Valhalla Rising - Nicolas Winding Refn (2009)
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
Re: Valhalla Rising - Nicolas Winding Refn (2009)
AH merci Jarlow, j'ignorasse totalement ça.
Surtout que dans le dossier de presse du film, je ne me souviens pas qu'il mentionnait tellement Kubrick. Et il y avait une longue interview du bonhomme avec toutes ses influences, ses films de chevets etc...
Extrait (faudrait que je remette la main sur la suite) :
- Sources d'inspiration
"Quand j'étais petit, il y a trois choses que j'adorais : la science-fiction, les westerns spaghetti et les combats de sabre entre Samouraïs. Des genres qui ont pour personnage principal un héros aux proportions mythiques... un guerrier silencieux et solitaire. One-Eye est de ceux-là.
Lorsque j'avais cinq ans, ma mère m'a lu une vieille bande dessinée bon marché qui racontait le voyage sur la Lune d'un père et de son fils. Dans une caverne, ils découvraient un cercueil fait à la main...
C'est tout ce dont je me rappelle. J'ai complètement oublié ce que le cercueil faisait là, ou ce qui s'est passé ensuite. Mais je pense que c'est de là que me vient mon obsession pour l'inconnu, un thème quia été le moteur de la plupart de mes films".
- Violence
"Pour moi, l'art est un acte de violence. La seule chose quiles distingue, c'est que dans la vraie vie, la violence est une source de destruction, et l'art une source d'inspiration".
- Dans l'inconnu
"Je suis persuadé que le cinéma est un art et que l'art nécessite d'être exploré. C'est pourquoi j'insiste pour tourner mes films dans l'ordre chronologique, ce qui me permet d'étudier un personnage sous tous ses aspects, et de donner libre cours à ma passion : plonger dans l'inconnu".
- Environnement familial
"Ma mère est photographe et mon père monteur. Il a travaillé notamment sur Breaking the Waves et a aussi réalisé des films. Sa conception du montage repose sur deux questions : quelles informations minimum faut-il donner, et à quelle rapidité se sortir d'une situation. Quand je fais un film, je passe le montage en revue avec lui, et nous l'analysons. Il n'a pas toujours raison. Plus jeune, j'étais un peu
en guerre contre lui, maintenant je fais plus attention à ce qu'il dit. Du côté paternel, mon grand-père était un célèbre décorateur, notamment d'opéra, en Scandinavie. Mon oncle possédait la plus grande salle de cinéma art et essai de Copenhague : le Grand Cinéma.
Il était spécialisé dans le cinéma français mais dans les années 1960, il a également importé des films de Kurosawa. Le cinéma existe toujours mais n'appartient plus à la famille. Mes parents ont divorcé et ma mère a épousé un photographe danois qui travaillait à New York. Nous avons donc déménagé en 1978. J'avais huit ans et cela a changé ma vie. Je ne parlais pas un mot d'anglais et pendant trois mois, mon beau-père allait à l'école avec moi pour me traduire les cours. Ne sachant pas lire,
la télévision et les films étaient mon unique échappatoire. Je suis devenu obsédé par les images.
Selon ma mère et mon beau-père socialistes, Reagan était un monstre, l'Amérique, le mal, et la télévision, le diable... Pour ne pas me faire remarquer, je coupais le son et ne regardais que les images.
Les bandes dessinées faisaient aussi partie de mon monde. Je n'ai appris à lire qu'à l'âge de treize ans, dans quelque langue que ce soit. Je suis dyslexique et j'avais pris l'habitude d'apprendre par coeur ce que les gens me lisaient pour faire ensuite semblant de déchiffrer. C'est ma soeur aînée qui m'a découvert. Mais j'ai ainsi appris à exercer ma mémoire comme un muscle. C'était un moyen de survie".
Surtout que dans le dossier de presse du film, je ne me souviens pas qu'il mentionnait tellement Kubrick. Et il y avait une longue interview du bonhomme avec toutes ses influences, ses films de chevets etc...
Extrait (faudrait que je remette la main sur la suite) :
- Sources d'inspiration
"Quand j'étais petit, il y a trois choses que j'adorais : la science-fiction, les westerns spaghetti et les combats de sabre entre Samouraïs. Des genres qui ont pour personnage principal un héros aux proportions mythiques... un guerrier silencieux et solitaire. One-Eye est de ceux-là.
Lorsque j'avais cinq ans, ma mère m'a lu une vieille bande dessinée bon marché qui racontait le voyage sur la Lune d'un père et de son fils. Dans une caverne, ils découvraient un cercueil fait à la main...
C'est tout ce dont je me rappelle. J'ai complètement oublié ce que le cercueil faisait là, ou ce qui s'est passé ensuite. Mais je pense que c'est de là que me vient mon obsession pour l'inconnu, un thème quia été le moteur de la plupart de mes films".
- Violence
"Pour moi, l'art est un acte de violence. La seule chose quiles distingue, c'est que dans la vraie vie, la violence est une source de destruction, et l'art une source d'inspiration".
- Dans l'inconnu
"Je suis persuadé que le cinéma est un art et que l'art nécessite d'être exploré. C'est pourquoi j'insiste pour tourner mes films dans l'ordre chronologique, ce qui me permet d'étudier un personnage sous tous ses aspects, et de donner libre cours à ma passion : plonger dans l'inconnu".
- Environnement familial
"Ma mère est photographe et mon père monteur. Il a travaillé notamment sur Breaking the Waves et a aussi réalisé des films. Sa conception du montage repose sur deux questions : quelles informations minimum faut-il donner, et à quelle rapidité se sortir d'une situation. Quand je fais un film, je passe le montage en revue avec lui, et nous l'analysons. Il n'a pas toujours raison. Plus jeune, j'étais un peu
en guerre contre lui, maintenant je fais plus attention à ce qu'il dit. Du côté paternel, mon grand-père était un célèbre décorateur, notamment d'opéra, en Scandinavie. Mon oncle possédait la plus grande salle de cinéma art et essai de Copenhague : le Grand Cinéma.
Il était spécialisé dans le cinéma français mais dans les années 1960, il a également importé des films de Kurosawa. Le cinéma existe toujours mais n'appartient plus à la famille. Mes parents ont divorcé et ma mère a épousé un photographe danois qui travaillait à New York. Nous avons donc déménagé en 1978. J'avais huit ans et cela a changé ma vie. Je ne parlais pas un mot d'anglais et pendant trois mois, mon beau-père allait à l'école avec moi pour me traduire les cours. Ne sachant pas lire,
la télévision et les films étaient mon unique échappatoire. Je suis devenu obsédé par les images.
Selon ma mère et mon beau-père socialistes, Reagan était un monstre, l'Amérique, le mal, et la télévision, le diable... Pour ne pas me faire remarquer, je coupais le son et ne regardais que les images.
Les bandes dessinées faisaient aussi partie de mon monde. Je n'ai appris à lire qu'à l'âge de treize ans, dans quelque langue que ce soit. Je suis dyslexique et j'avais pris l'habitude d'apprendre par coeur ce que les gens me lisaient pour faire ensuite semblant de déchiffrer. C'est ma soeur aînée qui m'a découvert. Mais j'ai ainsi appris à exercer ma mémoire comme un muscle. C'était un moyen de survie".
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Re: Valhalla Rising - Nicolas Winding Refn (2009)
Je fais partie de ceux qui sont restés perplexes devant la trilogie PUSHER et je n’ai pas vu BRONSON. Mais là...
Grosse claque dans la gueule, tout aussi puissant que minimaliste, une fresque sauvage et mystique qui restera dans les annales. La froideur évoquée par mallox est pour moi une des qualités principales de VALHALLA RISING.
Mikkelsen est juste ultime.
Grosse claque dans la gueule, tout aussi puissant que minimaliste, une fresque sauvage et mystique qui restera dans les annales. La froideur évoquée par mallox est pour moi une des qualités principales de VALHALLA RISING.
Mikkelsen est juste ultime.

Man-eater
Re: Valhalla Rising - Nicolas Winding Refn (2009)
Vraiment emballé par la première moitié grâce à une ambiance particulière (superbe travail sur le son) et la barbarie latente (peut démonstrative au final) je trouve que le film s'essouffle ensuite car il finit par tourner en rond et donne l'impression d'inabouti, comme s'il manquait une dimension à l'ensemble : c'est beau, souvent fascinant, mais tout ça pour quoi ? Je suis pas sûr qu'il fallait comprendre quelque chose, peut-être faut-il se pencher sur la mythologie nordique pour en comprendre l'inspiration ?
Bravo quand même pour le jusqu'au boutisme de l'oeuvre et le charisme de Mikkelsen, à revoir à l'occasion dans les conditions optimales (grand écran, dans le noir et casque sur les oreilles).
Bravo quand même pour le jusqu'au boutisme de l'oeuvre et le charisme de Mikkelsen, à revoir à l'occasion dans les conditions optimales (grand écran, dans le noir et casque sur les oreilles).
Re: Valhalla Rising - Nicolas Winding Refn (2009)
je veiens de le récupérer... pas encore vu, mais quelqu un peut il me confirmer que la VO est bien l'anglais ?
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Re: Valhalla Rising - Nicolas Winding Refn (2009)
C'est bien l'anglais, mais c'est pas comme si les dialogues étaient déterminantsCosmodog a écrit :je veiens de le récupérer... pas encore vu, mais quelqu un peut il me confirmer que la VO est bien l'anglais ?

Sinon, en passant, je te conseille vivement Bronson, même si le film compte son nombre de défauts (minimes il faut dire), Refn arrive toujours là où on ne l'attend et ce Bronson frôle le chef d'œuvre (mais ni touche malheureusement pas) avec son lot de scènes tout simplement géniallissimes, et que dire de Tom Hardy, énorme. Ça fait longtemps qu'un film ne m'avait touché à ce point, j'en suis sorti le sourire jusqu'aux oreilles.antropophagus a écrit :Je fais partie de ceux qui sont restés perplexes devant la trilogie PUSHER et je n’ai pas vu BRONSON.
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You don't fear, kid, you've never worked with Sam Raimi
STRANGE MOVIES : Webzine horreur et cinéma fantastique

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Re: Valhalla Rising - Nicolas Winding Refn (2009)
Enfin vu donc, et beaucoup aimé, vu que je suis généralement emballé par les trucs mystiques/ trip sensoriels. Bien plus envoûtant que "Enter the Void" pour citer un de ces concurrents sur ce terrain sorti au même moment. Refn fait quand même un peu trop de branlette intellectuelle (cf interview DVD), ce qui n'est pas une critique négative en soi, j'aime ça aussi de manière générale mais je pense qu'il faut toujours savoir rester conscient des limites de l'exercice. Au fond, je ne suis pas sûr que "valhala rising" soit bien profond, du moins pour ce qu'il raconte, trop facile de laisser le spectateur faire tout le boulot en ouvrant des portes métaphysiques, mais le voyage est vraiment magnifique !
PS: Rigolo de voir que le film se vend déjà à 5 € sur le net, 10 jours après sa sortie... y'a plein de types qui ont du pleurer en pensant avoir acheté le nouveau "Conan/300" du film de viking ! (Wild Side sont de plus de gros malins qui entretiennent bien le doute dans leur com)
PS: Rigolo de voir que le film se vend déjà à 5 € sur le net, 10 jours après sa sortie... y'a plein de types qui ont du pleurer en pensant avoir acheté le nouveau "Conan/300" du film de viking ! (Wild Side sont de plus de gros malins qui entretiennent bien le doute dans leur com)
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Re: Valhalla Rising - Nicolas Winding Refn (2009)
Si Bronson m'avais laisser sur une grande impression de vide. Valhalla Rising là bien combler clairement c'est l'anti-Pathfinder et pourtant l'esthétique n'est pas en reste c'est très réussit visuellement parlant.
Un descente aux enfers adroitement mener dans le même trip que le AGUIRRE de Herzog dont la parenté saute au yeux dés l'embarquement a bord du Drakkar. Mad Mikkelsen entraine tous sont petit monde directement dans un voyage vers l'inconnu sans ticket de retour. Un gros trip, une belle expérience guerrière aux confins du monde. Une expérience a part.
Seul reproche que je peut faire au film, le fait que ces hommes du nord ne parle pas leurs langue d'origine vu le peu de dialogue de celui. Dommage
Et l'affiche du DVD/BR qui spoil un peu.

Le BR est une tuerie au niveau de l'image, je pensais avoir culminer les sommet avec The Wolfman et Alice aux Pays des Merveilles, ce Valhalla Rising est juste
et en + il bénéficie du fameux système Audio-3 d'écoute au casque. Donc une édition correcte de la part de WildSide même si c'est chiche en bonus. Deux interviews et quelques BA dont celle du film.
Un descente aux enfers adroitement mener dans le même trip que le AGUIRRE de Herzog dont la parenté saute au yeux dés l'embarquement a bord du Drakkar. Mad Mikkelsen entraine tous sont petit monde directement dans un voyage vers l'inconnu sans ticket de retour. Un gros trip, une belle expérience guerrière aux confins du monde. Une expérience a part.
Seul reproche que je peut faire au film, le fait que ces hommes du nord ne parle pas leurs langue d'origine vu le peu de dialogue de celui. Dommage


Le BR est une tuerie au niveau de l'image, je pensais avoir culminer les sommet avec The Wolfman et Alice aux Pays des Merveilles, ce Valhalla Rising est juste


Toi t'est un flic..? Non j'uis un con.
Snake Plisken Escape from NY

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Re: Valhalla Rising - Nicolas Winding Refn (2009)
Bonjour est-ce que par hasard le bd wildside serait zall et pas zb comme indiqué sur la jaquette, merci
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Re: Valhalla Rising - Nicolas Winding Refn (2009)
Moi c'est tout le contraire: j'ai adoré la trilogie Pusher, mais depuis, au secours!
FearX bof bof.
Bronson: non merci
Vahalla rising: le vide intersideral
Pour moi Refn a des envies de grandeur qui ne correspondent pas a son talent.
(en gros ça lui a monté à la tête et il se prend pour ce qu'il n'est pas).
Il a quand même fait les 3 Pusher donc respect, mais après, franchement pour qui il se prend? (discours puant)
FearX bof bof.
Bronson: non merci
Vahalla rising: le vide intersideral
Pour moi Refn a des envies de grandeur qui ne correspondent pas a son talent.
(en gros ça lui a monté à la tête et il se prend pour ce qu'il n'est pas).
Il a quand même fait les 3 Pusher donc respect, mais après, franchement pour qui il se prend? (discours puant)

Si on m'avait dit qu'un jour le forum Devil Dead tomberait dans les mains de personnes woke et intolérantes.

Et pourtant...
Re: Valhalla Rising - Nicolas Winding Refn (2009)
+1Jarlow a écrit :Ca m'a fortement deplu.
Le film n'est pas planant, il est poseur, sa mise en scene est ultra-systematique, c'est d'une pretention affligeante et d'une idiotie frappante.
Re: Valhalla Rising - Nicolas Winding Refn (2009)
Ben oui le mec avoue clairement s'être inspiré de Stalker et de 2001... Je trouve au contraire que la prétention est honnête et qu'elle n'a rien d'affligeante.noar13 a écrit :+1Jarlow a écrit :Ca m'a fortement deplu.
Le film n'est pas planant, il est poseur, sa mise en scene est ultra-systematique, c'est d'une pretention affligeante et d'une idiotie frappante.
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Re: Valhalla Rising - Nicolas Winding Refn (2009)
C'est visuellement magnifique (et la BO me fait un peu penser à l'album Ghosts de Nine Inch Nails), mais il faut rentrer dans le trip ; on est un peu entre Apocalypse now et Tarkovski.
Non, Refn dit qu'il n'y connait rien et même que ça ne l'intéresse pas.Kevorkian a écrit :peut-être faut-il se pencher sur la mythologie nordique pour en comprendre l'inspiration ?
J'aurais bien aimé aussi, mais c'est sans doute dû aux acteurs (de langue anglaise, car tourné en Ecosse).comte vonkrolock a écrit :Seul reproche que je peut faire au film, le fait que ces hommes du nord ne parle pas leurs langue d'origine
Re: Valhalla Rising - Nicolas Winding Refn (2009)
Je rejoins assez l'avis de Christophe.
D'abord, c'est vrai que le filmage est magnifique, que ce soit la forêt de la fin ou surtout le début dans les montagnes et la brume, d'une splendeur artistique époustouflante. L'histoire n'est pas inintéressante, ce croisement entre vikings et croisés, leur destination inattendue, l'énigmatique personnage principal, donne un récit d'aventures intéressant, on est prêt à suivre tout cela avec attention. Mais il est aussi exact qu'à force de jouer "le trip sensoriel", Refn propose un métrage au fond très léger, dénué de contexte. C'est bien simple : je n'ai vraiment compris que c'était des vikings qu'au générique de fin où ils sont désignés comme tels ! Le reste du temps, vu les décors et la langue, je pensais que c'était des britanniques !
"2001" ou "Stalker" sont basés sur des scénarios très élaborés, avec un vrai propos, pas toujours clair à décrypter, mais qui existe et qu'on finit par comprendre. Ici, c'est en fait très léger, le récit est plutôt maigre, paraît étiré plus que de raison, ne semble fonctionner que sur quelques idées vagues et se conclut sur une fin assez décevante. D'où une certaine impression de prétention, de gratuité (la sodomie !). Par ailleurs, Refn souffre du même souci qu'un Aronofsky (en moins prononcé quand même) : quand je vois ses films, je vois plus les films qu'il a vus que le film personnel qu'il voudrait faire. Ici, effectivement, Herzog, Kubrick, Mallick, Tarkovski, un peu de Lynch (dont l'influence écrasait son Fear X).
Maintenant, le film n'est pas trop long, l'ambiance est très réussie, l'exploitation des paysages est époustouflante et l'équilibre film d'aventures/expérimental est assez bon, certaines scènes sont mémorables (la découverte du cimetière, la folie dans la boue noire), la beauté des images est toujours prenante. Mais c'est plutôt une curiosité intéressante, un film imparfait, mais avec ses bons éléments.
Vu sur le dvd français wild side. Une copie 2.35 16/9 très propre, avec une résolution tout à fait excellente, des couleurs et des contrastes impeccables. On remarque quand même quelques contours ponctuellement un peu brouillons. Et surtout une compression parfois défaillante dans les scènes les plus brumeuses (dans le bateau, on a des moments de solarisation catastrophique). Pas mal dans l'ensemble, mais peut nettement mieux faire, surtout pour un titre aussi récent. Piste DTS 5.1 très bien. avec VF et STF.
D'abord, c'est vrai que le filmage est magnifique, que ce soit la forêt de la fin ou surtout le début dans les montagnes et la brume, d'une splendeur artistique époustouflante. L'histoire n'est pas inintéressante, ce croisement entre vikings et croisés, leur destination inattendue, l'énigmatique personnage principal, donne un récit d'aventures intéressant, on est prêt à suivre tout cela avec attention. Mais il est aussi exact qu'à force de jouer "le trip sensoriel", Refn propose un métrage au fond très léger, dénué de contexte. C'est bien simple : je n'ai vraiment compris que c'était des vikings qu'au générique de fin où ils sont désignés comme tels ! Le reste du temps, vu les décors et la langue, je pensais que c'était des britanniques !
"2001" ou "Stalker" sont basés sur des scénarios très élaborés, avec un vrai propos, pas toujours clair à décrypter, mais qui existe et qu'on finit par comprendre. Ici, c'est en fait très léger, le récit est plutôt maigre, paraît étiré plus que de raison, ne semble fonctionner que sur quelques idées vagues et se conclut sur une fin assez décevante. D'où une certaine impression de prétention, de gratuité (la sodomie !). Par ailleurs, Refn souffre du même souci qu'un Aronofsky (en moins prononcé quand même) : quand je vois ses films, je vois plus les films qu'il a vus que le film personnel qu'il voudrait faire. Ici, effectivement, Herzog, Kubrick, Mallick, Tarkovski, un peu de Lynch (dont l'influence écrasait son Fear X).
Maintenant, le film n'est pas trop long, l'ambiance est très réussie, l'exploitation des paysages est époustouflante et l'équilibre film d'aventures/expérimental est assez bon, certaines scènes sont mémorables (la découverte du cimetière, la folie dans la boue noire), la beauté des images est toujours prenante. Mais c'est plutôt une curiosité intéressante, un film imparfait, mais avec ses bons éléments.
Vu sur le dvd français wild side. Une copie 2.35 16/9 très propre, avec une résolution tout à fait excellente, des couleurs et des contrastes impeccables. On remarque quand même quelques contours ponctuellement un peu brouillons. Et surtout une compression parfois défaillante dans les scènes les plus brumeuses (dans le bateau, on a des moments de solarisation catastrophique). Pas mal dans l'ensemble, mais peut nettement mieux faire, surtout pour un titre aussi récent. Piste DTS 5.1 très bien. avec VF et STF.
Re: Valhalla Rising - Nicolas Winding Refn (2009)
n'ayant que peu de souvenirs ou repères sur les films pourtant cultes que vous citez... (je me les réserve pour plus tard dans un gros homecinema perso), j'aurais du garder celui là idem pour plus tard.
en fait le son m'a assez plu (bien qu'il y ait des bizarreries.. comme si on entendait la sirène de la police par ex
). bcp de bruitages variés, du vent etcc. le film lui m'a paru oui assez intéressant dans sa première partie, car sinistre & dur autant dans les caractères que les paysages. (Begotten est tellement abrupt et barré dans ce style qu'il reste ma référence), mais après le hic, les paysages paraissent plus familiers et ça devient assez mal filmé sur les personnages.
ça oscille dans un délire où je n'ai pas trouvé de vrai sens ou de quoi interpréter. sont t'ils arrivés au valhalla de légende en fait ?! ou un purgatoire ? je n'ai pas trop perçu le côté Enfer. bon l'essentiel c'est quand un film nous fait douter encore après la vision et permet d'en discuter
en fait le son m'a assez plu (bien qu'il y ait des bizarreries.. comme si on entendait la sirène de la police par ex

ça oscille dans un délire où je n'ai pas trouvé de vrai sens ou de quoi interpréter. sont t'ils arrivés au valhalla de légende en fait ?! ou un purgatoire ? je n'ai pas trop perçu le côté Enfer. bon l'essentiel c'est quand un film nous fait douter encore après la vision et permet d'en discuter

Re: Valhalla Rising - Nicolas Winding Refn (2009)
Salut noar13!noar13 a écrit :Bonjour est-ce que par hasard le bd wildside serait zall et pas zb comme indiqué sur la jaquette, merci
Comme toi j'aurais aimé trouvé la réponse. De tous les BR Wildside que j'ai, seule la trilogie des Shaolins (36ième chambre, etc...) est bloquée B. Donc, il y a toujours un petit risque lorsque l'on achète du Wildside en blu-ray!