Decouvert en loc’ physique et adore.
De Villeneuve, bibi a vu Enemy (2013) (beaucoup beaucoup aime aussi, meme si TRES ardu sans compter que bibi est
!) et Blade Runner 2049 (2017) (decu—mais comment pouvait-il en être autrement quand on voue un culte au film de ’82—meme si résolument très interessant au final).
Villeneuve s’essaye donc encore une fois a la SF intelligente et réussit sans problème sur—de nouveau—un sujet ardu: la communication.
La communication est traite largement sous sa forme écrite pendant la plus grande partie du film, meme si elle est également abordée en debut de film par d’autres moyens et au detour de scenes apparemment anodines: communication sonore
, visuelle
, mais aussi tactile, sensorielle via
, allusion au langage des signes
, les logogrammes/ideogrammes, ou encore la communication via des concepts scientifiques, ceux-ci étant universels ou dans le final via
Interessant aussi de voir aussi que la crise qui s’annonce se matérialise par une “coupure” des communications
et que la resolution de celle-ci ne peut que venir
.
Aussi très interessant non seulement le parallèle entre communication et cognition (normal), mais de pousser cette cognition jusqu’a la perception
, rappellant des films comme
.
A ce titre, bibi se doit de faire un coming-out quand a son intérêt dans les langues et la communication. Des jeux dans les magazines de mot-croises ou il fallait “decoder” des mots/phrases derrieres des symboles, aux langues françaises (langue maternelle), allemandes (ecole primaire), anglaises (secondaires), japonaises (cours du soir), espagnoles (cherchez la femme

, j'ai abandonne aussi sec quand elle m'a lourde

), et une intention très prononcée de rajouter d’autres langues a mon palmares. Ajoutons aussi une curiosité certaine envers la science et ses formules, les ideogrammes, le language des signes, les langues mortes. Bref, un film ou il m’est sans doute difficile de rester objectif au final.
Le film en lui-meme rappelle Monsters (2010), mais sans la prétention (irritante) de l’”auteur” ou Ex Machina (2015), peut-être sans ce petit cote “bis”.
Interessant aussi qu’en 2017, les japonais se sont fendu d’un Seikatsu suru Kado (a.k.a. Kado: The Right Answer) TV (2017), une série animée sur l’apparition de Kado, une entite/vaisseau(?) a Tokyo et sur la “negotiation” entre le négociateur du gouvernment japonais et l’emissaire/representant/entite du vaisseau, Yaha-kui zaShunina. Très interessant, mais ponctue de “fautes de gout” (i.e. traitement par-dessus la jambe des protagonistes feminins et CGs pas toujours au top). Mais un tentative honnête de faire de la SF plus intellectuelle neanmoins.
Pour en revenir a Arrival et cote casting, Amy Adams est nickel, Renner, plus en retrait est un soutien de premier ordre et Whitaker sobre a souhait dans un genre de (bon) film (intelligent) ou on aimerait le voir plus souvent. Dommage que son role ne soit que celui d’une troisieme couteau.
Bibi a jete un oeil a son commentaire sur le thread de Ex Machina et y avait note un parallèle avec un film de Kubrik d’il y a 50 ans. Juste un parallèle. Avec Arrival, bibi a tendance a penser qu’on a plus cette fois-ci: un film de SF majeur. Mais bon, c’est juste moi…
Arrival: 4.75 / 5 (pas de 5, juste pour chipoter, juste pour ca. Reste un film qui me donne serieusement envie de ressortir mon dictionnaires des Kanjis, les ideogrammes japonais

)
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.