Les plus :
- L'histoire est simple, mais encore une fois Stallone arrive à créer des émotions, tout en mettant à l'honneur le personnage d’Apollo Creed au destin tragique.
- On a beaucoup reproché au film la succession de vidéoclips, et c’est vrai qu’ils occupent une place importante, mais ils donnent à ce 4e Rocky un style à lui. Et le film ne néglige pas les moments d’émotion, que ce soit la scène de l’enterrement, le dialogue déchirant entre Rocky et Adrian dans l’escalier, ou l’échange entre Apollo qui parvient à convaincre Rocky de l’assister.
- Les séquences d’entraînement sont longues et toujours aussi galvanisantes. L’idée de juxtaposer la technologie au service de Drago avec l’entraînement rustique de Rocky est parfaite.
- Le combat est probablement le moins réaliste des 4 films, mais impossible de ne pas y prendre toujours autant de plaisir, même si le résultat ne fait aucun doute. Je me rappelle que c’était la folie dans les salles quand je l’ai vu au cinéma...
- Une fois encore, les rôles secondaires ne sont pas négligés : que ce soit l’enculé de service Nicoli Koloff, Tony l’entraîneur d’Apollo (un des personnages les plus sous-estimé de la saga !), Burt Young toujours excellent en Paulie, et bien sûr la belle Brigitte Nielsen, charmante malgré sa froideur.
Les moins :
- La venue d’Adrian en Russie est trop soudaine. Du coup, on enchaîne sur deux montages d’entraînement, ce qui contribue au côté clippesque. Ils auraient pu faire monter le suspense, comme lors de son réveil du coma dans le 2, qui était bien plus poignant.
- Le public russe qui se met à adorer Rocky, j'ai jamais trop compris pourquoi, et le discours final est quand même bien niais...
J’ai revu la version cinéma et j’ai enchaîné quelques semaines plus tard avec le nouveau montage, Rocky vs Drago. Autant j’apprécie l’aspect plus dramatique et la suppression du robot, autant je ne vois pas trop ce qu’il apporte de plus, hormis le fait de découvrir des images inédites. Au final, on perd quelques trucs importants, comme le fils qui regarde le match à la télé, et Drago passe presque plus pour une victime dans cette version. Ça reste le même film, et je ne crois pas qu’une nouvelle version était si indispensable. C’est le premier Rocky que j’ai vu, donc j’en garde un souvenir spécial, mais force est d’admettre qu’il est un cran en dessous du 3e. Ça reste un film culte de cette époque, et il se revoit toujours aussi facilement !