à carcasse métallique de calibre allant du 22 au 44, très efficasse à courte distance, appréciés par les joueurs professionels et dames de la société, mais fabriqués à partir de 1866 par cet armurier...jusqu'en 1935, à près de 150 000 exemplaires...

Mais Remington à fabriqué un pistolet encore plus petit de 1860 à 1863 à 1000 exemplaires, tenant dans le creux de la main, en calibre 170 (4mn) fonctionant sans poudre, mais avec la seule amorce de fulminante (mercure sec) et balle, le "Remington-Rider single shot Deringer", dont une copie fut exécutée et disponible par un armurier italien voici quelques années...
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"La rivière de nos amours" de André de Toth (1956), peu après la guerre civile...

Carabines Sharps et Winchester 1873 accompagnent gaiement des Colts Peacemaker de 1873...comme au bon vieux temps...

Ce qui est sur, c'est que les révolvers et carabines à percussion, au feux de l'action, n'étaient pas facile à recharger...par la gueule, mais avec les cartouches combustibles, incluant la balle de divers profiles et la poudre noire, sous l'enveloppe le plus souvent en papier, de gros progrès en temps de rechargement furent faits...Diverses carabines furent modifiées (système Meynard), grandement améliorées, genre Sharps et Starr et autres, pour que le projectile puisse être chargé par la culasse...la capsule de fulminante, en laiton "mou" devant être toujours placé sur la cheminée...

Une amélioration fut faite aussi, mais pas toujours exploitée, l'armurier Maynard combina un rubant de 2 feuilles de papier verni, incluant une cinquantaine de charge de fulminante, distribué par un chargeur automatique vers les cheminées, qui donna la plupart du temps satisfaction, mais compliquait la fabrication des fusils, et leurs prix de vente à l'armée...déjà la récession!
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