Sur les vampires, quelques questions

HSKG · Message par **HSKG** » dim. août 22, 2004 1:25 pm

C’est hallucinant l’énergie (et donc le temps) que tu peux consacrer à défendre des films d’un intérêt très relatif (pour rester poli) : d’abord, "La reine des damnés", maintenant "Les morsures de l’aube" et les 2 suites de "Une nuit en Enfer" (le premier n’ayant naturellement nul besoin d’être défendu : il est jouissif !). Tu en as parlé à ton psy ?

Rob-Zombie · Message par **Rob-Zombie** » dim. août 22, 2004 6:58 pm

HSKG a écrit :C’est hallucinant l’énergie (et donc le temps) que tu peux consacrer à défendre des films d’un intérêt très relatif (pour rester poli) : d’abord, "La reine des damnés", maintenant "Les morsures de l’aube" et les 2 suites de "Une nuit en Enfer" (le premier n’ayant naturellement nul besoin d’être défendu : il est jouissif !). Tu en as parlé à ton psy ?

Heu.. non

Mais je ne fais pas que perdre mon temps à défendre des bouses sans noms, je rédige aussi des posts sur de bons films ( "DRACULA" de Browning, "WHITE ZOMBIE", "LE RÈGNE DU FEU", "AMERICAN HISTORY X" pour ne citer que mes récentes créations ) que je ne sais où coller par ici, faute de topic(s) adéquate(s)

Mais, m'enfin, voui, j'aime les merdes ( cf. ma signature )

Rob-Zombie · Message par **Rob-Zombie** » mar. déc. 07, 2004 1:23 am

Tiens, parce que ça fait longtemps que je n'ai rien lu sur les vampires et les films qui les mettent en scène, et vos avis critiques dessus ou non, je fais remonter ce sujet

Et ça tombe bien, puisque ce soir, j'ai re-vu d'un coté une auto-production australienne sortie en direct-to-video et de l'autre un film à petit budget frolant la ringardise totale et découvert dans un vieux numéro de Mad, consacrés tout deux à ces bêtes à dents longues assoifées de sang

"REIGN IN DARKNESS ( LE RÈGNE DES TÉNÈBRES )" de David W. Allen & Kel Dolen étant cette production maison de 2002 découverte sur une brocante quant "LES NOUVEAUX VAMPIRES ( VAMPIRE PROJECT )" de Peter Flynn est la réalisation cheap de 1993 que j'aurais regardé en premier...

Le réalisateur et scénariste de ce second ( mais premier chronologiquement ) remaniement scientifique du mythe vampirique, Peter Flynn, ayant déjà été coupable de participation artistique sur TREMORS" ( 1990 ) en tant que technicien lorsque mes deux bouffeurs de kangourous et de koala n'ont fait que ramener leurs bites et leurs talents devant et derrière cette unique expérience cinématographique : le producteur-réalisateur -scénariste Kel Dolen s'accordant le rôle principal de Michael Dorn, David W. Allen, bien qu'occupant des fonctions similaires, préfrant un rôle secondaire - sans doute pour mieux tenir la vidéo ( Sony )...

Re-écrivant l'histoire vampirique sans pour autant en marquer l'Histoire fantastique, ces deux films tentaient à près de dix ans d'écart de re-interpréter le mode de contamination et de domination sous-jacente des saigneurs de la nuit.
Le film hollywoodien, situé à Los Angeles ( entre Venice et le reste des quartiers ouest ), faisant d'un égnimatique projet alpha la recherche ultime d'un vampire séculaire, désireux de contaminer le monde entier par des injections de son sang comme produit miracle contre le vieillissement.
La production australiennne manipulant les recherches moléculaires d'un biologiste pensant travailler sur un vaccin contre le virus HIV, ancrant ainsi son histoire dans un drame mondial et contemporain, pour un virus vampirique transformant ses cobayes en buveurs de sang : le RVK17 !!!

Là où les éléments se compliquent et font que ces films ont lieu d'être, c'est lorsque Michael Dorn ( Kel Dolen ) est contaminé lui-même par accident et se retrouve dans le rôle de cobaye devenant une proie avant de se sentir pousser des ailes ( de chauve-souris ?! ) pour concurrencer Blade dans ce "REIGTN IN DARKNESS".
"LES NOUVEAUX VAMPIRES" faisaient, eux, d'un interne en médecine employé par cet égnimatique Frederick Klaus ( le Myron Nawick des "3 JOURS DU CONDOR" comme unique grand rôle cinématographique semblerait-il ) un renégat lui-même contaminé par le sang de cet Autrichien mélancolique en quête de l'antidote devant lui permettre de résister au soleil si ce n'est de redevenir humain...

Si les deux films manipulent les seringues, la construction de l'un comme de l'autre diffère.

Peter Flynn s'entourant sur ces vampires qui n'avaient rien de bien nouveau en dehors du titre français d'une troupe d'acteurs de seconde zone : Brian Knudson, dont se sera le seul film, devant tenir le film sur ses épaules de protagoniste, pâle reflet d'un Clooney débutant ( si, si, j'ai trouvé ), et sauver la belle Mary-Louise Gemmil ( "THERE'S SOMETHING ABOUT MERYL" 8O

) avec l'aide d'un nerd asiatique équipé d'un ordinateur dernier cri : Christopher Cho ( "" ).
Montage foireux ( un vampire skin-head portant un coup une veste militaire puis un cuir avant de retrouver sa veste militaire, etc, par exemple ), raccourcis scénaristiques récurrents si ce ne sont pas simplement des omissions flagrantes, monochrome bleu des interrogatoires plongeant le spectateur dans les ténèbres, défilé en accéléré des scènes motorisées, un sein ici ou là et des morsures des dits vampires des plus pudiques me faisant encore me demander ce qu'il y a de nouveau là-d'dans ( ?! ) lorque même Lugosi ou Lee en montraient plus...
Et je ne parle pas de la figuration, qui semble se faire un brin chier, ni des décors minimalistes tant l'absolue nullité du final en serait presque insultante - et ce même si elle mérite à elle seule la palme du meilleur FX avec sa torche humaine.
Et dire que le scénariste et réalisateur a laissé une fin ouverte qui aurait pu donner une suite à cette perte de temps vidéo

A coté, nos deux duellistes australiens compense l'absence de moyens en profitant de la présence d'amis ( et ça se sent ) dans leur film fantastique amateur et usant d'effets digitaux pour masquer la pénurie d'effets spéciaux physiques en dehors de lentilles de contact opaques ( cf. Wes Borland, l'ex-ex-guitariste de Limp Bizkit pour se faire une idée ) et d'un abus de chocolat en guise de sang : des flashes éblouissants venant complêter un ( très ) bon doublage sonore lors des gunfights ( nombreux ) ou du duel à l'épée...
Si on sent l'influence américaine et de Tarantino, et surtout lorsque Michael Dorn est encore du projet, dans les scènes flinguées, la référence inévitable pour certains sera effectivement ce "BLADE" de Wesley Snipes lorsque Michael devient ce chasseur harnaché de noir et pouvant se déplacer de jour. Car oui, pour nos Vampire Dundees leurs vampires peuvent se déplacer de jour, balayant encore un peu plus les restrictions culturelle du mythe avant explication finale...

Petite production, qui sait faire du placement de produits avec des chaussures NewRock, des bijoux Alchimy, de la Harley et des sportives automobiles Z3, "REIGN IN DARKNESS" n'en reste pas moins un film riche de ses restrictions et aux effets spéciaux respectant un minimum syndical du plaisir visuelle du spectateur quand "LES NOUVEAUX VAMPIRES", il est vrai 9 ans plus tôt, ne restera pas inoubliable avec deux crocs et de la peinture ripolin sur la tronche d'acteurs au minimum du syndicat là...

C'est pourquoi, je partagerai ma note pour "REIGN IN DARKNESS" entre un 3/6 en ce qui concerne le film même ( qui ne peut appeller, lui, qu'une suite vu son final : attendue, en ce qui me concerne, la suite... ) mais surtout un 5,5/6 pour la réussite d'un rêve de cinéma personnel en ce qui concerne MM. Dolen et Allen

Ces "NOUVEAUX VAMPIRES", que j'avais pourtant découvert à l'armée ( en 97 ) mais que j'ai quand même acheté lors d'une promotion de dividi à un Euro m'obligeant lui à lui coller un 1/6 parce que le film est vraiment très mauvais et ce même s'il y est histoire de vampires