Le survivant - 1971 - Boris Sagal
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J'aime bien. Pareil que le comte Vonkrolock, je n'ai pas vu la version avec Price, donc je ne peux pas comparer. Mais je trouve cette aventure post-apocalyptique bien fichue et très agréable à suivre. Charlton Heston est un lead charismatique, tout à fait à sa place dans ce type de film viril mâtiné de réflexions philosophiques. Les décors urbains désertiques du films sont par moment impressionnants et la partition musicale de Ron Grainer balance joliment. Après c'est vrai que ça manque peut-être un poil d'ambition et qu'après un début passionnant, l'intérêt s'émousse un peu. Mais bon, en ce qui me concerne ça reste quand même un petit classique de son époque dans le genre anticipation. La meilleure des six réalisations de Boris Sagal pour le grand écran que j'ai vu jusqu'à présent.
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J'avais été un peu déçu à l'époque, le pitch me faisait baver, idem pour les qques images que j'avais pu voir, et bon, j'avais trouvé ça plutot moyen. Mais en y repensant qques années après (sans avoir revu le film) j'en garde finalement un souvenir plutot agréable, et j'ai vraiment envie de le revoir, donc bon, c'est qd meme bon signe je dirais.
Et la version de Price est cool parce que c Price, mais ca se traine qd meme un peu...
Et la version de Price est cool parce que c Price, mais ca se traine qd meme un peu...
"J'ai essayé de me suicider en sautant du haut de mon égo. J'ai pas encore atteri... "
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enfin comblé cette cruelle lacune!
...et je rejoins l'avis générale, c'est vraiment bien sympa et efficace comme truc.
Super interpretation (mention spcéciale pour Anthony Zerbe en grand gourou albinos, absolument parfait), quelques bonnes repliques amusante, l'impresionante ville deserte et une Famille de mutants bien flippante!
les bon points font passer les quelques trous et faiblesses du scenar'
Au final, le film peut se rattacher sans peine au deux autres grands moment dans la SF made in 70's pour former une incontournable trilogie Hestonienne avec LA PLANETE DES SINGES et SOLEIL VERT, même si il n'arrive pas tout a fait au même niveaux que ces deux chefs d'oeuvres.
Vais peut être me faire la version Will Smith ce soir, si j'ai le courage de sortir de mon cocon surchauffé!
...et je rejoins l'avis générale, c'est vraiment bien sympa et efficace comme truc.
Super interpretation (mention spcéciale pour Anthony Zerbe en grand gourou albinos, absolument parfait), quelques bonnes repliques amusante, l'impresionante ville deserte et une Famille de mutants bien flippante!
les bon points font passer les quelques trous et faiblesses du scenar'
Au final, le film peut se rattacher sans peine au deux autres grands moment dans la SF made in 70's pour former une incontournable trilogie Hestonienne avec LA PLANETE DES SINGES et SOLEIL VERT, même si il n'arrive pas tout a fait au même niveaux que ces deux chefs d'oeuvres.
Vais peut être me faire la version Will Smith ce soir, si j'ai le courage de sortir de mon cocon surchauffé!
"...Le cache-soleil en place et la ville frappée de terreur, j'étais vraiment aux anges!"
"Monty" Burns
"...JERRY GOLDSMITH EST MORT????"
Milton Arbogast, Posted: Fri Mar 07, 2008 12:13 pm
"Monty" Burns
"...JERRY GOLDSMITH EST MORT????"
Milton Arbogast, Posted: Fri Mar 07, 2008 12:13 pm
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- Localisation : Tokyo dans les annees 70s, baby! Yeah!
Re: Le survivant - 1971 - Boris Sagal
Trois annees apres qu’une guerre bacteriologique ait eradique la race humaine a Los Angeles un homme survit. Il est le dernier representant de la race humaine. Le dernier? Par tout-a-fait, des etres souffrant de mutations suite a l’eposition aux armes biologiques survivent eux aussi, et vouent le dernier survivant “sain” a la destruction. L’affrontement entre les deux clans sera sans pitie…
Dans l’abondante et (tres) diversifiee filmographie de Charlton Heston, seront alignees sur une periode de cinq annees trois productions de science-fiction; Planet of the Apes (1968), The Omega Man (1971) et Soylent Green (1973) (plus Beneath the Planet of the Apes (1970) ), toutes trois realisees sous l’egide de trois studios differents (resp. la Fox, la Warner et la MGM). Toutes trois seront basees sur des romans (Pierre Boule, Richard Mattheson et Harriy Harrison). Toutes trois figureront parmi la tendance “serieuse” de la SF et marqueront les esprits en tant que telles.
TOM sera en fait la deuxieme adaptation du roman de Mattheson, déjà adapte en 1964 (The Last Man on Earth) et avant la mouture de 2007 (I am Legend). Il se situera aussi quatre annees avant The Ultimate Warrior (1975) qui jouera aussi sur le creneau post-apocalyptique sous l'egide d'un grand studio.
Les trois metrages tout en ayant la meme “source” traiteront le sujet de facon cependant diametralement opposees.
Si TLMoE sera une adaptation “fidele” au roman de Matthesson consacre a une epidemie vampirique, TOM sera dedie aux resultats d’une guerre bacteriologique, tandis que IaL propose un “virus” doublee d’un “survival”. En tant que tels, tous trois seront le reflect de leurs epoques (ou du cinoche de leur epoques respectives,) tendance qui sera le plus marquee chez TOM…
La moindre chose que l’on puisse dire, sera que TOM sera un demarquage plutot “type” des annees 70s et en brossera au passage un portrait via le prisme de la SF.
Les annees precedant la production du film furent le theatre de nombreux bouleversement aux Etats-Unis. On notera ainsi des emeutes (souvent raciales) telles a Minnepolis, Plainfield ou Newark en 1967, Baltimore en 1968—suite a la mort de Martin Luther King, ou encore Glenville et Chicago, egalement en 1968.
En 1966, l’US Army propagea le bacillus globigii dans les reseaux du metro de New-York dans le cadre d’une etude sur la “vulnerabilite des reseaux de metros new-yorkais aux agents bacteriologiques”. Plusieurs affrontements avec le mouvement des Black Panthers (dont certaines “passe d’armes”) donnent peut-etre meme l’impression d’une epoque proche de la “revolution” violente. De leur cote, les ”hippies” entre “Summer of Love” en 1967 et concert de Woodstock en 1969 semblent plutot souhaiter une revolution par l’amour et les fleurs.
D’un point de vue international, la guerre du Vietnam ne cesse d’escalader sous Johnson et ce, jusqu’en 1970. Le Vietnam sera aussi le conflit pendant lequel l’armee US deversera de 1962 a 1971 45 millions(!) de litres de l’herbicide toxique “agent orange” sur la jungle vietnameenne et ses habitants, combattants ou non-combattants, sans distinction aucune.
Concernant la production d’armes biologiques, ce ne sera qu’en 1969 que Nixon signera le decret interdisant leur production, ne permettant que les recherches “scientifiques” pour les combattre. En 1972, les USA signeront la convention des armes toxiques et biologiques. 1968 vu l’ecrasement du “printemps de Prague” par les forces russes. Une annee plus tot, l’URSS soutint l’Egypte dans ses affrontements avec Israel (notamment la guerre des six jours) alors que la tension entre l’URSS et son ancien allie, la Chine atteignait des sommets en 1969. Bref, le monde etait (encore une fois!) au bord du gouffre.
A ce titre, le film reprenant en filigrane l’idee d’un conflit (restant ependant vague sur ses tenants et aboutissants) se montrant (par contre) tres prolixte sur les symboles quant a la situation internes du pays.
En lisant “entre les lignes”, on verra dans le Neville arborant un uniforme d’une armee “morte”, un representant tres WASP (white anglo-saxon protestant) avatar du pouvoir (arme), bref: “The Man” tel que hai par les groupes de Black-power. Heston sera le symbole d’un ordre obsolete, issu d’un monde mort et executant une tache inutile (l’elimination des membres de la famille ou de les tentatives de les guerir). Cette impression sera renforcee par la rencontre avec la tres emancipee et lookee “revolutionaire” Rosalind Cash (The New Centurion (1972), The Adventures of Buckaroo Banzai Across the 8th Dimension (1984), The Offspring (1987) ), puis ensuite par l’arrivee dans le recit de Paul Koslo (Vanishing Point (1971), Bootleggers (1974), Voyage of the Damned (1976) ) en scientifique alternatif au look plutot “flower-power” ou Easy Riders (1969).
Heston (Major Dundee (1965), Counterpoint (1967), Airport (1975) ) reprendra un peu de son humanite et perdra de sa raideur (son conservatime?) pour decouvrira l’amour “libre” (et “inter-racial” comme dissent les ricains) avec la definitivement liberee Cash et au passage laissera tomber ses idée de “convertir” (ou du moins de lutte contre) la famille.
En fait, le personnage de Neville, entre solitude (ses discussions avec ses statues et monologues dans le cinema) et errances mentales (les illusions qui le frappent) suscit compassion et malaise. Son apparente obsession avec le film “Woodstock (1970)” interpele. Se languit-il de vivre dans un univers people de ses congeneres ou nourrit-il une sorte de rancune envers les anciens ennemis “interieurs”…?
Tout cela semblerait faire de TOM un film indubitalement “reac”, s’il n’y avait que Heston etait a encore trente annees de la presidence de la NRA (National Rifle Association), soutenait depuis les annees 50s les mouvements anti-segerationiste (accompagnant d’ailleurs Martin Luther King a certaines reprises), soutenait meme l’idee d’un control de la vente d’armes(!), et recu l’offre du parti democrate de courir en tant que candidt democrate pour le senat US suite a son opposition contre la guerre du Vietnam.
Si l’on ajoute que la “cause” (les enfants) defendue par Cash et Koslo voit plus loin que celle de Heston (batir un “avenir” face a “revenir a un status quo—le monde pre-apocalypse), le film a l’arrivee prend un serieux contre-pied a la vision qu’il inspire peut-etre au premier degree.
Dans le camp adverse, Athony Zerbe (Will Penny (1968), The Laughing Policeman (1973), Rooster Cogburn (1975) ) et la “famille”, sous des devants opposant le modernisme et la science comme cause de la chute de la race humaine, n’est en fait qu’un avatar moderne de la Sainte Inquisition pronant l’obsurantisme et la violence sous couvert de pseudo-religion dictee par un pseudo-messie auto-declare. Bref, un extermiste de premier ordre. Son obsession a detruire le “vieux monde”, le force a en faire “partie”, et donc, a long terme, a disparaitre avec lui.
La direction de Sagal (Guns of Diablo (1964), The Helicopter Spies (1968), World War III (TV) (1982) ), meme si typee “action” pour l’epoque (le film reste “macho” et “viril” sur UN fond apocalyptique) a tendance a prendre de la bouteille avec l’age; les decors en studio pesant de moins en moins lourds face a p.ex. les scenes de rues vides qui restent impressionnantes encore de nos jours.
Il faut d’ailleurs noter que Sagal est surtout un realisateur pour le petit ecran. Ce qui n’empeche pas TOM de figurer de par ses parties-pris comme l’une de ses meilleurs realisations.
Une scene forte de par son symbolisme reste la derniere scene, qui entre imagerie messianique (figure christique, lance (de Longinus?), fountaine de mort et de vie, un graal sous forme de plasma sanguin), meme si son interpretation (au-dela du sacrifice) reste plus difficile et aleatoire.
A voir, car un film qui au final en dit long sur une epoque, joue avec les codes pour celle-ci pour qui est prêt a y voir de plus pres et reste un film bien efficace.
The Omega Man: 4 / 5
Dans l’abondante et (tres) diversifiee filmographie de Charlton Heston, seront alignees sur une periode de cinq annees trois productions de science-fiction; Planet of the Apes (1968), The Omega Man (1971) et Soylent Green (1973) (plus Beneath the Planet of the Apes (1970) ), toutes trois realisees sous l’egide de trois studios differents (resp. la Fox, la Warner et la MGM). Toutes trois seront basees sur des romans (Pierre Boule, Richard Mattheson et Harriy Harrison). Toutes trois figureront parmi la tendance “serieuse” de la SF et marqueront les esprits en tant que telles.
TOM sera en fait la deuxieme adaptation du roman de Mattheson, déjà adapte en 1964 (The Last Man on Earth) et avant la mouture de 2007 (I am Legend). Il se situera aussi quatre annees avant The Ultimate Warrior (1975) qui jouera aussi sur le creneau post-apocalyptique sous l'egide d'un grand studio.
Les trois metrages tout en ayant la meme “source” traiteront le sujet de facon cependant diametralement opposees.
Si TLMoE sera une adaptation “fidele” au roman de Matthesson consacre a une epidemie vampirique, TOM sera dedie aux resultats d’une guerre bacteriologique, tandis que IaL propose un “virus” doublee d’un “survival”. En tant que tels, tous trois seront le reflect de leurs epoques (ou du cinoche de leur epoques respectives,) tendance qui sera le plus marquee chez TOM…
La moindre chose que l’on puisse dire, sera que TOM sera un demarquage plutot “type” des annees 70s et en brossera au passage un portrait via le prisme de la SF.
Les annees precedant la production du film furent le theatre de nombreux bouleversement aux Etats-Unis. On notera ainsi des emeutes (souvent raciales) telles a Minnepolis, Plainfield ou Newark en 1967, Baltimore en 1968—suite a la mort de Martin Luther King, ou encore Glenville et Chicago, egalement en 1968.
En 1966, l’US Army propagea le bacillus globigii dans les reseaux du metro de New-York dans le cadre d’une etude sur la “vulnerabilite des reseaux de metros new-yorkais aux agents bacteriologiques”. Plusieurs affrontements avec le mouvement des Black Panthers (dont certaines “passe d’armes”) donnent peut-etre meme l’impression d’une epoque proche de la “revolution” violente. De leur cote, les ”hippies” entre “Summer of Love” en 1967 et concert de Woodstock en 1969 semblent plutot souhaiter une revolution par l’amour et les fleurs.
D’un point de vue international, la guerre du Vietnam ne cesse d’escalader sous Johnson et ce, jusqu’en 1970. Le Vietnam sera aussi le conflit pendant lequel l’armee US deversera de 1962 a 1971 45 millions(!) de litres de l’herbicide toxique “agent orange” sur la jungle vietnameenne et ses habitants, combattants ou non-combattants, sans distinction aucune.
Concernant la production d’armes biologiques, ce ne sera qu’en 1969 que Nixon signera le decret interdisant leur production, ne permettant que les recherches “scientifiques” pour les combattre. En 1972, les USA signeront la convention des armes toxiques et biologiques. 1968 vu l’ecrasement du “printemps de Prague” par les forces russes. Une annee plus tot, l’URSS soutint l’Egypte dans ses affrontements avec Israel (notamment la guerre des six jours) alors que la tension entre l’URSS et son ancien allie, la Chine atteignait des sommets en 1969. Bref, le monde etait (encore une fois!) au bord du gouffre.
A ce titre, le film reprenant en filigrane l’idee d’un conflit (restant ependant vague sur ses tenants et aboutissants) se montrant (par contre) tres prolixte sur les symboles quant a la situation internes du pays.
En lisant “entre les lignes”, on verra dans le Neville arborant un uniforme d’une armee “morte”, un representant tres WASP (white anglo-saxon protestant) avatar du pouvoir (arme), bref: “The Man” tel que hai par les groupes de Black-power. Heston sera le symbole d’un ordre obsolete, issu d’un monde mort et executant une tache inutile (l’elimination des membres de la famille ou de les tentatives de les guerir). Cette impression sera renforcee par la rencontre avec la tres emancipee et lookee “revolutionaire” Rosalind Cash (The New Centurion (1972), The Adventures of Buckaroo Banzai Across the 8th Dimension (1984), The Offspring (1987) ), puis ensuite par l’arrivee dans le recit de Paul Koslo (Vanishing Point (1971), Bootleggers (1974), Voyage of the Damned (1976) ) en scientifique alternatif au look plutot “flower-power” ou Easy Riders (1969).
Heston (Major Dundee (1965), Counterpoint (1967), Airport (1975) ) reprendra un peu de son humanite et perdra de sa raideur (son conservatime?) pour decouvrira l’amour “libre” (et “inter-racial” comme dissent les ricains) avec la definitivement liberee Cash et au passage laissera tomber ses idée de “convertir” (ou du moins de lutte contre) la famille.
En fait, le personnage de Neville, entre solitude (ses discussions avec ses statues et monologues dans le cinema) et errances mentales (les illusions qui le frappent) suscit compassion et malaise. Son apparente obsession avec le film “Woodstock (1970)” interpele. Se languit-il de vivre dans un univers people de ses congeneres ou nourrit-il une sorte de rancune envers les anciens ennemis “interieurs”…?
Tout cela semblerait faire de TOM un film indubitalement “reac”, s’il n’y avait que Heston etait a encore trente annees de la presidence de la NRA (National Rifle Association), soutenait depuis les annees 50s les mouvements anti-segerationiste (accompagnant d’ailleurs Martin Luther King a certaines reprises), soutenait meme l’idee d’un control de la vente d’armes(!), et recu l’offre du parti democrate de courir en tant que candidt democrate pour le senat US suite a son opposition contre la guerre du Vietnam.
Si l’on ajoute que la “cause” (les enfants) defendue par Cash et Koslo voit plus loin que celle de Heston (batir un “avenir” face a “revenir a un status quo—le monde pre-apocalypse), le film a l’arrivee prend un serieux contre-pied a la vision qu’il inspire peut-etre au premier degree.
Dans le camp adverse, Athony Zerbe (Will Penny (1968), The Laughing Policeman (1973), Rooster Cogburn (1975) ) et la “famille”, sous des devants opposant le modernisme et la science comme cause de la chute de la race humaine, n’est en fait qu’un avatar moderne de la Sainte Inquisition pronant l’obsurantisme et la violence sous couvert de pseudo-religion dictee par un pseudo-messie auto-declare. Bref, un extermiste de premier ordre. Son obsession a detruire le “vieux monde”, le force a en faire “partie”, et donc, a long terme, a disparaitre avec lui.
La direction de Sagal (Guns of Diablo (1964), The Helicopter Spies (1968), World War III (TV) (1982) ), meme si typee “action” pour l’epoque (le film reste “macho” et “viril” sur UN fond apocalyptique) a tendance a prendre de la bouteille avec l’age; les decors en studio pesant de moins en moins lourds face a p.ex. les scenes de rues vides qui restent impressionnantes encore de nos jours.
Il faut d’ailleurs noter que Sagal est surtout un realisateur pour le petit ecran. Ce qui n’empeche pas TOM de figurer de par ses parties-pris comme l’une de ses meilleurs realisations.
Une scene forte de par son symbolisme reste la derniere scene, qui entre imagerie messianique (figure christique, lance (de Longinus?), fountaine de mort et de vie, un graal sous forme de plasma sanguin), meme si son interpretation (au-dela du sacrifice) reste plus difficile et aleatoire.
A voir, car un film qui au final en dit long sur une epoque, joue avec les codes pour celle-ci pour qui est prêt a y voir de plus pres et reste un film bien efficace.
The Omega Man: 4 / 5
En direct du Japon. Bonsoir. A vous, Cognac-Jay.
Re: Le survivant - 1971 - Boris Sagal
Ma première vision s'est faite en noir et blanc, à la télé et j'étais très jeune. Bilan, j'ai été traumatisé et j'avais peur de m'endormir le soir dès les lumières éteintes. Les albinos m'avaient fait super impression.
Le temps a passé, revu en dvd et en couleurs, et là c'est la grosse déception, surtout après avoir découvert la version avec Price. C'est tellement ancré dans les années 70 que j'ai trouvé ça super ringard, quel ennui ! Le look des albinos en couleurs perd son impact, la musique n'arrange rien et le surjeu de Heston m'a plus fait marrer qu'autre chose, contrairement à La Planète des Singes ou Soleil vert. Seule la fin, bien pessimiste, a rattrapé un peu le reste mais bon, finalement, je l'ai revendu.
Le temps a passé, revu en dvd et en couleurs, et là c'est la grosse déception, surtout après avoir découvert la version avec Price. C'est tellement ancré dans les années 70 que j'ai trouvé ça super ringard, quel ennui ! Le look des albinos en couleurs perd son impact, la musique n'arrange rien et le surjeu de Heston m'a plus fait marrer qu'autre chose, contrairement à La Planète des Singes ou Soleil vert. Seule la fin, bien pessimiste, a rattrapé un peu le reste mais bon, finalement, je l'ai revendu.
Groovy !
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Re: Le survivant - 1971 - Boris Sagal
Le blu ray (US ou UK) a-t-il bonne réputation ?
Re: Le survivant - 1971 - Boris Sagal
C'est supposé être un bon transfert de catalogue, je n'ai jamais rien lu de vraiment négatif à son sujet ; par exemple :
http://www.avforums.com/movies/index.ph ... eview=9150
http://www.avforums.com/movies/index.ph ... eview=9150
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Re: Le survivant - 1971 - Boris Sagal
Revu récemment et pfouuuuuuuu, j'ai quand même bien vu le temps passer... Je l'avais vu ya qques années, ma vision ne m'avait déjà pas marqué plus que ça, et là, entre temps, j"ai lu le bouquin de Matheson, et ça aide pas à réévaluer le film de Sagal, c'est clair ! Il reste qques belles séquences de solitude, le charisme de Heston, et une idée ou deux sympas, mais je trouve que tout cela est tellement nivelé vers le bas qu'on passe complètement à coté du sujet. Tout le sous texte, les enjeux secondaires qui font l'intérêt de l'histoire passent complètement à la trappe, les méchants sont quand même ultra décevant, les seconds rôles "humains" sont totalement expédiés, et globalement, toute la 2e partie du film m'a fait chier... Reste une honnête facture d'un film de studio, une ambiance pas désagréable, mais bon, un film un peu vain, qui souffre effectivement d'être coincé entre des chefs d'oeuvre du genre ds la filmo de Heston. Pour moi la moins bonne des 3 adaptations du bouquin....
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