TERRAIN VAGUE de Marcel Carné (1960)

Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team

DPG
Messages : 5458
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:03 pm
Localisation : Higher, toujours ailleurs

Message par DPG »

De toute façon, le cinema est un art. Et après c'est comme tous les arts, il y a des courants et on n'est pas obligé d'accrocher à tous. C'est pas parce qu'on aime pas l'impressionisme en peinture qu'on est un con et qu'on comprend rien à la peinture. Faut tout tester mais après on choisit ce qu'on apprécie. :wink:
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
Haribo
Messages : 4312
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 1:03 pm

Message par Haribo »

on ne choisi pas, on est choisi par tel ou tel courant !
tataaaaaaaaaaaaa :D
Superwonderscope
DeVilDead Team
Messages : 21472
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
Localisation : Pyun City

Message par Superwonderscope »

marchenoir a écrit : Pardon. je découvre ton post. Ce n'est pas le fait qu'il jette un regard libidineux sur les jeunes voyous qui me gène (Au contraire vive Genet. C'est plutôt le fait qu'il me semble que tout cela se double d'un regard de père fouettard. Ce que tu sembles confirmer en parlant de démission des parents. Et puis trouver Roland Lesaffre érotique ?
Ton commentaire mélangeait "moralisateur et libidineux" dans la caractérisation du regard, il portait un peu à confusion :wink:
Je ne vois pas non plus de père fouettard vis à vis des jeunes. Il parle de démission des parents : ce n'est pas un trique qui se pointe telle une épée de Damoclès sur les jeunes & leur comportement. Il ne cherche à punir personne ni à démontrer une faillite de la Société.

Si on souhate absolument blamer quelqu'un, c'est certains parents qui se désintéressent de leur progéniture : le jeune Babar (ses parents se parlent par lui interposés) ou le personnage de Danièle Gaubert(sa mère ne se rend pas compte que le beau-père lui tourne autour). Elle saura d'ailleurs trouver son indépendance vis à vis de ça, tout comme Lucky ou même Marcel : certains ont de la force d'esprit, s'en tirent grace à leur gouaille, leur sens de la manipulation ou leur candeur, d'autres non. il n'y a pas de règle propre, pas de code de conduite propre.

Il s'agit plutot d'un cinéma de rites. Mais il faut jeter cette impression de moralisation. Ce sont des idées moisies que n'a jamais affectionné Marcel Carné, de ce que je connais de son oeuvre.

Quand à Roland Lesaffre érotique, c'est une question de goût personnel :wink: Je ne crois pas l'avoir décrit tel quel, d'ailleurs. Mais il a joué dans le film de JF Davy : Erotique. :D

Par contre si quelqu'un peut me retrouver le nom de l'acteur qui joue Hans, bé, merci quoi (parce lui, là, par contre :oops: )
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Superwonderscope
DeVilDead Team
Messages : 21472
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 9:09 am
Localisation : Pyun City

Message par Superwonderscope »

Haribo a écrit :on ne choisi pas, on est choisi par tel ou tel courant !
tataaaaaaaaaaaaa :D
C'est généralement le message que me donne les 220 V que je me prend en mettant les doigts dans la prise :D
Oh really? Well then I'm sure you wouldn't mind giving us a detailed account of exactly how you concocted this miracle glue, would you ?
Manolito
Site Admin
Messages : 21651
Enregistré le : ven. avr. 30, 2004 2:17 am

Message par Manolito »

Pour "Les tricheurs", j'avais été assez surpris de voir que cela correspondait en fait encore pas mal à ce qui se passait dans des lycées de quartier bourgeois parisiens dans les années 80, et tout à fait, pour ce qu'on m'en a dit, à ce qui se passait dans le 16ème des années 60. L'ennui, le confort, le désoeuvrement, l'angoisse de l'avenir... C'est absurde de comparer "Les tricheurs" avec "Les 400 coups" (qui est magnifique, là n'est pas le problème), car on parle de deux milieux sociaux qui n'ont RIEN à voir.
marchenoir
Messages : 208
Enregistré le : dim. août 08, 2004 10:36 pm
Localisation : Paris

Message par marchenoir »

Manolito a écrit :Pour "Les tricheurs", j'avais été assez surpris de voir que cela correspondait en fait encore pas mal à ce qui se passait dans des lycées de quartier bourgeois parisiens dans les années 80, et tout à fait, pour ce qu'on m'en a dit, à ce qui se passait dans le 16ème des années 60. L'ennui, le confort, le désoeuvrement, l'angoisse de l'avenir... C'est absurde de comparer "Les tricheurs" avec "Les 400 coups" (qui est magnifique, là n'est pas le problème), car on parle de deux milieux sociaux qui n'ont RIEN à voir.
Exact. Mais ce qui est en jeu ici c'est le regard sur les personnages. Il me semble que Truffaut laissait plus de latitude, de liberté et d'ambiguité à Antoine Doinel que Carné à ses blousons dorés. Mais c'est purement subjectif. 8)
"J'ai un plan, le meilleur des plans. Celui qui consiste à ne pas en avoir"
Le Caporal épinglé.
Répondre