J'ai toujours eu tendance à exagérer, je l'admets, mais en l'occurence pas du tout.
Je ne connais que deux personnes (je veux dire, de mon entourage) qui aiment ce film. Tous les autres (un quinzaine) se sont copieusement ennuyés devant, d'autres se sont carrément endormis. Des tentatives de revoir ce film, en vidéo par exemple, se sont soldées par des échecs: à nouveau, ennui poli dès le début, exaspération croissante, et finalement zapping pour passer à autre chose.
C'est pas de l'exagération, c'est du constat.
Par ailleurs, les rodomontades de Monsieur Coppola ("mon film, c'est le meilleur, le plus fidèle, le premier qui..., le premier que..., le premier, quoi !") n'ont sûrement pas arrangé les choses. Mais çà n'a pas joué dans notre première appréciation du film, car d'une façon générale nous avons pris l'habitude ("nous", c'est encore mon entourage et moi...) de ne pas lire de critiques, de comptes-rendus, ou d'interviewes avant de voir un film. Ainsi, j'achète "Mad Movies", je lis les échos de tournage ou des trucs de ce genre, mais les articles eux-mêmes, après avoir vu les films.
Celà depuis que beaucoup de ces articles ont tendance à vous raconter tellement de choses que fnalement, c'est l'overdose avant même d'avoir vu quoi que ce soit.
Quant au "Frankenstein" de Branagh, ou plutôt "De Niro contre Frankenstein" comme je l'appelle, je l'ai vu à Londres à sa sortie, entraîné par un pote qui lui, aime le film, et j'étais tellement consterné par le spectacle que je ne savais quoi dire à l'issue de la projection. Car enfin, un "Frankenstein" qui réussit l'exploit de faire deux erreurs de casting, et ce pour les deux personnages principaux, à savoir le docteur ET sa créature, faut le faire! De Niro est crédible en truand italien, je ne dis pas, mais en Monstre de Frankenstein, il se situe entre Eddy Mitchell et Aldo Maccione. Même Xiro Papas était plus convaincant dans "Mosaico / Les orgies de Frankenstein 80", c'est dire...
