Paranormal Activity 3 - Henry Joost, Ariel Schulman (2011)

[Dragonball]

La saga des Paranormal Activity pose une question aussi intéressante que finalement problématique malgré son apparente simplicité : Un film qui atteint son but est il forcément un bon film ?

Parce que le fait est que voilà, cette saga réserve quand même son lot de stress et de moment de flippe. Y a un truc qui fait que, quoiqu'en disent certains, y a quand même des trucs qui se passe quand on regarde les films !

Le paradoxe étant qu'évidement, qu'à presque tout les point de vue (Réalisation, scénario, situation), la série propose ce qu'il y a pire dans le genre.

Et l'espèce de twist ridicule de ce troisième épisode, épisode par ailleurs particulièrement long à démarrer, ne relève évidement pas le niveau général.

Alors voilà, reste à savoir si réussir à faire peur en filmant des chambres à coucher et des salle à manger en plan fixe, sans aucune musique et la plupart du temps sans aucune action significative relève du génie ou de l'escroquerie pur et simple !

[Manolito]

Ce qu'il y a de bien avec les "Paranormal Activity", c'est que le premier volet part de tellement bas que ses suites sont des relatives bonnes surprises !

Ainsi après un second volet qui refaisait le premier volet en le professionnalisant, "Paranormal activity 3" apporte encore une amélioration de facture notable. Les acteurs sont bons, l'écriture est un peu plus élaborée, les décors font moins dépeuplé, les jump scares de service sont plus efficaces. Disons qu'ils fonctionnent une fois sur deux, avec un particulièrement stressant, basé sur l'inévitable penderie. Il y a certes une tendance à la surenchère - la cuisine - mais ça marche.

Certes, il y a les inévitables faiblesses de cette série : une tentative de construire une mythologie qui reste dans le vague ; des facilités d'écriture flagrantes (la mère qui ne veut plus voir les images des fantômes quand les preuves deviennent évidentes) ; des personnages qui filment tout, tout le temps, même quand ça n'a aucun sens (la scène de Bloody Mary) ; une succession d'évènements qui n'a pas grande logique... Bref, tout ça reste vague, mais dénote un effort dans la mise en forme. L'inconvénient étant tout de même que l'action est supposée se passer dans les années 80, mais que la vidéo fait très numérique... Mais bon. Efficace dans son genre, le meilleur de la série arrivé à ce point.

Vu sur OCS replay.