Urban Legend - Thread Général
Modérateurs : Karen, savoy1, DeVilDead Team
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ah
alors du postulat de film de merde on en arrive quand même à dire qu'on préfèrerait le voir plutot que l'autre abomination cinémétrongraphique qu'est souviens toi non je ne veux plus me souvenir d'ailleurs
le 1 et le 2 sont tout aussi naze!!!
et je ne vois pas trop ce qu'on pourrait censurer dans urban legend 2 à part la scène du 1er meurtre et encore bon...y'a eu bien pire
en tout cas mortel saint valentin voilà une bonne daube que je vais m'empresser d'aller voir ahahha
et je vous ponds un magnifique topic
ne me remerciez pas...
alors du postulat de film de merde on en arrive quand même à dire qu'on préfèrerait le voir plutot que l'autre abomination cinémétrongraphique qu'est souviens toi non je ne veux plus me souvenir d'ailleurs
le 1 et le 2 sont tout aussi naze!!!
et je ne vois pas trop ce qu'on pourrait censurer dans urban legend 2 à part la scène du 1er meurtre et encore bon...y'a eu bien pire
en tout cas mortel saint valentin voilà une bonne daube que je vais m'empresser d'aller voir ahahha
et je vous ponds un magnifique topic
ne me remerciez pas...
ne me remerciez pas, remerciez plutôt la science
Poussé par je ne sais quel démon (peut être celui de la curiosité), j'ai entrepris un cycle "néo-slasher revival" avec un ami, et après "Cut" (mais c'est une autre histoire), nous avons revus les deux Urban Legend... donc acte.
Franchement, le recul fait du bien à cette vague. A l'époque, qui paraît très très lointaine maintenant, la surproduction des films du genre ne donnait pas trop envie d'essayer de leur trouver de l'intérêt (et ne donnait pas trop envie de les voir tout court d'ailleurs). Bref, je n'aimais ni Urban Legend 1 ou 2 et j'en avais carrément rien à cirer (à ciré dans le cas de ces deux films ---... - j'espère que certains comprendront cette pitoyable blague).
Après revisionnage, donc, force est de constater que le 1 est très efficace, l'idée des meurtres suivants les légendes urbaines étant une idée profondément bien trouvée, avec chaque meurtre mis en scène d'une façon bien impressionnante (dans tous les sens du terme) et graphiquement assez violents. La première scène avec Brad Dourif en pompiste est spécialement classe et distille une sacrée ambiance - mais quelle scène avec Brad Dourif ne distille pas une sacrée ambiance?? Les scènes de meurtre sont toutes bien tendues et nerveuses, un peu à la manière d'un Destination Finale (pour prendre une référence récente). Le twist de fin n'est pas génial génial, mais bon, pourquoi pas? Donc bien sympa, mais j'ai surtout envie de parler du 2!
Ah... une excellente surprise. Comme tout le monde, j'avais été bien marqué à l'époque par le scène du "où est mon rein", mais au delà de ça, nada.
Mais dans notre soif éternelle de trouver de l'intérêt, nous nous lançâmes, et ce ne fut pas dur. De lui trouver de l'intérêt.
Le lien est fait entre les deux films par le personnage de Reese (la flic) et par quelques autres références (et par les légendes urbaines oui en effet). Mais le 2 est assez différent, surtout dans la mise en scène des meurtres, très soignée, et qui, même si ils sont toujours inspirés des légendes urbaines, rentrent tous ou presque dans un contexte de "film dans le film" hyper sympa et réferentiel et, je trouve, franchement maîtrisé. Tout cela étant motivé, pour ceux qui ne le savent pas, par le fait que l'action se situe dans une école de cinéma, qui décernera à la fin de l'année le Hitchcock Award au meilleur réalisateur.
Ainsi, le meurtre filmé en Super 8 par le tueur et projeté, sous les yeux indécis des personnages ("ça manque de sang"dit l'un d'eux), est spécialement prenant, le meurtre hyper hitchcockien de Simon le caméraman à-coup-d'objectif-couvert-par-les-cris-des-autres-mais-ah-qu'entends-je-un-cri-dans-la-perche-son est un modèle d'efficacité et de montage, et la pendue qui fait sonner la cloche est... bien sympa. Finalement, la scène du "on m'a volé mon rein" est bien éloignée des autres meurtres, autant par la forme que par le fond, mais reste d'une violence et d'un sadisme hallucinants même après plusieurs visions.
Plein d'autres scènes témoignent d'une grande inventivité visuelle et d'une bonne imagination: la scène dans la salle de musique avec le tueur qui prend son pied à jouer des notes flippantes sur le piano pour faire paniquer notre héroine, l'apparition du visage de tous les protagonistes en transparence dans le masque du tueur, la scène de fin avec le vrai pistolet mélangé aux faux pistolets accessoires (mais où ai-je déja vu ça?), la mise en abime du clin d'oeil final... Sans parler de toutes les réferences qui parsèment le film, ce qui devient presque un jeu: réferences à plein de films dont evidemment beaucoup de Hitchcock -Sueurs Froides, Psychose etc etc La musique est elle même très réussie et participe grandement à la réussite du film.
Enfin voilà, un film à redécouvrir.
Je vais finir par réévaluer Souviens toi 2 si ça continue... God Help Me.
Franchement, le recul fait du bien à cette vague. A l'époque, qui paraît très très lointaine maintenant, la surproduction des films du genre ne donnait pas trop envie d'essayer de leur trouver de l'intérêt (et ne donnait pas trop envie de les voir tout court d'ailleurs). Bref, je n'aimais ni Urban Legend 1 ou 2 et j'en avais carrément rien à cirer (à ciré dans le cas de ces deux films ---... - j'espère que certains comprendront cette pitoyable blague).
Après revisionnage, donc, force est de constater que le 1 est très efficace, l'idée des meurtres suivants les légendes urbaines étant une idée profondément bien trouvée, avec chaque meurtre mis en scène d'une façon bien impressionnante (dans tous les sens du terme) et graphiquement assez violents. La première scène avec Brad Dourif en pompiste est spécialement classe et distille une sacrée ambiance - mais quelle scène avec Brad Dourif ne distille pas une sacrée ambiance?? Les scènes de meurtre sont toutes bien tendues et nerveuses, un peu à la manière d'un Destination Finale (pour prendre une référence récente). Le twist de fin n'est pas génial génial, mais bon, pourquoi pas? Donc bien sympa, mais j'ai surtout envie de parler du 2!
Ah... une excellente surprise. Comme tout le monde, j'avais été bien marqué à l'époque par le scène du "où est mon rein", mais au delà de ça, nada.
Mais dans notre soif éternelle de trouver de l'intérêt, nous nous lançâmes, et ce ne fut pas dur. De lui trouver de l'intérêt.
Le lien est fait entre les deux films par le personnage de Reese (la flic) et par quelques autres références (et par les légendes urbaines oui en effet). Mais le 2 est assez différent, surtout dans la mise en scène des meurtres, très soignée, et qui, même si ils sont toujours inspirés des légendes urbaines, rentrent tous ou presque dans un contexte de "film dans le film" hyper sympa et réferentiel et, je trouve, franchement maîtrisé. Tout cela étant motivé, pour ceux qui ne le savent pas, par le fait que l'action se situe dans une école de cinéma, qui décernera à la fin de l'année le Hitchcock Award au meilleur réalisateur.
Ainsi, le meurtre filmé en Super 8 par le tueur et projeté, sous les yeux indécis des personnages ("ça manque de sang"dit l'un d'eux), est spécialement prenant, le meurtre hyper hitchcockien de Simon le caméraman à-coup-d'objectif-couvert-par-les-cris-des-autres-mais-ah-qu'entends-je-un-cri-dans-la-perche-son est un modèle d'efficacité et de montage, et la pendue qui fait sonner la cloche est... bien sympa. Finalement, la scène du "on m'a volé mon rein" est bien éloignée des autres meurtres, autant par la forme que par le fond, mais reste d'une violence et d'un sadisme hallucinants même après plusieurs visions.
Plein d'autres scènes témoignent d'une grande inventivité visuelle et d'une bonne imagination: la scène dans la salle de musique avec le tueur qui prend son pied à jouer des notes flippantes sur le piano pour faire paniquer notre héroine, l'apparition du visage de tous les protagonistes en transparence dans le masque du tueur, la scène de fin avec le vrai pistolet mélangé aux faux pistolets accessoires (mais où ai-je déja vu ça?), la mise en abime du clin d'oeil final... Sans parler de toutes les réferences qui parsèment le film, ce qui devient presque un jeu: réferences à plein de films dont evidemment beaucoup de Hitchcock -Sueurs Froides, Psychose etc etc La musique est elle même très réussie et participe grandement à la réussite du film.
Enfin voilà, un film à redécouvrir.
Je vais finir par réévaluer Souviens toi 2 si ça continue... God Help Me.
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- Enregistré le : jeu. juil. 21, 2005 10:35 am
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Merci Karen de cette critique de Urban legends : Final cut. Ce film mérite vraiment que l'on s'y arrête. Bien supérieur au premier, très anecdotique, il ne mérite pas d'être aussi descendu en flammes... Il y a un peu de fond (les faux-semblants, l'hypocrisie du show biz), les références sont sympa (Vertov, Powell, Hitchcock, Bunuel...) et comme tu le soulignes les meurtres sont très bien mis en scène. On sent le musicien/monteur derrière... Il y a un vrai sens du rythme. Certes pas un chef d'oeuvre mais un slasher bien au dessus de la moyenne de ses congénéres de cette mode "revival".
"Et si vous ne m'aimez pas, je peux vous dire que je ne vous aime pas non plus."
Maurice Pialat
Maurice Pialat
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Heureusement que John Ottman soigne la partition, parce que son Urban Legend 2 a vite fait de nous énerver et fait passer le premier pour un candidat au meilleur film d'horreur de la décennie. Alors ouais, la scène du rein est sympathoche mais en dehors de ça, le désert artistique total. C'est pas réalisé une seconde, et à ce titre la bonne idée de la légende urbaine des cris de minuits est complètement foirée par l'execution. C'est même pas joli à regarder comme pouvait l'être ici et là le premier Opus. Reste l'actrice principale qui amène son semblant de conviction et d'ailleurs elle a très bien grandi cette petite, on peut la voir en jeune médecin dans la fabuleuse série Dr. House.
Et pis c'est quoi ce look du tueur, c'est un film d'horreur où les jeux olympiques ? sérieux...
Et pis c'est quoi ce look du tueur, c'est un film d'horreur où les jeux olympiques ? sérieux...
Wishmaster, tout comme "The Relic", n'est pas le film du siècle.
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