Resident Evil : Afterlife - Paul W.S Anderson (2010)

[Superwonderscope]

Interview de Milla Jovovich sur le tournage du fil:

http://www.collider.com/2010/04/20/mill ... sten-here/


et d'Ali Larter:

http://www.collider.com/2010/04/20/ali- ... sten-here/

[Manolito]

Nouvelle affiche...

[MadXav]

Affiches, date et bandes-annonce françaises sont au menu de cette news :
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=6041

[fiend41]

le 2eme trailer donnne bien envie et en dévoile juste assez plus que le 1er.

contrairement à ce qu'on lisait y'a qq temps, alice semble donc garder ses pouvoirs psy et aurait au moins 3 clones présentes.
je n'avais jamais joué au jeu resident evil 5, mais il semble que c'est la même finalité : wesker en successeur d'hitler à la course au superhomme par manipulation d'adn, quitte à bousiller la planète entière.

[MadXav]

Chronique en avant-première de Resident Evil : Afterlife par la Residentevilophile Laetitia Ferrer :
http://www.devildead.com/indexfilm.php3 ... -afterlife

[Fy87]

Une chronique qui résume assez bien ce que je pense de cette série de films au personnages aussi vides que les scénarios et avec une héroïne qui se la joue de plus en plus à chaque nouvel opus. Capcom n'a jamais su protéger ses franchises (voir aussi Street Fighter), à croire même qu'ils apprécient le massacre, il faut dire que ça rapporte gros. Quant à la dérive vers le tout action sans tension ni peur, les jeux ont malheureusement suivi aussi cette voie depuis RE4. C'est bien dommage...

[MadXav]

A noter pour rebondir souplement sur ce que tu dis que j'ai lu qqe part (mais où ?) que Capcom comptait bien multiplier les films live autour des franchises que sont Street Fighter (très inquiétant vu les résultat) et Resident Evil. Concernant cette dernière, ils avaient un 5eme opus avec Milla mais aussi un Reboot de la série revenant davantage aux sources de l'horreur...

[Fy87]

Ils me semblent moi aussi avoir lu ce genre de choses ce qui n'est guère rassurant surtout que même s'ils font un reboot, je crois bien qu'ils arriveraient à faire pire, à moins que ce ne soit dans la veine de Degeneration, en images de synthèse, je ne serais pas contre en ce cas-là.

[Ukobach]

Ya t'il une interdiction pour ce film, car mon gamin de 8 ans aime bien la saga, et je voulais qu'il mate cet opus en 3D.

[Superwonderscope]

Meilleur démarrage ce vendredi aux USA pour un Resident Evil.
Près de 11 m de $ pour un premier jour. Ca reste dans les cordes de la série (un chouia au-dessus) vu que le film ne cherche pas franchement à élargir son public de base. Mais une excellente nouvelle pour sa sortie française.

[fiend41]

(vive les cinémas d'urss.... ) . c'est RE, je pardonne presque tout donc. même c'est si c'est assez lancinant souvent. plutôt d'accord avec la critique exclusive. Anderson dit que les personnages ressentent la peur d'être contaminés ? la blague . la fin ouverte heuuuu , houlà faudrait une explication sérieuse (qu'on n'aura pas avant des années )

vais aller le voir en 3d en fin de semaine histoire de voir si le baratin éhonté de Milla et son mec sur cet aspect tient la route...

[Superwonderscope]

Et meilleur demarrage en France pour la franchise Resident Evil.
Sur un nombre identique de copies que le precedent, Resident Evil Afterlife est en tete des sorties de la semaine avec 70 336 entrees le premier jour (pour comparaison, Extinction etait en dessous de 59 000).

[Manolito]

Resident Evil + Paul Anderson = forcément un film démoli par la critique comme on pouvait s'y attendre. Mais cela n'est-il pas la règle depuis le début de cette saga ?

Et en fait, comme s'en doutaient les fans de notre popol, c'est encore de la bonne came qui nous est servi.

Le film s'ouvre avec un épilogue qui poursuit le 3 avec une super Milla indestructible qui se bastonne en courant sur les murs (en talons hauts !). Un prologue too much, à la limite de la parodie dans son aspect excessif.

Mais par une petite pirouette de scénario, Alice devient (un peu) moins invulnérable et le métrage passe à autre chose de plus convaincant. Avec une partie centrale assez longue consacrée à mettre en place des personnages, établir une ambiance, construire une situation, de ménager un peu de suspens et une progression. Bref, on se rapproche plus du premier que du bourrinage quasi ininterrompu des 2 et 3.

Néanmoins "Resident Evil 3D" sait aussi tout casser quand il le faut. Ses zombies ne font pas très peur, mais Anderson exploite habilement les lieux et les décors et propose quelques scènes d'action contemporaines, certes toujours un brin excessives comme c'est la règle dans cette série... Quand le film se termine, on a envie de dire "Encore !" Bref, ceux pour qui "Paul Anderson = tâcheron lol" peuvent passer leur chemin. Ceux qui savent apprécier les bonnes choses comme le premier "Resident Evil" ou "Death Race" sortiront repus. Ludique, contemporain, on veut la suite !

Pour les scènes à la "Matrix" : Anderson a manifestement compris que pour les scènes de relief "fort" (objets sortants de l'écran, etc.), il fallait mieux aller lentement pour ne pas filer trop la migraine au spectateur. Résultat, pleins de ralentis et d'objets et de personnages flottants dans les airs, parfois un brin ridicules (l'accident d'hélicoptère !) parfois fun (les pièces de monnaies)... Gagdet, mais amusant quand même. Et aussi musique électro de tomandandy sympa si on aime le genre.

[arioch]

Quand le film se termine, on a envie de dire "Encore !" Bref, ceux pour qui "Paul Anderson = tâcheron lol" peuvent passer leur chemin. Ceux qui savent apprécier les bonnes choses comme le premier "Resident Evil" ou "Death Race" sortiront repus.

Un peu hatif comme jugement parce que je suis un défenseur de Paul Anderson depuis bien longtemps et même sur ses films les plus décriés comme SOLDIER ou ALIEN VS PREDATOR. Mais ce quatrième RESIDENT EVIL est carrément indéfendable ! L'intrigue est super artificielle, les personnages n'ont pas de réel substance à part peut être Chris et encore... Les autres ? Beuh ? D'ailleurs, il serait peut être temps de se débarrasser d'Alice et se concentrer sur d'autres héros, non ? A part ça, on nous sort un bourreau tout droit du dernier jeu vidéo en date sauf qu'il n'a pas de raison d'exister dans le décor en question alors qu'il apparaissait logique de le voir justement achever des condamnés en place publique dans les jeux (sur un autre continent, l'Afrique). Là, aux USA, que fout ce bourreau qui se pointe on ne sais pas trop pourquoi ? Personne ne l'a appelé, il arrive... scène d'action. Le film est malheureusement gratuit jusqu'au bout au point que l'épilogue se fout de la gueule du spectateur. En gros, le film, le vrai, c'était pas celui là, le truc qu'on vient de suivre n'a pas d'intérêt, il sert juste à balancer une fin ouverte dont on ne sais trop comment le prochain film pourra continuer à partir de là.
Et c'est hélas le film le moins spectaculaire des 3, c'est dingue, d'ailleurs.

[Manolito]

D'accord, l'arrivée du grand bonhomme n'a pas vraiment de pertinence, on ne comprend pas non plus trop quelle est sa nature, pourquoil il est plus résistant que les autres...

Et en même temps, tu vois, moi je n'y ai pas vu un bourreau. Comme je ne connais pas les jeux vidéos, je ne l'ai pas du tout vu comme ça, c'est juste un zombie plus gros et balèze que les autres voilà. Je ne me suis pas dit : "Ho, lui, c'est le Bourreau !"

Je veux dire, même en Afrique, je ne sais pas s'il y a des bourreaux de trois mètre de haut qui se baladent avec des haches dont le tranchant fait un mètre. Hein, d'où elle sort sa hache ? Ce n'est pas non le plus le top de la cohérence si on part là-dedans...

Mais je suis d'accord que ça aurait été bien de lui donner un peu de background.

Voilà, on est chez les mutants, tout devient possible pourquoi pas ? Il donne en tous cas lieu à une scène d'action bien sympa et c'est bien là l'essentiel.

Par contre, je ne suis pas d'accord pour dire que c'est le moins spectaculaire du lot, le décor de los angeles, la fuite du toit de l'immeuble (le saut à l'élastique, le décollage difficile...) est plus spectaculaires et "cinéma" que ce qu'on voit dans le 3, notamment. Il y a aussi un usage de décors et de plans amples (l'intérieur du bateau, l'environnement de l'hôtel, l'arrivée en Alaska) qui font que ça fait plus "cinéma" et moins cheapos que le troisième ou le second. Je ne vois pas trop en quoi la fin relève du foutage de gueule, elle est très ouverte, comme celle du 3 en fait...