Mirrormask

Science-Fiction, Horreur, Epouvante, Merveilleux, Heroic Fantasy et tout le toutim du Fantastique !

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Daoloth
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Message par Daoloth »

Bon ça se rapproche :P
Shinji
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Message par Shinji »

Shell Beach
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Message par Shell Beach »

Comment c'est terrible comme trailer !!! C'est fou aucune info ou presque sur ce film que se soit dans la presse papier ou mêmes les sites de cinoche..en tout cas moi je suis preneur ! :D
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ctiss
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Message par ctiss »

il y a ca qui est sorti si tu veux
http://www.neilgaiman.com/books/mirrormask_hc.asp

Image

The Illustrated Film Script of the Motion Picture from The Jim Henson Company



An oversized, beautifully designed volume destined to become a classic, MIRRORMASK tells the story of Helena, a fifteen-year-old girl who works for her family circus, juggling, selling popcorn, and cleaning up muck. While most kids long to run away and join the circus, Helena dreams of running away to the real world.

Until the day she wakes up to find herself in a strange new place populated by mysterious creatures -- a dreamworld where she is about to embark on a most amazing journey.

Augmented by notes and observations by bestselling author Neil Gaiman, and lushly illustrated by the film's director (and renowned artist) Dave McKean (including all of the more than 1700 story boards created for the film), MIRRORMASK is a funny, scary, magical fantasy for readers of all ages.
Daoloth
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Message par Daoloth »

D'après Digital Bits, sortie en Z1 prévue le 10 janvier 2006, en espérant qua ça sorte quand même par chez nous un jour :?
ZombiGirl
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Message par ZombiGirl »

Trailer aux images superbes et avec une musique tout aussi belle !
J'adore Gaiman et McKean, j'ai tout ce qu'ils ont fait à 2 - séparément, c'est moins évident avec tout ce qui existe. Mais j'ai hâte de voir ce film !
Abalam
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Message par Abalam »

Ce film était présenté en avant-première aux Utopiales de Nantes cette année.
En précommande sur Amazon.com : http://www.amazon.com/gp/product/B000BT ... d&v=glance
Quelqu'un sait si il y aura une piste française ou des stf ?
helel ben sahar
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Message par helel ben sahar »

(je copie ma critique ici. Encore désolé pour le doublon, j'ai du gaffer dans les recherches.)


Mirrormask de Dave McKeane.


Dave McKeane est un dessinateur illustrateur de génie. Il possède une identité marquante qu’il insuffle à chacun de ses travaux. Il a travaillé aussi bien dans l’illustration (couverture de livre, pochette d’album), que dans l’univers des comics (notamment avec Neil Gaiman qui signe ici l’histoire et co-écrit le scénario). Mirrormask est le premier long métrage de McKeane et possède là aussi, toutes les caractéristiques du monsieur, une telle et parfaite transposition de deux mediums avec une réussite aussi parfaite touche au merveilleux, au grandiose.

Mirrormask est un conte, une fable qui prend comme personnage principal une jeune fille, Helena, qui, pour sauver sa mère, se retrouve dans un univers onirique aussi merveilleux qu’inquiétant et doit retrouver un artefact pour guérir à la fois sa maman et ce monde en perdition.
Dès les premières minutes, par un des plus beaux génériques que le cinéma est conçut, on reconnaît le visuel de l’auteur, dans un contexte somme toute évident, et au pouvoir efficace. Le réalisateur illustre un cirque, lieu dans lequel travail Helena et ses parents et que son père dirige. L’univers décalé du cirque correspond parfaitement avec les délires visuels du réalisateur et des thèmes ou contexte abordé par le romancier et scénariste Neil Gaiman. L’introduction expose alors les difficultés d’une jeune fille, qui ne trouve pas forcément sa place dans ce monde, dans ce métier et des conflits qui en résultent avec sa mère. Mais le réalisateur, démontre que cet univers possèdera beaucoup plus d’importance émotionnelle pour l’héroïne, et ce, en utilisant une grammaire visuelle reposant sur les couleurs.

L’arrivée brusque d’un élément parfaitement réel dans ce décor féerique produit un sentiment étrange d’arrachement à un rêve sublimé. L’apparition du monde réel choque finalement, dans cette inhabitude quand on aborde les travaux du réalisateur. Il dépeint ce monde avec une absence de couleur et en employant un réalisme cru dans la réalisation, typiquement anglaise. L’immeuble dans lequel vit Helena et sa famille apparaît comme un vaste tombeau, où chacun meurt un petit peu. La jeune fille essaie d’exorciser ce mal et tapissant ses murs de ces dessins, et apaise son envie boulimique d’échapper à ces mondes (cirque et réalité).
Le réalisateur dépeint une jeune adolescente comme une rêveuse en se rebellant contre ce qui l’entoure. Mais il évite la caricature de la rebelle pure et dure, et lui donne une grande maturité. Maturité, qui aura toute son importance par la suite, qui permettra à l’auteur de développer son récit sans jamais perdre de sa logique.

L’univers onirique prend alors possession du récit. On bascule dans ce monde par la petite porte, par des sons familiers, une représentation d’un contexte connu qui n’est autre que la fenêtre sublimée des évasions d’Helena. On pénètre dans le monde visuel de l’auteur, fait de couleurs délavé, de nuances ambre dont la luminosité vacille comme le ferait une image sur un vieux projecteur. Les éléments apparaissent tous plus fous les uns que les autres, parfois en deux dimensions. Chaque plan recèle un million d’idées et de trouvailles visuels. Les concepts qui régissent en ce monde sont en parfait décalage avec le notre, et prend parfois des tournures humoristiques typiquement british.
Le film devient alors un rêve enchanteur, non dénué de dangers et créatures effrayants. Chaque plan devient un tableau animé, une représentation en mouvement des dessins de McKeane comme si ses travaux prenaient vie devant nos yeux. Nous sommes complètement désenchantés, à deux doigts de se soumettre au syndrome de Stendhal devant la magnificence des images. Il se dégage une telle poésie dans ces délires picturaux, une candeur névrosée, une innocence pervertie par l’absence d’éclat rassurant.

L’histoire suit alors le schéma de la quête mêlé à celui du parcours initiatique sans toutefois correspondre parfaitement à l’exemple type. McKeane et Gaiman se serve de figure rassurante et connue pour éviter de perdre le spectateur dans la richesse et le décalage des idées. Le résultat devient une vague transposition baroque et folle d’Alice au pays des merveilles, que la recherche de l’artefact oblige Helena à enquêter à la fois sur ce monde, et sur elle-même.
Les situations se suivent logiquement, sans outrance et deus ex machina en appliquant une rigueur particulière. Chaque nouvelle découverte dans l’enquête amène la suivante, et dans un nouveau tableau. Parfois, on se sent dans l’esprit d’un jeu vidéo, mais cette progression logique et rigide se retrouve explosée en court de route et évite ainsi de tomber dans l’évidence.

Mirrormask est un chef d’œuvre. Un film qui associe le fond et la forme avec perfection et imagination. La parfaite représentation de l’univers d’un artiste qui n’a, à aucun moment, perverti son œuvre en changeant de medium. Une histoire, une fable à la fois tendre et cruelle, qui ne joue jamais la facilité et qui émeut par son infinie générosité.
Nous sommes transposé comme rarement dans cet univers féerique, littéralement envahit par la beauté des images jamais gratuites. La réalisation est parfaite, jouant sur un minimaliste précis et efficace, jamais dans la contemplation béate ou dans le délire inutile. Elle illustre parfaitement l’histoire, est au diapason d’une œuvre qui ne méritait pas moins. Les acteurs, tous plus ou moins inconnus, sont parfaits, magnifiques. La beauté innocente et fragile de l’actrice incarnant Helena, siée merveilleusement bien au personnage.

Il devient difficile de parler de ce film, du ressenti en le voyant. On est en plein dépaysement, submergé par cette histoire, finalement simple, mais magnifié par des trouvailles et des images, ces aplats de couleurs, ce jeu sur la texture, ces collages, tous les éléments qui font la particularité, l’identité de l’œuvre de McKeane. L’écriture de Gaiman retrouve les tons merveilleux de Coraline (roman pour enfant où certains thèmes abordés sont similaires, et dont la couverture était réalisée par McKeane).
Le film provoque des sentiments rares au cinéma, une telle grâce qui semblait être destinée personnellement. On a l’impression que le métrage ouvre un dialogue avec nous, comme on se perdait dans les images. Mirrormask est plus qu’un film, c’est une expérience picturale, une plongée dans un paysage onirique. Mirrormask est un rêve éveillé sur un écran, qui demande un abandon total, dans lequel on se laisse prendre par la main et diriger dans cette histoire pas complètement inédite, mais que l’on ne reconnaît pas.
Ce film devient une œuvre importante. Il ne révolutionne en rien, sinon les images, le cinéma, n’est pas novateur sur quoi que ce soit, et n’alimentera pas forcément les longues discussions cinéphiliques sur une quelconques significations. Mirrormask est un conte, une fable. Mais les sensations et sentiments éprouvés sont tels, qu’il m’est impossible de ne pas affirmer que ce film est un chef d’œuvre.
ainsi, toujours et pourtant... (helel ben sahar)
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Message par niko13 »

Daoloth a écrit :D'après Digital Bits, sortie en Z1 prévue le 10 janvier 2006, en espérant qua ça sorte quand même par chez nous un jour :?
Image
Ca sort le 7 fevrier. Les specifs selon DVDAlliance:
DVDAlliance a écrit : Film en 16/9 1.85
Bande son anglaise, portugaise et thai en DD 5.1, française en 2.0
Sous-titres : anglais, français, portugais, chinois, espagnol, koréen et thai
Bonus :
Le commencement
Commentaire audio
Cast et Crew
Le jour 16
Questions et réponses
2 featurettes ("Neil Gaiman" et "Dave McKean talks about the film")
Flight of the Monkeybirds
Giants Development
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Message par right hand of doom »

Donc

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Message par niko13 »

Oui IL LE FOOOOOOOOOOOOO, bicoze qu'on ne sait toujours pas quand il sort en France (et puis y'a des stf).
What the fuck did I do ?
niko13
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Message par niko13 »

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Helena, une adolescente d'une quinzaine d'annees, travaille dans le petit cirque dirige tant bien que mal par ses parents. Reveuse et douee d'une grande imagination, la jeune fille cherche a s'emanciper de cet environnement familial trop contraignant. Lorsque sa mere tombe gravement malade, Helena bascule dans un monde onirique, dechire entre deux royaumes antagonistes. Pour sauver cet univers en perdition ainsi que la vie de sa mere, la jeune fille doit trouver le Mirrormask...

Enfin, vu sur le DVD Z1 qui vient de sortir (avec stf et tout).
Et je rejoins helel ben sahar dans son avis, ce film est un bijou !

Dave McKean est un artiste dote d'une belle reputation, entre autres dans le petit monde du comic book. Excellent dessinateur sur des albums qui font date ("Arkham Asylum" de Batman, la serie des Sandman deja avec Neil Gaiman, ...), illustrateur de genie de certaines pochettes de CDs (Fear Factory, Front Line Assembly, Machine Head, Paradise Lost, Michael Nyman, ...), graphiste, etc... Il livre ici son premier film (apres un court, "Neon"), un veritable conte, sorte de "Alice au pays des merveilles" revisite par le talent graphique de cet artiste particulier.

Dans ce film visuellement abouti (avec l'aide des studios Jim Henson), McKean parvient a recreer un univers onirique fabuleux et tres personnel, directement issu de son travail d'illustrateur. Un environnement tres riche graphiquement dont le rendu est parfaitement reussi grace a des effets speciaux toujours maitrises, faisant de chaque image un veritable tableau de maitre. Cela permet de creer une ambiance envoutante dans laquelle le spectateur s'immerge immediatement.

Le script, co signe avec Neil Gaiman, est emprunt d'une certaine symbolique assez manicheenne (Gaiman's style !), mais c'est le propre d'un conte apres tout. La quete d'Helena est donc pretexte a un rite de passage, ce qui fait de "Mirromask" une fable simple mais jamais simpliste.

Malgre tout l'environnement graphique "pesant", les acteurs parviennent tout de meme a donner corps a leurs personnages avec beaucoup de justesse, mention speciale a la jeune Stephanie Leonidas qui campe une Helena fragile mais determinee.

Mirrormask est donc un conte plutot classique mais agreable et surtout une experience visuelle a part, l'un des films les plus esthetiques qu'il m'ait ete donne de voir, et j'en espere une sortie sur grand ecran ici bas afin de rendre totalement justice au travail du realisateur/auteur/graphiste, bref artiste.
What the fuck did I do ?
Risperdal
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Message par Risperdal »

Amazon.comvient de m'envoyer le mien... Mais je ne devrais pas le recevoir d'ici la fin du mois :(
r i s p e r d a l
ctiss
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Message par ctiss »

scifi universe annonce le film en dvd pour octobre:



"Le DVD arrive donc chez nous le 03 octobre 2006 et sera en 1.85 avec son 5.1 anglais/français. Le prix devrait être autour des 20 Euros.

Image


Pour les bonus, voici une petite liste plutôt alléchante :

- Commentaire audio de Dave McKean et Neil Gaiman
- Interview de Neil Gaiman
- Interview de Dave Mc Kean
- Séance de questions réponses à la Comic-con de San Diego
- L'équipe du film
- Une journée sur le tournage
- Galerie photos

Image

Sachez que, hormis ce DVD, il sortira le même jour un coffret collection Fantasy avec Mirrormask, Dark Crystal et Labyrinth pour seulement 30 Euros. "

http://www.scifi-universe.com/fiche_actu.asp?id=4444
haxandreyer
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Message par haxandreyer »

Oubliable sur petit écran.

Par contre, je l'ai revu sur mon rétro 50 pouces, et là, la perception du film est différente. C'est grandiose ! L'univers visuel est si imposant qu'il nécessite de l'espace pour s'exprimer.

En tous cas, sous un récit Gaiman-ien classique, MacKean se révèle pleinement ! A découvrir sur grand écran, vraiment !
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