Synopsis Le dénommé Izo, un tueur maniaque comme la plupart des héros de Miike, s’était fait une spécialité de massacrer tout ce qui ressemble de près ou de loin à un Shogun. Alors qu’il s’apprêtait à saigner le dernier survivant des seigneurs de la guerre japonais, Izo est fait prisonnier et crucifié fissa. Mais on ne se débarrasse pas d’un héros du fou furieux Miike comme du chat de son voisin. Sous le coup de la haine, Izo ressuscite à notre époque et devient une infernale machine à tuer. Il se met en chasse des descendants des Shoguns, bien décidé cette fois à foutre un vrai bordel du tonnerre de Dieu.
Un vrai foutoir ce film... c'est d'une violence extrême, on comprend pas toujours le cheminement du tueur. Y'a au moins 40 minutes de trop sur les 128. Dans la salle, on était mord de rire à chaque fois que le guitariste, une sorte de Tom Waits japonais, apparaissait.
C'est bien du Takashi Miike, bordélique, incompréhensible et très très noir
Vu au NIFFF aussi donc... et c'est une sacrée bouse ! Pourtant je l'aime bien Miike, mais faut arrêter de déconner. Après un ZEBRAMAN moralisateur voici IZO le lobotomisateur. Le personnage principal ne comprend rien à ce qui lui arrive, et le spectateur avec. Mais pire que tout: c'est loooooooong, mais c'est looooooooong, et tout ça pour ne rien dire et surtout ne pas montrer grand chose. Zéro pointé pour IZO!
Après avoir été déçu par Gozu, j'ai moi bien aimé Izo, cette histoire d'un homme (ayant vraiment existé), qui après avoir été utilisé comme tueur et exécuté de la pire des façons erre dans le temps et l'espace pour semer la mort. Le film est nihiliste au possible, et de plus c'est un festival de caméos, mais surtout Miike canalise pour une fois son foutoir au service d'une histoire. Les morceaux du guitariste sont par contre souvent trop longs, mais je ne me suis pas du tout ennuyé en dehors de ça.
