et je ne sais pas cela vous a fait la meme chose ..... j'ai un arriere gout de lovecraft dans la bouche apres l'avoir visionné ? la mer, une polulace qui garde un secret, un docteur qui expérimente l'interdis, une couverture digne des romans .. etc etc ....
je trouve que tout amateur de films du style morts vivants et zombies se dit de posseder ce chef d'oeuvre tres serieux et qui ne fait vraiment pas dans la dentelle
Eh bien justement : utilise le lien au dessus de ton post car l'article d'Antoine Rigaud me paraît tout à fait judicieux ...
J'ai acheté ce blu ray voici un an et la critique me paraît très fondée sur tous les plans.
Evidemment, ce n'est pas un disque de démo mais le film a été tourné dans des conditions techniques particulières (cf article) et le blu ray les reproduit parfaitement.
un disque tout à fait recommandable finalement et puis ... quel film !
Le chef de police d’une petite ville de pecheurs doit faire face a une serie de meurtres barbares et agressions sauvages. Son enquete l’entraine tres vite sur la trace du terrible secret qui hante la ville et ses habitants…
“Petit” film produit par l’AVCO Embassy (The Fog (1980), The Exterminator (1980), The Howling (1981), Escape from New York (1981) ), DaB n’en offre par moins un staff des plus allechants; Stan Winston (Parasite (1982), Terminator (1984), Predator (1987) ) aux effets speciaux, Ronald Shusett / Dan O’Bannon (Alien(1980), Bleeders (1997) tout juste sortis aureoles de leurs success avec Alien.
Si de prime abord, la presence du tres inegal Gary Sherman (Vice Squad (1982), Wanted: Dead or Alive (1986), Poltergeist III (1988) ) a la realisation avait de quoi inquieter, force est de constater que sur ce metrage, il se mettra au diapason de son staff et livrera ce qui sera sans doute son meilleur film.
Partant d’un postulat qui dans un premier temps semble tenir a la fois du film mettant en scene des bouseux degeneres (2,000 Maniacs (1964), et de la variation sur le film de zombies (Dawn of the Dead (1978) ), DaB trouve tres vite ses marques grace a un scenario redoutablement astucieux, ou aucun protagoniste ne semble plus “a l’abri”, ainsi qu’a la realisation etheree et en demi-teinte, qui transforme la ville tant de nuit que de jours en un lieu fantasmagorique ou de nouveau, tout peut arriver et tous les reperes (du spectateur) sont ainsi brouilles…
Sherman parvient en effet, a creer une atmosphere lourde et etouffante mais dans ses scenes exterieures, capitalisant avec brio sur le scenario et l’originalite du concept.
L’on se surprend ainsi souvent a penser a des films de “siege” (Assault on Precinct 13 (1976), The Fog (1980) ) a la vue du labyrinthe dans lequel semble se debattre de plus en plus le protagoniste principal, et, qui face a certaines “incidents”, semble voire la raison-meme subir une “attaque”.
Cote influence, l’on pense egalement a une certaine horreur atmospherique telle que pratiquee par les italiens a l’epoque (Paura nella citta dei Morti Viventi (1980), E tu vivrai nel terrore – L’Aldila (1981) ), adapte (juste un peu en evitant la surenchere) pour les ecrans americains—ce qui n’empeche neanmoins pas le metrage d’offrir son nombre de scenes “croquignolettes”, qui feront encore leur effet trente annees plus tard.
Au niveau du casting, James Farentino (The Elevator TV (1974), The Final Countdown (1980), Blue Thunder TV (1984) ) est excellent dans son role d’enqueteur “condamne” a decouvrir un secret trop terrible pour etre revele, et epaule par une Melody Anderson (Logan’s Run TV (1978), Flash Gordon (1980), Manimal TV (1983) ) qui joue magnifiquement l’ambiguite diabolique, Jack Albertson (Willy Wonka and the Chocolate Factory (1971), The Poseidon Adventure (1972), The Fox and the Hound (1981) ) dans le role d’un coroner qui aime decidemment (trop?) son travail vient completer cet excellent trio de tete(s).
Un film aussi riche en thematiques, telle la mort, la vie, et la relation que nous tissons entre les deux. A voir dans ce contexte, notamment la scene de “reconstitution faciale”, quasimment immediatement suivie par une scene de “destruction faciale”…D’ou venons-nous, ou allons-nous, peut-etre de nulle part pour aller nulle part…Un film qui suscite des questions au final peu abordees dans ce genre de film.
Au passage, notons certaines similarite dans les sujets et personnages entre DaB et Return of the Living Dead (1985), ecrit et scenarise par—a nouveau--O’Bannon.
Un film qui au-dela de sa thematique, a donc de qui tenir et se montre efficace, tout en menageant ses effets et jouant ses cartes avec adresse et finesse.
Superwonderscope a écrit :Il faut faire attention avec ce blu ray car le premier pressage était Défectueux...
Je verrais avec amazon si j'ai le problème, ils sont plutôt cool quand ce genre de situation se présente.
J'ai trouvé d'autres Blu-ray Blue Underground sur amazon.fr : The Prowler et The Nesting, les deux sont all zones et ont des sous-titres fr.