The Martian (VF : Seul sur Mars) - Ridley Scott (2016)

[Lord Taki]

Déception pour ma part.
On sent rarement l'isolement à cause d'aller retours entre Mars et la Terre.

On nous passe une ellipse de 7 mois alors que c'était peut-être la période la plus intéressante.

Enfin une 3D inutile, non immersive.

Film surévalué dès sa sorite.

[Manolito]

Du cinéma hollywoodien carré, qui passe vite, avec un acteur principal sympathique, le tout réalisé par ce vieux renard de Ridley Scott qui a reniflé le bon filon post "Gravity" auquel on pense quand même pas mal. Sympa, pas toujours super crédible vers la fin, mais amusant et jamais ennuyeux...

[leWalrus]

Le bouquin était arrivé à me captiver avec ses explications logiques sur la façon dont le héro survit sur Mars.
Malheureusement, la sauce n'a jamais vraiment pris avec le film. J'ai pas ressenti les difficultés rencontrées par le personnage principal. C'est vraiment dommage, car dans le film tout semble très simple et le personnage ne m'est jamais apparu en danger.

Reste que le message reste et c'est tant mieux :

Spoiler : :

ça change un peu des films super pessimistes

Bref, un gros BOF et la déception de l'année pour moi. Après, pour quelqu'un qui n'a pas lu le livre, je pense que le film passe pas trop mal. Le bon truc c'est qu'on sent pas passer les deux heures.
Mais, dans le même genre j'avais trouvé Apollo 13 nettement plus convainquant.

[bluesoul]

Vu apres tout-le-monde.

Aime, mais ca reste consensuel comme film.

Un peu l'impression que Scott ou un autre, ca aurait ete du pareil au meme. Le cast, Damon en tete, est convainquant et les SFX nickel. Allez, Damon aussi est plus que convainquant, il est nickel.

Par contre, pas de reelles surprises.

Bon, faut dire que dans un film a 108 Mio USD...

Spoiler : :

...on allait pas laisser clamser le perso principal apres 2heures+, hein?

Bizarrement, j'ai plus ressenti la "solitude" dans Robinson Crusoe on Mars (1964). Peut-etre mon regard d'enfant a l'epoque ( bibi avait pas 10 piges quand il l'a decouvert a la teloche).

Sur un canevas similaire, je ne me rappelle plus de l'impression lors de la vision de Marooned (1969). Apollo 13 (1995), par contre, m'a toujours laisse de marbre, peut-etre plus l'effet Tom Hanks/Ron Howard que de savoir comment l'histoire s'etait terminee...?

En aparte, bibi a un tres bon souvenir du telefilm Stowaway to the Moon TV (1975).

Bref, a part RCoM et Gravity (2009), les catastrophe dans l'espace me laisse plutot froid.

Un film d'ailleurs que je situerais dans le sillage de--justement--Gravity, nonobstant le roman dont il est l'adaptation.

Bref, carre, plutot convainquant techniquement et scientifiquement, mais juste un bon moment a passer, sans plus. Un film du samedi soir, ou plutot de l'avant-soiree a voir en famille. Ce qui n'est deja pas si mal.

The Martian: 3.75 / 5 (l'impression qu'en reduisant la voilure cote star-o-meter et couts des SFX, on aurait pu en faire un telefilm TRES frique ou une mini-serie/telesuite de type "prestige" pour un grand network US plus qu'un film destine aux salles)

[Winston Z.]

J'ai une mémoire très sélective, ou alors c'est l'âge et un début précoce de sénilité parce que mon souvenir global du film c'est un type qui se tape des patates à tous les repas pendant 5 ans. Donc The Martian = patates. C'est un film assez triste en fait. Si encore elles étaient sautées à la poêle...

[bluesoul]

Tiens, je viens (enfin) de me rappeller des 2 titres qui me trottaient en tete depuis ma ribiou d'hier soir, raison pour laquelle je n'en ai pas parle initialement.

Un gros defaut du film est qu'on ne ressent pas la solitude de Damon. A ce jeu-la, Moon (2009) s'en sortait beaucoup mieux.

Certains disent que les allez-retours entre Mars et la terre en sont la cause. De mon cote, c'est plutot le l'environnement "martien" qui ressemble a un desert US lambda qui en est la cause.

Bref, pour bibi, Damon il est ou, 'ben quelque part en Arizona, je dirais...Et c'est pas les couleurs rougeatres (rajoutees en post-prod) qui y changeront quelque chose.

Dans Moon, c'est la lune, c'est archi-mort, gris, poussiereux, deprimant, puant la solitude. D'ou, gros impact sur le spectateur.

The Martian passe peut-etre en roman, mais visuellement, c'est connu que Mars ressemble a des deserts bien de chez nous, d'ou exotisme: zero.

Apres, le cote didactique paraissait bon et grace au savoir et a l'experience du scenariste/real/cast on a (quand meme) echappe a un truc HYPER-ch.ant comme Astrolab 22 TV (1985) (qui s'en rappelle dans Temps X, hein? )

Bref, un film qui sauve les meubles grace a l'experience et la technique, mais qui n'emballe que peu. D'ou routinier, mais sympa, sans plus. Ce qui au final, n'est deja pas si mal (rappellez-vous, A-s-t-r-o-l-a-b-2-2 )

Un "bon" film, mais peut-etre un "Scott" moyen ou anecdotique. A voir une fois, je dirais.

[comte vonkrolock]

Un "bon" film, mais peut-etre un "Scott" moyen ou anecdotique. A voir une fois, je dirais.

On est quand même très loin de ces pires films (je pense a GI Jane ).

S'est simplement du Seul au Monde dans le seul endroit vraiment désertique pour un terrien. Un film qui imprime quand même un certain rythme, qui donne la pêche, s'est fait avec une vrai rigueur, la classe quoi Prometheus n'ayant pas trouvé de critique qui allais complétement dans son sens Ridley Scott est revenu a quelque de plus populaire avec une grosse vedette a l'affiche, donc loin d'être si mineur que ça.

[bluesoul]

bluesoul a écrit:
Un "bon" film, mais peut-etre un "Scott" moyen ou anecdotique. A voir une fois, je dirais.
On est quand même très loin de ces pires films (je pense a GI Jane ).

J'ai dit "anecdotique" ou "moyen", j'ai effectivement pas dire "pire".

[comte vonkrolock]

S'est vrai que ton propos est très nuancé

[Superwonderscope]

Visuellement, c'est quand même splendide! Les VFX font merveille, ça change des approximations que j'ai pu voir récemment en termes qualitatifs.

Un récit à la dimension positive et pas déception, clairement affiché à la réaction initiale du héros. Je me disais toutefois que c'était logique comme déroulement. les entraînements des spationautes sont extrêmes (voir les récits de Thomas Pesquet qui frisentl'hallucination sur les éléments auxquels il a survécu!), donc la réaction du héros, hyper constructive quant à sa situation, apparait... logique. Car préparé à ce type de situation. Qu'il n'apparaisse pas en danger ne m'a pas spécialement dérangé, car le genre gravitationnel du récit n'est pas là.
C'est en effet ingénieux comme déroulé (on sent que les auteurs, bouquin comme film, se sont creusés la tête grave). Bien vu avec la sonde perdue en 1997, bon moyen de relier le réel à la SF!

Tout est très cinégénique, avec relativement peu de temps morts. les 2H21 sont passées comme de rien, avec une musique suspecte de Gregson-Williams : ample, orchestrale mais avec des thèmes repiqués ici et là (à un moment, on entend carrément des mélodies de james horner 80's... hommage?).

Maintenant, si j'ai passé un bon moment... c'est quand même plié d'avance. Cette alternance mars/terre avec les aller-retours narratifs m'a un peu saoulé car on voit de loin où cela va mener. Je me disais aussi que sans Gravity, le film n'aurait jamais pu se monter.

Bref, un film grand public rondement mené mais qui ne dépasse jamais vraiment son stade de "film bien fait".

Vu sur le Blu ray français, à la piste DTS HD MA 7.1 positivement ren-ver-san-te! un vrai b bonheur audiophile, une des plus belles et puissantes que j'ai entendues ces derniers mois.

[Algor]

Comme SuperW, j'ai beaucoup apprécié le spectacle.
Je m'en foutais un peu que les décors fassent désert américain ou le Grand Canyon; cela reste quand même une planète hostile avec des tempêtes à vous arracher les sourcils, et surtout, surtout pas grand chose à respirer.
Pourquoi le mec s'écroulerait par terre en braillant sa solitude? Il a été formé pour affronter les problèmes et s'accrocher à la survie.
En plus le gars ne manque pas de tâches diverses pour s'occuper l'esprit. Bon, si quelqu'un me dit que c'est impossible de faire pousser des patates en serre sur Mars, moi je veux bien le croire, s'il me prouve qu'il a déjà été sur ce sol pour essayer.
Le caractère "battant" du personnage de Damon est assez évident lorsqu'il dit à la fin: "Si vous allez dans l'espace, vous risquez la mort à tout instant! Soit vous faites face et tentez d'éviter ce sort, soit vous y restez!...ou quelque chose comme ça.
Je conçois qu'il faut une sacrée confiance en ses moyens pour survivre dans un habitacle tout seul, et garder le moral à long terme. Mais c'était l'entraînement de l'astronaute humain qui prenait le relai, et qui se lance le défi un moment donné de ne pas mourrir sur cette planète.
Déjà, au moins, il a un abri résistant avec eau et vivres, sur lequel il peut compter pour lui donner du temps et évaluer ses chances...Et d'un "land rover" pour ses déplacements.
C'est pas mal mieux que dans La Planète Rouge où Val Kilmer et ses confrères n'ont pas de bouffe, pas d'eau et pas d'abri...sinon un peu d'air du au terra-formatage accidentel...et en prime: un assassin parmi eux.
Le film de Scott présente un scénario bien construit, où il faut faire attention à certaines explications qui, parfois, peuvent nous paraître moins limpides, comme l'élaboration d'un alphabet hexadécimal pour communiquer plus facilement avec la NASA.
Un film sans doute bavard, mais avec raison; une idée pas nouvelle, racontée avec savoir faire et contenant quelques bonnes trouvailles.

Sinon, l'autre gars qui ne s'ennuie pas sur Mars (même à poil), c'est le Dr Manhattan. Mais on n'a pas tous ses super pouvoirs!
Matt Damon, lui, a des super pouvoirs de botaniste!
Alleez! Les pommes de terre sont une excellente source de vitamine C et de glucides. Et il ne mange pas que des patates tout du long de son interminable séjour. Il y a les rations supplémentaires laissées sur place par les autres membres de l'expédition.

Vu sur blu-ray zone A.